L'armée ukrainienne déclare avoir progressé de 1,7 kilomètre en une semaine vers le sud

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La contre-offensive de Kiev, confrontée à la résistance des forces russes, "n'avance pas si vite", a admis vendredi le chef de l'administration présidentielle ukrainienne.

"Si nous voyons que quelque chose ne va pas comme il faut, nous allons le dire. Personne ne va embellir" la situation, a-t-il ajouté, à un petit groupe de médias, dont l'AFP, concédant que les combats étaient difficiles.

Il a par ailleurs assuré que les alliés occidentaux ne mettaient pas la pression sur Kiev à ce sujet. "Il n'y a aucune pression, juste une question: 'comment pouvons-nous encore vous aider?'", a-t-il assuré.

"Tous dans le monde comprennent qu'il est impossible de faire pression sur l'Ukraine", a-t-il encore assuré.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a exhorté la Russie à reconduire l'accord sur le transit des céréales ukrainiennes en Mer Noire, prévenant que dans le cas contraire les pays en développement en paieraient le prix.

"Si Moscou met sa menace à exécution, les pays en développement, y compris ceux de la région, en paieront le prix, notamment sous forme de hausses de prix et d'une aggravation de la pénurie alimentaire", a déclaré Antony Blinken devant la presse à l'issue d'une réunion à Jakarta de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean).

L'Ukraine ne négociera pas avec la Russie tant que les troupes de Moscou seront sur le territoire ukrainien, a affirmé le chef de l'administration présidentielle ukrainienne.

"Même penser à ces négociations n'est possible qu'après que les troupes russes quittent notre territoire", a-t-il déclaré à un petit groupe de médias, dont l'AFP.

"Tout le monde comprend que nous n'allons pas parler aux Russes" avant cela, a-t-il ajouté.

Les combattants du groupe paramilitaire Wagner ont commencé à travailler comme "instructeurs" pour les forces de défense territoriale de la Biélorussie, a annoncé Minsk, trois semaines après la rébellion avortée de Wagner en Russie.

"Les combattants de Wagner jouent le rôle d'instructeurs dans un certain nombre de disciplines militaires", ajoute le ministère biélorusse qui a également publié une vidéo des exercices sur YouTube.

"Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'une expérience très utile pour notre armée", déclare un militaire dans cette vidéo. "Nous n'avons pas participé à des combats depuis la fin de la guerre en Afghanistan", a-t-il ajouté, en référence à l'invasion soviétique de l'Afghanistan en 1979.

"Les Etats-Unis et leurs satellites de l'Otan courent le risque d'une confrontation armée avec la Russie, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques", avertit le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, sur le compte Twitter de l'ambassade russe au Royaume-Uni.

Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a, quant à lui, reproché à Sergueï Lavrov de s'être emporté lors d'une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean), à Djakarta.

"Lavrov m'a répondu de manière très agressive et a expliqué son point de vue, disant que tout est un complot de l'Ouest et que la guerre continuera", a déclaré Josep Borrell, à la presse à l'issue de l'entrevue.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a, quant à lui, affirmé que Sergueï Lavrov n'avait présenté qu'une vision "négative" des choses lors des discussions de Jakarta.

Son intervention n'a été "ni constructive ni productive" et il a offert "une présentation et un agenda totalement négatifs", a dit Antony Blinken.

Les combattants du groupe paramilitaire Wagner ont commencé à travailler comme "instructeurs" pour les forces de défense territoriale de la Biélorussie, a annoncé Minsk vendredi, trois semaines après la rébellion avortée de Wagner en Russie.

"Des sessions d'entraînement avec des unités des troupes territoriales se déroulent près d'Assipovitchi", dans l'est du pays, a indiqué le ministère biélorusse de la Défense.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis vendredi à l'Ukraine un soutien militaire d'un montant d'environ 17 milliards d'euros jusqu'en 2027 pour l'aider à repousser l'invasion russe.

