L'ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan condamné à trois ans de prison pour corruption
"La police a arrêté Imran Khan à son domicile", a précisé son avocat Intezar Panjotha. "Nous allons déposer une requête contre cette décision auprès de la Haute Cour", a-t-il ajouté.
Le parti politique d'Imran Khan, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI, Mouvement du Pakistan pour la justice) a annoncé dans un communiqué avoir déjà déposé un recours auprès de la Cour suprême.
Les médias locaux et un témoin de l'agence Reuters ont rapporté la présence de la police encerclant la résidence d'Imran Khan à Lahore peu après l'annonce du jugement.
Vente illégale de cadeaux d'Etat
Imran Khan était accusé de vente illégale de cadeaux d'Etat reçus lors de visites à l'étranger durant son mandat de Premier ministre entre 2018 et 2022, pour une valeur de plus de 140 millions de roupies pakistanaises (environ 430'000 francs).
L'ancien Premier ministre et ex-joueur vedette de l'équipe nationale de cricket de 70 ans a nié tout acte répréhensible. En mai dernier, il avait déjà été arrêté et détenu plusieurs jours dans le cadre d'une affaire distincte, suscitant une vive agitation politique et de violentes manifestations.
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Appel au calme
Peu après son arrestation, Imran Khan a exhorté dans un message enregistré ses partisans à rester calmes. "Mon arrestation était attendue et j'ai enregistré ce message à l'avance [...]. Je veux que les membres de mon parti restent pacifiques, inébranlables et forts", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur son compte X (ex-Twitter).
Agences/vic