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Face aux incendies, les évacuations se poursuivent en Grèce

En Grèce, les pompiers combattent de gros incendies sur de multiples fronts
En Grèce, les pompiers combattent de gros incendies sur de multiples fronts / 19h30 / 2 min. / le 23 août 2023
La Grèce redouble d'efforts face à une nouvelle vague d'incendies. Vingt personnes, dont 18 migrants, ont perdu la vie depuis lundi et les évacuations se poursuivent. Malgré une légère baisse de l'intensité des vents, la nuit de mardi à mercredi a été extrêmement difficile.

Toute la nuit, le feu n'a fait que gagner du terrain sur tous les fronts. Les Canadair, qui livrent un combat acharné contre les flammes ans tout le pays, n'ont pu reprendre leur travail qu'à l'aube. "La situation est sans précédent et les conditions météorologiques extrêmes", affirment les pompiers sur place.

Evacuations

Dans la nuit de mardi à mercredi, une maison de retraite dans la banlieue d'Athènes a été évacuée, de peur que les émanations de fumée des incendies n'affectent les personnes âgées. Toute la ville sent désormais le bois brûlé. Par endroits, la cendre tapisse les balcons et d'épaisses fumées se dessinent au loin.

Les évacuations des faubourgs à l'ouest de la ville ont continué dans une panique indescriptible, qui n'est pas sans rappeler celle des évacuations sur l'île de Rhodes en juillet dernier.

Le 18 juillet, un incendie attisé par des vents violents avait ravagé près de 17'770 hectares en dix jours dans le sud de l'île touristique très prisée. Environ 20'000 personnes, principalement des touristes, avaient dû être évacuées.

>> Relire : Trois morts dans les incendies sur les îles grecques, où les évacuations se poursuivent

Matériel dépassé

Les pompiers grecs livrent un combat acharné contre les flammes avec du matériel largement dépassé. Près de 85% des véhicules ont plus de dix ans, alors que les Canadair, en nombre insuffisant, qui survolent les incendies, sont vieux.

L'opposition fustige les conservateurs au pouvoir de n'avoir pas engagé un seul pompier cette année ou les années précédentes, alors qu'il en faudrait 4500 de plus pour faire face à la situation qui ne cesse d'empirer.

Angélique Kourounis/edel

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