Vienne meilleure ville au monde, Paris pénalisée par les manifestations, selon une étude
La capitale autrichienne avait repris l'an passé la tête de ce classement réalisé par "The Economist Intelligence Unit", la cellule de recherche et d'analyse affiliée à l'hebdomadaire britannique The Economist.
En France, "les manifestations contre la réforme des retraites ont pénalisé le classement de ses villes", expliquent les auteurs de l'étude. Paris est passé de la 19e position en 2022 à la 24e en 2023, et Lyon de la 25e à la 30e place. A titre de comparaison, Londres se trouve en 2023 en 46e position et New York en 69e.
L'indice est basé sur 30 critères qualitatifs et quantitatifs dans les domaines suivants: la stabilité, le système de santé, la culture et l'environnement, l'éducation, et les infrastructures. La capitale autrichienne Vienne offre une combinaison quasi idéale de ces cinq facteurs et n'est pénalisée que par le manque de grands évènements sportifs. Elle est suivie par Copenhague qui arrive à la 2e place.
Entre la 3e et la 9e place, on retrouve des villes australiennes, suisses et canadiennes, tandis qu'Osaka (Japon) et Auckland (Nouvelle-Zélande) sont tous deux à la 10e place.
Indice moyen à son plus haut niveau
En 2023, dans l'ensemble des villes étudiées, l'indice moyen de la qualité de vie atteint son plus haut niveau depuis 15 ans, les notes étant en hausse dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la culture avec la fin des mesures liées à la pandémie. En revanche, les notes en matière de stabilité ont baissé dans de nombreuses villes, notamment en Europe à cause des manifestations qui ont marqué un certain nombre d'entre elles.
Les villes en Asie et en Océanie sont celles qui ont progressé le plus en un an: Wellington (Nouvelle-Zélande) gagne 35 places au classement, Hanoi (Vietnam) 20, Kuala Lumpur (Malaisie) 19. Le ventre mou est quant à lui composé de nombreuses villes chinoises.
Kiev en Ukraine marque son retour dans le classement 2023 mais se situe désormais à la 165e place, tandis que Damas en Syrie reste depuis 2015 la ville au monde où l'on vit le moins bien.
afp/br