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Zones environnementales, le casse-tête des vacances en voiture

Zone environnementale de Londres. [Keystone - Andy Rain]
Voyages en voiture à l'étranger: des villes ont mis en place des systèmes d'autorisation / La Matinale / 1 min. / le 12 juillet 2023
Autrefois symbole de liberté, les vacances au volant de sa voiture peuvent aujourd'hui se transformer en véritable préoccupation. Depuis plusieurs années, de nombreuses villes européennes mettent en place des zones environnementales. Leur accès n'est autorisé qu'aux véhicules munis d'une autorisation. Ne pas y prendre garde, c’est s’exposer à une forte amende.

Souvent dénommées ZFE comme zones à faibles émissions, elles fleurissent un peu partout en Europe, une quinzaine de pays les ont mises en place. Elles sont destinées à améliorer la qualité de l’air dans les grandes agglomérations. Les critères retenus dépendent de la catégorie, du carburant, de la norme euro du véhicule, mais attention, les modèles diffèrent d’un pays à l’autre.

La plus connue est sans doute la vignette française Crit’Air, qu'il suffit de se procurer sur internet. Elle est payante et obligatoire dans une douzaine de métropoles.

En Espagne, pour pouvoir circuler dans la zone environnementale délimitée par le périphérique de Barcelone, les véhicules doivent être enregistrés sur place.

La douloureuse à 350 euros

Avant de partir, il vaut mieux s’informer correctement, rappelle mercredi dans La Matinale Massimo Gonnella, porte-parole du TCS. "Parfois, pour figurer sur leur liste, il suffit de s'enregistrer sur un site dédié. Puis, ils savent de quel véhicule il s'agit, à quelle norme il répond. Cela permet d'éviter des amendes".

>> Ecouter l'interview de Massimo Gonnella dans La Matinale :

Zones environnementales des villes le casse-tête des touristes véhiculés, itw de Massimo Gonnella, porte-parole TCS. [RTS]RTS
Zones environnementales des villes le casse-tête des touristes véhiculés, itw de Massimo Gonnella, porte-parole TCS / La Matinale / 1 min. / le 12 juillet 2023

A Bruxelles, 353 caméras surveillent en continu l'accès aux régions concernées. En cas de non-respect, l'une d'elles repère rapidement le contrevenant. A son retour, un touriste perdu dans la zone concernée risque donc de trouver une prune de près de 350 euros dans sa boîte aux lettres.

En cas d'infraction, il est toujours possible de se régulariser le lendemain jusqu'à minuit. Il suffit d'acheter le pass journalier en s'enregistrant sur le site dédié, affirme Alice Gérard, responsable du service Low Emission Mobility à Bruxelles. Si le véhicule est accepté, l'autorisation reste gratuite.

>> Ecouter l'interview d'Alice Gérard, responsable du service Low Emission Mobility à Bruxelles :

Zones environnementales, itw d'Alice Gérard du service Low Emission Mobility à Bruxelles. [AFP - Eric Lalmand]AFP - Eric Lalmand
Zones environnementales des villes, itw d'Alice Gérard du service Low Emission Mobility à Bruxelles / La Matinale / 1 min. / le 12 juillet 2023

Ces contraintes sont également valables pour les voitures électriques. Reste qu'en 2021, seuls 9% des véhicules immatriculés à l’étranger se sont enregistrés sur le site de l’administration bruxelloise.

>> Lire aussi : L'idée d'interdire les voitures polluantes dans les centres-villes progresse

Sujet radio: Gaël Klein

Adaptation web: Valentin Jordil/Miroslav Mares

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