Banner Ukraine du 22 mai 2023
Publié Modifié

Deux jours après la revendication russe de la prise de Bakhmout, la situation de la ville reste floue

- Les autorités russes ont affirmé lundi qu'un groupe de "saboteurs" ukrainiens s'était introduit dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, et que des actions étaient en cours pour l'éliminer. Selon le gouverneur régional, il y aurait plusieurs blessés. De son côté, Kiev a nié être responsable de cette attaque.

- Le groupe paramilitaire russe Wagner a affirmé que ses forces se retireraient de Bakhmout du 25 mai au 1er juin, après avoir revendiqué la capture de cette ville-symbole dans l'est de l'Ukraine. Elles céderont leurs positions à l'armée régulière.

- La confusion continue toutefois à régner sur le sort de Bakhmout. Alors que Wagner et les forces du Kremlin ont annoncé samedi avoir pris la cité, l'armée ukrainienne a affirmé dimanche soir mener des contre-attaques dans la ville et ses environs.

- La centrale nucléaire de Zaporijjia, qui est occupée par la Russie, a de nouveau été reliée au réseau électrique à la mi-journée, après une coupure entraînée par des frappes nocturnes russes, ont indiqué les autorités ukrainiennes.

Suivi assuré par RTSinfo

12h15

La Pologne a commencé à former des pilotes ukrainiens sur F16

La Pologne a commencé à entraîner des pilotes ukrainiens sur des avions de combat américains F16 et plusieurs pays de l'UE sont prêts à fournir des appareils à l'Ukraine, a annoncé mardi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Nous avons obtenu le feu vert de Washington pour les entraînements sur F16 et nous travaillons sur un calendrier concret pour commencer les formations. Il est important de le faire dès que possible", a expliqué la ministre de la Défense des Pays-Bas, Kajsa Ollongren.

"D'abord nous commençons avec les formations. La fourniture des appareils sera la prochaine étape", a-t-elle affirmé, évoquant "un effort commun avec le Danemark, la Belgique, le Royaume-Uni et d'autres alliés". Kajsa Ollongren n'a pas cité la Pologne, mais son homologue danois Troels Lund Poulsen a indiqué que la coalition pour les F16 avait été discutée avec Varsovie.

11h45

Des civils russes évacués de neuf localités frontalières

Des civils ont quitté au moins neuf localités russes dans la région de Belgorod à la suite de l'incursion d'un groupe armé venu d'Ukraine, a indiqué mardi le gouverneur régional, précisant que plusieurs communes avaient subi de "nombreux" bombardements.

"Le nettoyage des territoires se poursuit. Des habitants de Graïvoron, Novostroevka, Gorkovski, Bezymeno, Mokraïa Orlovka, Glotovo, Gora Podol, Zamostié et Spodarioucheno ont été déplacés", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram, rapportant des dizaines de tirs d'artillerie, la veille, sur plusieurs localités frontalières.

10h40

Volodymyr Zelensky sur la ligne de front dans l'Est

Volodymyr Zelensky pose avec des soldats ukrainiens sur la ligne de front dans l'est du pays. [Handout via Reuters - UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SER]
Volodymyr Zelensky pose avec des soldats ukrainiens sur la ligne de front dans l'est du pays. [Handout via Reuters - UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SER]

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu mardi sur la ligne de front dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé la présidence.

Le chef de l'Etat "a visité des positions de première ligne dans la zone de défense Vougledar-Mariinka" où des combats avec l'armée russe sont en cours depuis des mois, a indiqué la présidence dans un communiqué, publiant des photos de Volodymyr Zelensky avec des militaires.

10h30

Enquête pour "acte terroriste" ouverte en Russie

La Russie a ouvert mardi une enquête pour "acte terroriste" au lendemain de l'incursion d'un groupe armé venu d'Ukraine dans la région frontalière russe de Belgorod.

"Des mesures sont en train d'être prises pour établir l'identité des assaillants et toutes les circonstances de l'incident", a indiqué dans un communiqué le Comité d'enquête russe, organe chargé des principales investigations en Russie.

