Boris Johnson, 58 ans, a indiqué que sa décision était effective immédiatement, déclenchant une élection partielle qui ajoute encore plus de pression politique sur son successeur Rishi Sunak.
Un an après avoir été chassé de Downing Street par sa majorité après trois ans au pouvoir marqués par une succession de scandales, l'homme politique restait sous le coup d'une enquête parlementaire chargée de déterminer s'il avait trompé le Parlement dans l'affaire du "partygate".
La procédure, menée par la commission des privilèges, est en train de finir ses travaux et venait selon la presse britannique de remettre ses conclusions à l'ancien dirigeant.
Bientôt "chassé" du Parlement?
"J'ai reçu une lettre de la commission des privilèges qui indique clairement - à mon grand étonnement - qu'elle est déterminée à utiliser la procédure contre moi pour me chasser du Parlement", a écrit l'ancien Premier ministre conservateur dans un communiqué.
"Je suis très triste de quitter le Parlement - du moins pour l'instant - mais je suis surtout consterné d'avoir été contraint de partir, de manière antidémocratique", a ajouté Boris Johnson, accusant la commission de "parti pris flagrant". Il accuse cette dernière d'avoir produit un rapport "truffé d'inexactitudes et empestant les préjugés", sans lui donner "aucune possibilité formelle de contester ce qu'ils disent".
Le dirigeant a été contraint à la démission l'été dernier après une succession de scandales, au premier rang desquels des fêtes à Downing Street pendant les confinements imposés en raison de la pandémie de Covid-19. Cependant, il est resté très influent dans la majorité conservatrice.
afp/mera