Hunter Biden, 53 ans, plaide coupable d'une part dans une affaire de fraude à l'impôt fédéral sur le revenu, détaille le procureur David Weiss.
Le fils du président en exercice va par ailleurs passer un accord avec l'accusation dans une affaire de violation de la législation sur les armes à feu, ce qui équivaut à une reconnaissance de culpabilité. Il lui est reproché d'avoir acquis une arme à feu en 2018 alors qu'il était toxicomane.
Le soutien de Joe Biden
Le fils cadet du président américain - l'aîné, Beau, est mort en 2015 d'un cancer du cerveau - a décrit sans fard ses problèmes d'addiction, au crack notamment, dans un livre paru au printemps 2021.
Dans cet ouvrage, Hunter Biden, ancien avocat et homme d'affaires devenu artiste, assure également être désormais sevré de l'alcool comme de la drogue.
"Le président et la première dame aiment leur fils et le soutiennent tandis qu'il continue à reconstruire sa vie. Nous n'aurons pas plus de commentaires", a réagi la Maison Blanche.
Joe Biden a toujours soutenu publiquement son fils et s'était notamment dit "fier" de lui lors d'un débat mouvementé l'opposant à Donald Trump avant la présidentielle de 2020.
Des accusations de l'opposition républicaine
Joe Biden rejette par ailleurs en bloc les accusations de corruption de l'opposition parlementaire républicaine qui reproche à Hunter Biden d'avoir fait des affaires douteuses en Ukraine et en Chine alors que son père était vice-président.
"Mon fils n'a rien fait de mal", avait-il dit dans une interview accordée en mai dernier à la chaîne MSNBC. "J'ai confiance en lui", avait ajouté Joe Biden.
L'ancien président Donald Trump, aux prises avec la justice dans une série d'affaires, a de son côté estimé dans une réaction sur son réseau "Truth Social" qu'Hunter Biden n'avait écopé que d'une "amende" et clamé que le système judiciaire était "cassé".
afp/ther