MARDI 23 MAI

Plusieurs attaques de drones dans la région de Belgorod, après une incursion armée

Plusieurs attaques de drones ont visé dans la nuit de lundi à mardi des maisons et un bâtiment administratif dans la région russe de Belgorod, cible d'une incursion de combattants armés venant d'Ukraine, ont indiqué les autorités locales.

Ces attaques, qui ont eu lieu à Graïvoron, chef-lieu du district du même nom, et dans le village de Borissovka, n'ont pas fait de victimes, ni de blessés, a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.

Il a également précisé que "l'opération de ratissage menée par le ministère de la Défense et les forces de l'ordre se poursuit", après le lancement mardi d'une opération antiterrosite. "Les forces de l'ordre font tout le nécessaire", a-t-il souligné.

22h20

Sort de Bakhmout toujours incertain

Le groupe paramilitaire russe Wagner a affirmé lundi que ses forces se retireraient de Bakhmout du 25 mai au 1er juin et céderaient leurs positions à l’armée russe.

Plus de deux jours après avoir annoncé la prise complète de la ville, le sort de Bakhmout reste pourtant encore flou. Si les forces ukrainiennes ont admis dimanche ne posséder plus qu'une partie "insignifiante" de la cité, des manoeuvres sont en cours sur les flancs, au nord et au sud.

Des manoeuvres qui font dire à certains spécialistes que le but pourrait être d'encercler les soldats russes à l'intérieur de la ville en ruines.

Samedi, la milice russe Wagner et les forces du Kremlin ont annoncé la prise de Bakhmout, mais la situation reste floue. [AFP - ANATOLII STEPANOV]
Samedi, la milice russe Wagner et les forces du Kremlin ont annoncé la prise de Bakhmout, mais la situation reste floue. [AFP - ANATOLII STEPANOV]

20h20

Des civils russes évacués

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, théâtre lundi d'une incursion armée, a indiqué que les civils quittaient la zone concernée et dit espérer une victoire rapide des forces russes.

>> Lire à ce sujet : Des combattants font une incursion armée en Russie et frappent plusieurs villages

"Nous achevons un porte-à-porte (...) Une grande partie de la population a quitté le territoire concerné, nous aidons avec nos moyens de transport ceux qui n'en ont pas", a dit le gouverneur Viatchelsav Gladkov sur Telegram, avant d'ajouter qu'il espérait "que nos militaires accompliront leur mission bientôt et élimineront l'ennemi".

20h00

La Suisse a fourni à l'Ukraine pour 29,5 millions de biens de première nécessité

La Suisse a jusqu'ici fourni à l'Ukraine des biens de première nécessité pour une valeur de 29,5 millions de francs. L'armée soutient en outre financièrement des spécialistes ukrainiens et leur propose des cours de déminage humanitaire.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes en février 2022, l'armée suisse a fourni à la population ukrainienne plusieurs convois de matériel provenant de ses stocks dans le cadre de l'aide humanitaire, a indiqué lundi le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).

>> Lire pour plus de détails : La Suisse a fourni à l'Ukraine pour 29,5 millions de francs de biens de première nécessité

La valeur totale de l'aide helvétique à ce jour s'élève à près de 30 millions de francs. Un montant qui a augmenté d'environ 9 millions de francs depuis la mi-février.

17h30

La région de Belgorod placée sous "régime antiterroriste"

La Russie a placé lundi la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et théâtre d'une incursion armée de "saboteurs", sous le "régime légal de zone d'opération antiterroriste", a annoncé lundi le gouverneur, Viatcheslav Gladkov.

Ce régime, décidé par les services de sécurité (FSB), prévoit, selon un communiqué diffusé par le gouverneur, la possibilité d'évacuer les civils des zones concernées, le contrôle accrus des télécommunications, des interventions facilitées des forces "anti-terroriste" ou encore des contrôles d'identités et des véhicules renforcés.

