Le 24 mai, le Parlement israélien a accordé un budget supplémentaire d’environ 63 millions de francs suisses aux juifs ultra-orthodoxes. La nouvelle a suscité la colère des Israéliens.
Depuis janvier, des manifestations ont lieu chaque semaine pour dénoncer les politiques de la nouvelle coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Composée de son parti de droite, le Likoud, de l’extrême droite et de partis ultra-orthodoxe, c’est le gouvernement le plus à droite de toute l’histoire d’Israël.
Une communauté en plein boom
Ces nouvelles aides financières permettront aux ultra-orthodoxes de se dédier pleinement aux études religieuses. Cette communauté, qui a le plus fort taux de croissance (4%), représente aujourd’hui 13,5 % de la population. Exemptée d’impôts, c’est aussi celle qui participe le moins à l’économie du pays.
Une "guerre de la conscription”
En Israël, le service militaire est obligatoire 3 ans pour les hommes et 2 ans pour les femmes, sauf les juifs ultra-orthodoxes. C’est David Ben Gourion, fondateur de l’Etat d’Israël, qui a mis en place cette dispense, pour crééer un compromis avec les religieux, alors opposés à la création d’un Etat juif. Depuis, le bras de fer reste tendu.
Jessica Da Silva
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