Après les Etats-Unis, l'Allemagne est le deuxième contributeur en matière d'aide militaire pour l'Ukraine, a rappelé le dirigeant allemand, lors de sa traditionnelle conférence de presse d'été à Berlin.

Dans un document du gouvernement allemand publié mercredi, les aides militaires à l'Ukraine se décomposent de la façon suivante: 2 milliards d'euros en 2022, environ 5,4 milliards d'euros cette année et environ 10,5 milliards d'euros jusqu'en 2027.

Le président russe Vladimir Poutine est "d'accord avec moi" sur l'extension de l'accord céréalier en mer Noire qui expire lundi soir, a affirmé vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Le chef de l'Etat turc a précisé avoir échangé avec son homologue russe sans dire quand avait eu lieu cet appel.

Vladimir Poutine souffle le chaud et le froid à quelques jours de la fin de l'accord, qui expire lundi soir à minuit à Istanbul (23h00 en Suisse).

L'armée ukrainienne a progressé dans le cadre de sa contre-offensive de 1,7 kilomètre en une semaine en direction de Melitopol, dans la zone sud du front, a annoncé vendredi un porte-parole militaire, le colonel Mykola Ourchalovitch.

Les forces armées ukrainiennes "continuent de mener des opérations offensives" en direction de Melitopol, une importante ville ukrainienne sous contrôle de la Russie, a précisé ce porte-parole.

Il a encore précisé qu'autour de Kherson, "les forces de défense vont continuer de faire pression sur l'ennemi" via des opérations de reconnaissance et de combat pour "préparer la zone en vue d'actions offensives".

Dans l'est de l'Ukraine, il a précisé que "les unités de la Garde nationale préparent une tête de pont pour étendre leur offensive en direction d'Avdiïvka", où des combats ont été rapportés récemment. Contrôlé par l'Ukraine, Avdiïvka est une ville d'environ 30'000 habitants quasiment accolée à Donetsk, capitale régionale sous contrôle russe.

Le Kremlin a dit vendredi envisager la légalisation des compagnies militaires privées, notamment le groupe Wagner, dont l'existence n'est actuellement toujours pas autorisée par la loi russe.

"Juridiquement, la compagnie militaire privée Wagner n'existe pas et n'a jamais existé, c'est une question à étudier, à examiner davantage", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précisant qu'il s'agit d'une "question assez complexe".

L'armée de l'air ukrainienne a indiqué vendredi avoir abattu 16 drones explosifs sur les 17 lancés par la Russie dans la nuit.

Les mercenaires du groupe paramilitaire russe Wagner ne participent plus "de manière significative" aux opérations de combat en Ukraine, a déclaré le Pentagone, deux semaines après la mutinerie avortée des combattants du groupe.

Les Etats-Unis estiment que "la majorité" des combattants de Wagner sont toujours dans des zones ukrainiennes occupées par la Russie, a-t-il précisé.

Fin juin, le groupe paramilitaire Wagner, qui a joué un rôle clé dans l'offensive de Moscou en Ukraine, a cherché à renverser la direction militaire russe lors d'une révolte éclair.

La mutinerie a pris fin le 24 juin au soir, avec un accord prévoyant le départ en Biélorussie d'Evguéni Prigojine. Ses combattants se sont vus proposer par le président russe Vladimir Poutine de rejoindre les troupes régulières, de partir pour la Biélorussie ou de retourner à la vie civile.

Le coordinateur vidéo de l'Agence France-Presse Arman Soldin, tué dans l'exercice de ses fonctions en Ukraine le 9 mai, a été décoré chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, selon le Journal officiel de vendredi.

Arman Soldin a été tué lors d'une attaque de roquettes Grad russes dans l'est de l'Ukraine, près de la ville assiégée de Bakhmout. Il avait 32 ans.