16h45

L'Ukraine et la Corée du Nord au menu d'une rencontre UE - Corée du Sud

Les chaînes d'approvisionnement, le programme d'armement nord-coréen et l'Ukraine ont figuré au menu d'entretiens à Séoul entre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol et les dirigeants européens Charles Michel et Ursula von der Leyen.

Le président du Conseil européen et la présidente de la Commission européenne  effectuaient leur première visite dans ce pays d'Asie de l'Est, au lendemain de leur participation au G7 d'Hiroshima.

La Corée du Sud et l'Union européenne "partagent les valeurs universelles que sont la liberté, les droits de l'Homme et l'Etat de droit", s'est félicité Yoon Suk Yeol lors d'une conférence de presse commune après les discussions.

Les trois responsables sont convenus de renforcer la coopération face aux menaces comme la guerre en Ukraine et les programmes nucléaires d'armements interdits nord-coréens, selon un communiqué commun.

16h15

Des blessés dans la région russe de Belgorod

Au moins six personnes ont été blessées dans des bombardements dans la région russe de Belgorod, où se déroule une incursion de combattants venus d'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional sur son compte Telegram.

Selon Viatcheslav Gladkov, deux personnes ont été blessées dans le bombardement du village de Glotovo, trois autres dans le district de Graïvoron et une dernière dans le village de Zamostié. Toutes ces localités sont situées près de la frontière ukrainienne et dans la zone où l'incursion de combattants est en cours, selon les autorités russes.

15h35

L'Ukraine nie être responsable d'une action de sabotage en Russie

Kiev a affirmé n'avoir "rien à voir" avec l'incursion de combattants en Russie dans une région frontalière de l'Ukraine, nouvel incident sur le territoire russe imputé par Moscou à l'Ukraine.

"L'Ukraine suit avec intérêt les événements dans la région de Belgorod en Russie et étudie la situation, mais elle n'a rien à voir avec cela", a assuré un conseiller à la présidence ukrainienne.

14h00

Un groupe ukrainien de "sabotage" signalé dans une région russe frontalière

Les autorités russes ont affirmé qu'un groupe de "sabotage" ukrainien s'était introduit dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, et que des actions étaient en cours pour le détruire, en pleine série d'attaques sur le territoire russe.

"Un groupe de sabotage et de reconnaissance de l'armée ukrainienne est entré dans le district de Graïvoron", frontalier de l'Ukraine et situé à environ 65 kilomètres à l'ouest de la ville de Belgorod, a indiqué le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

"Les forces armées russes, aux côtés des gardes-frontières, de la Rosgvardia (garde nationale) et du FSB (services de sécurité) prennent toutes les mesures nécessaires pour éliminer l'ennemi", a ajouté le gouverneur.

Ces déclarations n'ont pas pu être confirmées de source indépendante.

12h45

Incident terminé à la centrale nucléaire de Zaporijjia après des frappes nocturnes

La centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, occupée par la Russie, était, selon les autorités ukrainiennes, de nouveau reliée au réseau électrique lundi midi, après une coupure entraînée par des frappes nocturnes russes.

Ukrenergo "a rétabli l'alimentation de la centrale nucléaire à partir du système électrique ukrainien", a déclaré l'opérateur publique ukrainien dans un nouveau communiqué publié sur Telegram.

11h00

Le groupe Wagner dit qu'il va se retirer de Bakhmout d'ici le 1er juin

Le groupe paramilitaire russe Wagner a affirmé que ses forces se retireraient de Bakhmout du 25 mai au 1er juin, après avoir revendiqué la capture de cette ville-symbole dans l'est de l'Ukraine. Elles céderont leurs positions à l'armée régulière.

"Dans la périphérie ouest (de Bakhmout), les lignes de défense sont en place. Donc le groupe Wagner quitte Artiomovsk (nom soviétique de la ville, ndlr) entre le 25 mai et le 1er juin", a indiqué le chef de la milice, Evguéni Prigojine, dans un enregistrement audio publié par son service de presse.

La capture de Bakhmout a été revendiquée samedi par Evguéni Prigojine, qui avait alors assuré qu'il remettrait le contrôle de la ville aux troupes régulières russes le 25 mai.

