Tous les cardinaux de moins de 80 ans peuvent participer à l'élection du souverain pontife. Depuis qu'il est devenu pape, François a cherché à promouvoir le clergé de pays en développement et éloignés de Rome aux plus hauts rangs de l'Eglise, dans le cadre de sa philosophie générale de diversité et d'inclusion.
Ses choix sont surveillés de près comme une indication de l'orientation future de l'Eglise catholique et de ses priorités pour ses 1,3 milliard de fidèles. Parmi les archevêques à devenir cardinaux figurent ceux de Juba, au Soudan du Sud, du Cap, en Afrique du Sud, et de Tabora, en Tanzanie. La liste comprend également des évêques de Penang, de Malaisie et de Hong Kong.
Un cardinal suisse
Aux côtés d'évêques et d'archevêques de pays non européens, la Suisse est également représentée cette fois avec le Valaisan Emil Paul Tscherrig. Né à Unterems dans le Haut-Valais, cet homme d'église de 76 ans est le premier non-Italien à avoir été nommé nonce apostolique (ambassadeur du Vatican) pour l'Italie et Saint-Marin en 2017.
Mgr Tscherrig a suivi ses études de théologie à Fribourg puis à l'Académie pontificale de Rome. Il est entré au service du Vatican en 1978, sous Jean-Paul II. Dans ce contexte, il a exercé en tant que nonce apostolique, notamment en Argentine, en Ouganda, en Corée du Sud et au Bangladesh.
Le consistoire est agendé pour le 30 septembre à Rome. Le dernier s'était tenu en août 2022, lorsque François a intronisé 20 nouveaux cardinaux. Ces hommes, qui portent la soutane rouge, sont les principaux conseillers et administrateurs du pape.
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afp/ats/mera