Souvent dénommées ZFE comme zones à faibles émissions, elles fleurissent un peu partout en Europe, une quinzaine de pays les ont mises en place. Elles sont destinées à améliorer la qualité de l’air dans les grandes agglomérations. Les critères retenus dépendent de la catégorie, du carburant, de la norme euro du véhicule, mais attention, les modèles diffèrent d’un pays à l’autre.
La plus connue est sans doute la vignette française Crit’Air, qu'il suffit de se procurer sur internet. Elle est payante et obligatoire dans une douzaine de métropoles.
En Espagne, pour pouvoir circuler dans la zone environnementale délimitée par le périphérique de Barcelone, les véhicules doivent être enregistrés sur place.
La douloureuse à 350 euros
Avant de partir, il vaut mieux s’informer correctement, rappelle mercredi dans La Matinale Massimo Gonnella, porte-parole du TCS. "Parfois, pour figurer sur leur liste, il suffit de s'enregistrer sur un site dédié. Puis, ils savent de quel véhicule il s'agit, à quelle norme il répond. Cela permet d'éviter des amendes".
A Bruxelles, 353 caméras surveillent en continu l'accès aux régions concernées. En cas de non-respect, l'une d'elles repère rapidement le contrevenant. A son retour, un touriste perdu dans la zone concernée risque donc de trouver une prune de près de 350 euros dans sa boîte aux lettres.
En cas d'infraction, il est toujours possible de se régulariser le lendemain jusqu'à minuit. Il suffit d'acheter le pass journalier en s'enregistrant sur le site dédié, affirme Alice Gérard, responsable du service Low Emission Mobility à Bruxelles. Si le véhicule est accepté, l'autorisation reste gratuite.
Ces contraintes sont également valables pour les voitures électriques. Reste qu'en 2021, seuls 9% des véhicules immatriculés à l’étranger se sont enregistrés sur le site de l’administration bruxelloise.
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Sujet radio: Gaël Klein
Adaptation web: Valentin Jordil/Miroslav Mares