Le groupe Wagner a dit qu'il se retirerait de Bakhmout d'ici le 1er juin. [AP/Keystone - Service de presse Prigozhin]
Le groupe Wagner a dit qu'il se retirerait de Bakhmout d'ici le 1er juin. [AP/Keystone - Service de presse Prigozhin]

"S'il n'y a pas assez d'unités du ministère de la Défense (pour occuper Bakhmout), il y a des milliers de généraux (pour le faire), il faut former un régiment de généraux, leur donner à tous des fusils, et tout ira bien", a raillé lundi Evguéni Prigojine, dans une nouvelle pique envoyée au haut commandement militaire russe qu'il critique assidûment.

Kiev n'a pas confirmé la perte de Bakhmout. Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a affirmé dimanche que ses troupes ne contrôlaient plus qu'une partie "insignifiante" de la cité, mais continuaient d'avancer sur ses flancs.

09h00

La ville de Dnipro attaquée par 16 missiles et 20 drones russes dans la nuit, selon l'armée

La ville de Dnipro, dans le centre-est de l'Ukraine, a été visée dans la nuit de dimanche à lundi par 16 missiles et 20 drones explosifs russes, a annoncé l'armée ukrainienne.

Au cours de cette "attaque nocturne", "quatre missiles de croisière Kh-101/Kh-555 et 20 drones d'attaque Shahed ont été détruits par la défense antiaérienne", a indiqué l'armée ukrainienne dans un communiqué publié sur Facebook.

07h45

La centrale nucléaire de Zaporijjia à nouveau coupée du réseau électrique

La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, a été à nouveau coupée du réseau électrique ukrainien, a affirmé l'administration d'occupation russe, un incident potentiellement dangereux et devenu fréquent avec les bombardements liés aux combats.

"En raison de la coupure de la ligne à haute tension Dnieprovskaïa (connectée à une centrale dans la région de Dnipro, ndlr) la centrale nucléaire de Zaporijjia a perdu son alimentation extérieure en électricité", a indiqué sur Telegram l'administration russe.

Elle a ajouté que les causes de la coupure de cette ligne électrique étaient en train d'être établies et a précisé que les générateurs diesel de secours du site avaient été enclenchés pour assurer temporairement son fonctionnement minimal. Ces générateurs ont normalement du carburant pour fonctionner plusieurs jours.

"Le niveau de radiation à la centrale (...) est dans les normes", a ajouté l'administration, qui est liée au groupe public russe Rosatom.

Il s'agit officiellement de la septième fois que cet immense complexe nucléaire est coupé du réseau électrique depuis sa prise par l'armée russe, le 4 mars 2022.

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a une nouvelle fois été coupée du réseau électrique, a annoncé l'occupant russe. [EPA/Keystone - Sergei Ilnitsky]
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a une nouvelle fois été coupée du réseau électrique, a annoncé l'occupant russe. [EPA/Keystone - Sergei Ilnitsky]

06h00

Lula se dit "contrarié" de ne pas avoir rencontré Zelensky au G7

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s'est dit "contrarié" lundi de ne pas avoir rencontré en tête-à-tête son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky lors du sommet du G7 à Hiroshima. Volodymyr Zelensky avait demandé à converser directement avec le dirigeant brésilien, très réticent à condamner l'invasion russe.

A l'inverse de plusieurs puissances occidentales, le Brésil n'a jamais imposé de sanctions financières à la Russie ni accepté de fournir des munitions à Kiev et tente de se positionner, tout comme la Chine et l'Indonésie, en tant que médiateur.

Lula avait suscité une vive controverse en affirmant le mois dernier à Pékin que les Etats-Unis devaient cesser "d'encourager la guerre" en Ukraine et que l'Union européenne devait "commencer à parler de paix". Il a changé de ton par la suite, condamnant l'invasion russe, avant de renouveler ses critiques lundi.

