Seuls les ambassadeurs de la Suisse et de l'Arabie saoudite étaient présents, selon des médias cités par l'agence de presse italienne ANSA.
La Journée de la libération commémore le 12 juin 1999, quand, après 78 jours de bombardement de l'OTAN sur la Serbie et la fin de la guerre, les troupes de l'alliance militaire (KFOR), fortes de près de 40'000 hommes, sont entrées au Kosovo. Trois jours plus tôt, un accord de paix avait été signé à Kumanovo, en Macédoine du Nord, par lequel Slobodan Milosevic, alors homme fort de la Serbie, retirait ses troupes du Kosovo.
Les représentants des partis d'opposition étaient également absents à la réception, organisée par le président du Kosovo, Vjosa Osmani, et le premier ministre, Albin Kurti.
La raison la plus probable du boycott occidental est l'irritation suscitée par la politique des dirigeants de Pristina dans la crise du nord du Kosovo, sans tenir compte des appels répétés du quintet en faveur d'une désescalade rapide des tensions interethniques et de la création de la communauté des municipalités serbes du Kosovo.
ats/br