La prison géante de Tecoluca est devenue réalité au début de l'année 2023 sous l'impulsion du président Nayib Bukele, qui a déclaré une "guerre" sans merci aux bandes criminelles.
Le bâtiment accueille 12'000 détenus, pour la plupart soupçonnés d'appartenir aux redoutées "maras", ces bandes criminelles qui sévissent dans le pays.
Conditions jugées "dignes"
Certains d'entre eux ont pu exprimer leurs doléances lundi lors d'une visite du commissaire aux droits de l'Homme du gouvernement Andrés Guzman.
"Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais nous nous en sortons bien", assure ce dernier, estimant que les conditions d'enfermement sont "dignes".
Les organisations de défense des droits humains tirent pourtant la sonnette d'alarme. L'ONG Cristosal a dénoncé 174 décès de détenus dans le pays à l'occasion du premier anniversaire du régime d'exception décrété en mars 2022. L'ONU a demandé une enquête.
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afp/doe