Cette offre du gouvernement grec concerne le printemps ou l'automne de l'année prochaine, a affirmé Kyriakos Mitsotakis dans un entretien avec la chaîne britannique de télévision ITV.
En pleine canicule, un incendie, déclenché le 18 juillet et attisé par des vents forts, a ravagé en dix jours près de 17'770 hectares dans le sud de Rhodes, une île située dans la mer Egée, selon l'observatoire européen Copernicus (EMS).
Environ 20'000 personnes avaient dû être évacuées, selon Athènes. Le groupe allemand TUI, le numéro un mondial du tourisme, et la compagnie aérienne britannique Jet2 avaient suspendu leurs vols à destination de Rhodes avant d'y acheminer leurs appareils à vide pour évacuer les touristes affectés.
"Rhodes is safe"
Craignant des répercussions sur ce secteur moteur de l'économie de leur pays, les voyagistes grecs ont récemment entamé sur les réseaux sociaux une campagne intitulée "Rhodes is safe" - soit "Rhodes est une destination sûre" - pour inciter à visiter l'île. "Rhodes est aujourd'hui plus accueillante que jamais, elle est revenue à la normale", a assuré Kyriakos Mitsotakis sur ITV.
La Grèce a connu fin juillet la plus grande vague de chaleur pour un mois de juillet avec des températures de plus de 40 degrés dans de nombreux endroits, a assuré l'Observatoire national d'Athènes.
De multiples incendies se sont déclarés par conséquent, en particulier sur une autre île très touristique, Corfou, d'où quelque 2500 personnes avaient dû être évacuée.
>> Lire aussi : Les incendies en Grèce "sous contrôle" mais de nouveaux feux déclarés
ats/mera