Il faisait partie d'une équipe de cinq reporters de l'AFP qui accompagnaient des soldats ukrainiens sur le front le plus actif, près du village de Tchassiv Iar.

La Légion d'honneur, décernée du vivant des élus ou à titre posthume, récompense militaires comme civils pour services rendus à la Nation et mérites éminents. Elle a été instaurée par Napoléon Bonaparte en 1802 et comporte cinq grades, de chevalier à Grande-Croix.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré dans un entretien au journal Kommersant publié jeudi soir qu'il avait proposé aux mercenaires du groupe paramilitaire Wagner de continuer à combattre ensemble, en dépit de leur tentative de mutinerie, laissant entendre qu'il les aurait intégrés à l'armée russe.

Cette proposition, a-t-il indiqué, est l'une de celles qu'il a formulées fin juin lors d'une réunion au Kremlin avec le fondateur de Wagner, Evguéni Prigojine, et plus d'une trentaine de soldats du groupe, cinq jours après leur mutinerie avortée vers Moscou.

D'après le journal, Vladimir Poutine a offert à cette occasion à Evguéni Prigojine et ses soldats des options pour le futur, dont celle de continuer à combattre pendant seize mois sous le même commandement.

Se battre sous le commandement de Poutine

"Tous ces soldats auraient pu se rassembler en un même lieu et continuer de servir", a dit le président russe, selon les propos rapportés par Kommersant. "Et rien n'aurait changé".

Il a laissé entendre que les combattants de Wagner auraient été rattachés à l'armée russe, dont il est le commandant en chef, sans l'indiquer précisément. Vladimir Poutine a indiqué que Evguéni Prigojine avait toutefois exprimé son opposition.

"Non, les garçons ne vont pas accepter une telle décision", a dit le fondateur de Wagner au chef du Kremlin,selon la conversation rapportée par ce dernier à Kommersant. Vladimir Poutine a déclaré qu'il appartenait au Parlement et au gouvernement de décider d'un cadre légal pour les armées privées, ajoutant qu'il était impossible que Wagner perdure en l'état.

Le président russe Vladimir Poutine a jugé que "pas une seule" des demandes russes avait été prise en compte au cours des négociations en vue de prolonger l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes qui expire le 17 juillet.

"Je tiens à souligner que rien n'a été fait, rien du tout", a-t-il insisté. Signée en juillet 2022 à Istanbul avec la Russie et l'Ukraine sous l'égide de la Turquie et des Nations unies, l'Initiative sur les céréales en mer Noire a permis d'exporter près de 33'000 tonnes de céréales d'Ukraine malgré la guerre.

Vladimir Poutine a affirmé qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan aggraverait les tensions internationales.

"Je suis certain que cela n'améliorera pas la sécurité de l'Ukraine et que, d'une manière générale, cela rendra le monde beaucoup plus vulnérable et mènera à des tensions supplémentaires sur la scène internationale", a déclaré Vladimir Poutine.

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Le président russe Vladimir Poutine a assuré que l'impact des missiles occidentaux dans le conflit en Ukraine n'était "pas déterminant".

"Ils causent certes des dégâts, mais rien de déterminant ne se produit dans les zones de combat où ils ont été utilisés. Il en va de même pour les chars de fabrication étrangère", a déclaré le président Poutine à la télévision publique.

Joe Biden a ironisé sur les risques d'élimination du chef du groupe paramilitaire russe Wagner Evguéni Prigojine, après sa mutinerie avortée du mois dernier, jugeant qu'il devrait faire "attention à ce qu'il mange".

"Dieu seul sait ce qu'il va faire. Je ne suis même pas sûr du lieu où il se trouve et quels sont ses contacts. A sa place, je ferais attention à ce que je mange. Je surveillerais le menu", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Helsinki.

L'Ukraine deviendra membre de l'Otan, mais pas tant que la guerre avec la Russie fait rage, a assuré jeudi le président américain Joe Biden, lors d'une conférence de presse à Helsinki.

