Il s'agit notamment de débattre des stratégies communes pour lutter contre la déforestation et promouvoir le développement durable dans cette vaste région qui abrite environ 10% de la biodiversité de la planète.
Le sommet, qui se poursuivra jusqu'à mercredi, rassemble des représentants des huit pays membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), créée en 1995 pour protéger la forêt tropicale.
Le président de gauche du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, reçoit ses homologues de la Bolivie, de la Colombie, du Guyana, du Pérou et du Venezuela, tandis que l'Equateur et le Suriname sont représentés par des ministres.
Organisation de la COP30 en 2025
"Il faut préserver l'Amazonie, non pas comme un sanctuaire, mais comme une source d'apprentissage pour les scientifiques du monde entier, afin de trouver des moyens de préserver la forêt tout en créant de la richesse, en permettant à ceux qui vivent ici de vivre dignement", a déclaré Lula lundi, lors d'une cérémonie officielle à Santarem, une autre ville amazonienne.
Le sommet à Belém fait également office de répétition générale pour cette cité portuaire de 1,3 million d'habitants qui accueillera en 2025 la conférence de l'ONU sur le Climat COP30.
"Nous ne pouvons pas permettre que l'Amazonie atteigne le point de non-retour", a déclaré de son côté à Belém Marina Silva, ministre de l'Environnement du Brésil.
Si ce point de non-retour était atteint, l'Amazonie émettrait plus de carbone qu'elle n'en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète.
Une déclaration commune pour préserver la forêt
La publication d'une déclaration commune est prévue pour sceller les engagements des pays-membres de l'OTCA.
La "Déclaration de Belém" a été "négociée par les huit pays en un temps record, un peu plus d'un mois", a expliqué lundi Mauro Vieira, ministre des Affaires étrangères du Brésil.
Elle stipule les "nouveaux objectifs et les nouvelles taches" à accomplir pour préserver la plus grande forêt tropicale de la planète. L'un des principaux défis sera de trouver un plan d'action commun pour éradiquer la déforestation illégale.
Les terres déboisées sont souvent transformées en pâturage pour le bétail, mais la destruction est également causée par des orpailleurs et des trafiquants de bois.
De retour au pouvoir depuis janvier, Lula s'est engagé à mettre un terme d'ici 2030 à la déforestation, qui a fortement augmenté sous le mandat de son prédécesseur Jair Bolsonaro. Le Brésil abrite 60% de la forêt amazonienne.
afp/ther