"C'est une énergie très peu émettrice de CO2, elle n'en émet pas du tout durant son opération, une fois que le combustible est sur place et qu'on opère des centrales existantes", souligne la directrice du centre de l'énergie de l'EPFL. Et c'est principalement cet argument qui semble faire mouche aujourd'hui, notamment chez les jeunes, alors que le dérèglement climatique paraît de plus en plus concret.
La question est toujours celle de la probabilité comparée à la gravité. Il faut rappeler que nous avons déjà eu un accident nucléaire en Suisse.
Densité, coût, stabilité sont d'autres atouts de cette énergie. Mais pour beaucoup, ils ne suffisent pas à faire oublier le risque d'accident. Tchernobyl et Fukushima ont marqué les esprits.
"La question est toujours celle de la probabilité comparée à la gravité. Un tel risque est très peu probable mais il suffit d'une fois et il faut rappeler que nous avons déjà eu un accident nucléaire en Suisse, en 1969", argue Yasmine Calisesi. Rares mais ravageurs, les accidents nucléaires secouent à la manière des crashs aériens.
Comment se prémunit-on de tels risques ? Quid de la gestion des déchets nucléaires ? Quelle serait la meilleure énergie pour la Suisse ?
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Caroline Stevan et l'équipe du Point J