"La question n'est pas de savoir s'ils doivent ou non adhérer à l'Otan, [mais] quand ils pourront adhérer, et ils adhéreront à l'Otan", a promis Joe Biden, au lendemain d'un sommet de l'Alliance atlantique à Vilnius, où aucun calendrier pour une telle adhésion n'a été présenté.

Le président russe Vladimir Poutine "a déjà perdu la guerre" en Ukraine, a affirmé jeudi son homologue américain. Joe Biden a ajouté s'attendre à ce que la contre-offensive ukrainienne pousse Moscou à négocier.

"Poutine a déjà perdu la guerre", a déclaré Joe Biden lors d'une conférence de presse à Helsinki. "Il n'y a pas de possibilité pour lui de gagner la guerre en Ukraine."

Le président américain a dit s'attendre à ce que la contre-offensive ukrainienne mène à des négociations avec la Russie, précisant qu'il ne pensait pas que la guerre durerait plusieurs années.

"J'espère, et c'est mon attente, que l'Ukraine fera des progrès significatifs dans son offensive et que cela débouchera sur un règlement négocié à un moment ou à un autre", a affirmé Joe Biden.

Une partie des bombes à sous-munitions que les Etats-Unis ont promis la semaine dernière de fournir à l'armée ukrainienne sont arrivées à destination, a annoncé jeudi le général Oleksandr Tarnavsky, commandant du secteur militaire de Tavria, dans un entretien accordé à CNN.

"Nous venons de les recevoir. Nous ne les avons pas encore utilisées, mais elles peuvent changer radicalement [la donne]", a-t-il déclaré. "L'ennemi comprend également qu'en obtenant ces munitions, nous aurons un avantage. L'ennemi abandonnera la partie du terrain où il est possible d'utiliser ces munitions."

Zones d'utilisation à définir

Les zones où ces munitions pourront être utilisées seront définies par l'état-major, a précisé l'officier, ajoutant qu'elles ne pourraient l'être dans les secteurs densément peuplés, même s'ils sont occupés par des troupes russes.

"Les Russes pensent que nous allons les utiliser sur toutes les zones du front. C'est tout à fait faux, mais ils sont très inquiets", a-t-il ajouté.

Craintes pour les civils

Washington a donné son aval vendredi à la livraison de ces armes controversées en raison des risques qu'elles font courir longtemps après leur utilisation.

Une centaine de pays ont ratifié la Convention sur les armes à sous-munitions, qui en interdit l'utilisation, la production et le stockage. Les Etats-Unis, la Russie et l'Ukraine ne figurent pas parmi les signataires.

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Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, a rencontré le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, en marge d'une réunion de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) à Djakarta.

"Les deux parties devraient (…) renforcer la communication et la coordination stratégiques", déclare Wang Yi, dans un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.

Elles "se soutiennent fermement dans la sauvegarde de leurs intérêts légitimes et adhèrent à la voie de la coexistence harmonieuse et du développement gagnant-gagnant", a-t-il poursuivi, ajoutant que la Chine et la Russie allaient "se prémunir contre les ingérences extérieures" et soutenir l'ASEAN pour saisir "la bonne direction de la coopération en Asie de l'Est et maintenir (…) la stabilité dans la région".

"Nous avons de plus en plus de domaines où les intérêts et les projets convergent. J'envisage donc la suite avec optimisme", a quant à lui affirmé Sergueï Lavrov, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

Des bombardements nocturnes ont fait au moins quatre blessés à Kiev, où des explosions ont été entendues dans plusieurs quartiers pour la troisième nuit de suite, rapportent les autorités.

Par ailleurs, une personne a trouvé la mort dans l'incendie d'un bâtiment résidentiel, sans lien avec les bombardements, selon le maire de la capitale.

