Cette mesure va permettre d'exclure de la durée totale de service les périodes d'arrêt des réacteurs dues à leur mise en conformité avec les nouvelles règles de sécurité nucléaire introduites au Japon après la catastrophe de Fukushima en 2011 ou liées à des injonctions provisoires de tribunaux.
Il s'agissait de l'une des mesures annoncées par le Premier ministre Fumio Kishida l'été dernier pour relancer le nucléaire dans le pays, quelques mois après le choc énergétique provoqué par le déclenchement de la guerre en Ukraine. L'Autorité japonaise de sûreté nucléaire (NRA) avait donné son accord en février.
Trente-trois réacteurs, dont dix actifs
La nouvelle législation implique par ailleurs un contrôle des réacteurs par la NRA tous les dix ans au moins au bout de 30 ans de service.
Tout le parc nucléaire nippon avait été arrêté après la catastrophe à la centrale de Fukushima, qui avait été causée par un gigantesque tsunami sur la côte nord-est du pays après un très violent séisme sous-marin.
Sur 33 réacteurs théoriquement opérables dans le pays, seuls 10 ont redémarré depuis, après s'être mis en conformité avec des normes de sécurité considérablement relevées. Actuellement, neuf réacteurs sont en fonctionnement au Japon, tous situés dans l'ouest ou le sud-ouest de l'archipel.
afp/jfe