Dans le classement de Shanghai, Harvard toujours en tête et l'EPFZ vingtième

Comme l'an dernier, les établissements anglo-saxons s'imposent aux dix premières places: huit universités américaines – Harvard, Stanford, MIT, Berkeley, Princeton, Columbia, CalTech, Chicago – et deux britanniques – Cambridge, Oxford – occupent le haut de l'édition 2023 de ce classement mondial des meilleurs établissements d'enseignement supérieur, réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.

A la 15e place, l'université française de Paris-Saclay est le premier établissement de l'Europe continentale du classement, et gagne une place par rapport à l'édition 2022. L'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ/ETH) est la deuxième haute école non anglo-saxonne, avec son 20e rang.

Universités romandes en progression

L'Université de Genève progresse de treize rangs et se classe désormais 49e, avec une place au 19e rang pour son département de physique. L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) entre dans le Top 100 et se place au 54e rang. L'Université de Zurich reste à la 59e place, au même rang que celle de Munich, du King's College de Londres et de la Technical University of Munich. L'Université de de Bâle est 81e (+2).

Les Universités de Berne et de Lausanne se trouvent dans la catégorie allant de la 101e à la 150e place. Celles de la Suisse italienne et de Fribourg apparaissent quant à elles dans la catégorie 501-600e places.

Outre Paris-Saclay, la France, elle, conserve au total quatre établissements parmi les 100 meilleurs mondiaux, avec également l'université Paris Sciences Lettres (41e) –qui regroupe différents établissements du supérieur dont l'Ecole Normale Supérieure (ENS) –, Sorbonne Université (46e) et l'Université Paris Cité (69e).

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Keystone - Salvatore Di Nolfi

Six critères

Depuis 2003, le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields – considérées comme le Nobel des mathématiques – parmi les étudiantes et étudiants diplômés et le corps professoral, le nombre de chercheuses et chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues Science et Nature.

Des critères, essentiellement fondés sur la recherche et pas sur la formation, qui alimentent une partie des critiques sur ce classement. Comme pour les éditions précédentes, plus de 2500 établissements ont été examinés pour établir un classement des 1000 premiers.

ats/kkub/sjaq