"Dans le quartier de Podilsky, en combattant l'incendie d'un immeuble d'habitation, le corps d'une personne décédée a été découvert", a déclaré Vitali Klitschko sur Telegram.

Les services de secours ont répondu à des appels dans les quartiers de Solomiansky, Chevtchenkivsky, Podilsky et Darnytsky à la suite d'"explosions dans la capitale", a déclaré Vitali Klitschko.

Deux personnes ont été blessées dans le quartier de Darnytsky "à la suite de la chute de débris", a déclaré le chef de l'administration militaire de Kiev, sur Telegram.

Selon le maire, deux personnes blessées dans le même quartier ont été "hospitalisées", mais on ignore s'il s'agit des mêmes victimes. Deux autres, dans le quartier de Chevtchenkivsky, ont été soignées sur place, a-t-il ajouté.

Les avions de combat F-16 livrés à l'Ukraine seront considérés par Moscou comme une menace "nucléaire", a mis en garde le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Nous allons considérer le seul fait que les forces armées ukrainiennes aient de tels systèmes comme une menace de la part de l'Occident dans le domaine du nucléaire", a affirmé Sergueï Lavrov, dans un entretien avec le journal en ligne Lenta.ru, citée par le ministère russe des Affaires étrangères.

"La Russie ne peut ignorer la capacité de ces appareils à transporter des charges nucléaires", a souligné le chef de la diplomatie russe, assurant que Moscou en avait averti les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.

"Les Etats-Unis et leurs satellites de l'Otan créent des risques d'un affrontement armé direct avec la Russie et cela risque d'entraîner des conséquences catastrophiques", a relevé le ministre russe.

En mai, les Etats-Unis, qui ont longtemps refusé de livrer des avions de chasse pour éviter une aggravation du conflit, ont donné leur feu vert pour autoriser la livraison de F-16 que Kiev réclamait inlassablement. Le calendrier de livraison de ces avions de fabrication américaine et leur nombre ne sont à ce stade pas arrêtés.

Le sommet de l'Otan s'est terminé mercredi à Vilnius, en Lituanie. En réaction, Moscou a déclaré que Kiev n'avait rien obtenu de concret de la part des membres de l'organisation transatlantique et que la livraison de missiles à longue portée, annoncée par la France, entraînerait la mise en place de contre-mesures. Lesquelles? Cela reste un mystère.

>> Ecouter les explications de Jean-Didier Revoin dans La Matinale :

Walsh - Susan

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L'Ukraine a affirmé avoir abattu 20 drones russes et deux missiles de croisière au cours d'une troisième nuit consécutive d'attaques dirigées, entre autres, contre sa capitale Kiev.

"Nous avons mené avec succès une opération de défense aérienne", a déclaré le porte-parole de l'armée de l'air Youriï Ignat. "Vingt drones Shahed ont été détruits, tous ceux qui volaient ont été abattus. Deux missiles de croisière Kalibr ont aussi été détruits", a-t-il précisé.

Une frappe nocturne sur Kiev a fait au moins un mort et plusieurs blessés, rapporte ce jeudi le maire de la capitale Vitali Klitschko. Dans le quartier de Podillsky, en combattant l'incendie d'un immeuble d'habitation, le corps d'une personne décédée a été découvert, a-t-il déclaré sur Telegram.

Les unités ukrainiennes chargées de la défense antiaérienne repoussaient jeudi, pour la troisième nuit consécutive, une attaque de drones lancée contre Kiev, alors que les services d'urgence enquêtaient sur la chute de débris et des explosions entendues dans trois quartiers de la capitale, ont annoncé des responsables.

Des explosions ont été entendues ailleurs en Ukraine, notamment dans les régions de Khmelnitskyi, dans l'ouest, de Mykolaïv, dans le sud, et de Zaporijjia, dans le sud-est.

>> Retour sur la journée de samedi : Le groupe Wagner commence son retrait de Russie après la volte-face de son chef