03h45

Une femme aux couleurs de l'Ukraine et recouverte de faux sang à Cannes

Une femme vêtue d'une robe aux couleurs du drapeau de l'Ukraine a fait irruption dimanche soir sur le tapis rouge du Festival de Cannes pour s'y recouvrir de faux sang. Elle a été évacuée par la sécurité.

Avant la projection, hors compétition, du film "Acide" du réalisateur français Just Philippot, cette femme s'est positionnée sur les marches, puis elle a sorti des poches de faux sang, qu'elle a déchirées au-dessus de sa tête. Elle ne portait aucun message écrit.

Une femme vêtue d'une robe aux couleurs du drapeau de l'Ukraine a fait irruption dimanche soir sur le tapis rouge du Festival de Cannes. [AFP - CHRISTOPHE SIMON]
Une femme vêtue d'une robe aux couleurs du drapeau de l'Ukraine a fait irruption dimanche soir sur le tapis rouge du Festival de Cannes. [AFP - CHRISTOPHE SIMON]

Des agents de sécurité sont immédiatement intervenus pour l'évacuer du tapis.

01h45

Kiev dit contre-attaquer à Bakhmout et dans ses environs

L'armée ukrainienne a affirmé dimanche soir mener des contre-attaques dans la ville dévastée de Bakhmout et ses environs. Le chef de la milice russe Wagner Evguéni Prigojine et le ministère russe de la Défense ont assuré samedi avoir "totalement libéré" la ville.

Mais dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a démenti la capture. Il a assuré que Bakhmout "n'est pas occupée" par les troupes russes, après une série de déclarations ambiguës sur la situation sur place.

Selon un porte-parole de l'armée ukrainienne sur le front est, des unités ukrainiennes "tiennent la défense de plusieurs bâtiments et d'un certain nombre de fortifications dans la partie sud-ouest" de la ville.

Des affrontements violents ont eu lieu ailleurs à l'est, notamment à Mariinka et Avdiivka dans la région de Donetsk, selon l'état-major ukrainien. Les Russes y ont effectué quatre frappes de missiles et 45 frappes aériennes dimanche, a-t-il ajouté.

"Bakhmout et Mariinka restent l'épicentre des hostilités", précise-t-il. "La bataille pour [...] Bakhmout se poursuit".

00h30

Le flou règne sur le sort de Bakhmout

La confusion règne sur le sort de la ville ukrainienne de Bakhmout.

Samedi, la milice russe Wagner et les forces du Kremlin ont annoncé avoir pris la ville, déjà conquise à plus de 90% par les forces russes ces derniers mois. Le président russe Vladimir Poutine a également  félicité les hommes de Wagner et l'armée russe pour cette opération.

>> Relire : Moscou revendique la "libération" de Bakhmout, l'Ukraine dit encore se battre

Mais dimanche, Kiev a démenti, affirmant avoir partiellement "encerclé" Bakhmout, grâce à la récente percée des forces de Kiev sur les flancs au nord et au sud de la ville.

Samedi, la milice russe Wagner et les forces du Kremlin ont annoncé la prise de Bakhmout, mais la situation reste floue. [AFP - ANATOLII STEPANOV]
Samedi, la milice russe Wagner et les forces du Kremlin ont annoncé la prise de Bakhmout, mais la situation reste floue. [AFP - ANATOLII STEPANOV]

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que les troupes russes se trouvaient dans Bakhmout mais que la ville n'était "pas occupée", au lendemain de la revendication de la capture totale de cette cité par Moscou.

"Aujourd'hui, ils sont dans Bakhmout. Bakhmout n'est pas occupée par la Russie aujourd'hui", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse en marge du G7 au Japon, sans préciser ses propos et après de premières déclarations ambiguës sur Bakhmout plus tôt dimanche.

Auparavant, il avait aussi parlé de la ville assiégée comme d'un endroit désert, où il "ne reste rien, juste des ruines".

SAMEDI 12 MAI

Retour sur les événements de vendredi

>> Retrouvez dans le détail le suivi des événements de vendredi : "Les Russes ne prendront pas la parole dans une société où l'on risque la prison pour une publication"