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Deuxième rentrée scolaire pour l'Ukraine depuis le début de la guerre

- Plus de 3,6 millions d'enfants ukrainiens ont effectué leur rentrée des classes vendredi, la deuxième depuis le début de la guerre déclenchée par la Russie. Alors que plus de 3000 écoles ont été détruites, nombre d'entre eux doivent suivre les cours dans des abris. La police ukrainienne a par ailleurs fait état d'alerte à la bombe dans des écoles de Kiev.

- L'Ukraine a affirmé avoir mené cette semaine une attaque de drones contre un aéroport russe à partir du territoire russe, une première, Kiev s'efforçant de porter les hostilités jusqu'en Russie en pleine contre-offensive pour libérer les zones occupées.

- L'Ukraine a annoncé que deux nouveaux cargos avaient quitté un port du sud de son territoire et naviguaient en mer Noire dans un couloir maritime établi par Kiev, malgré les menaces russes de représailles contre ces bateaux.

Suivi assuré par RTSinfo

19h15

La Biélorussie accuse un hélicoptère militaire polonais d'avoir violé sa frontière

La Biélorussie a accusé vendredi, vidéo à l'appui, un hélicoptère militaire de la Pologne, pays membre de l'Otan, d'avoir violé sa frontière aérienne "à très basse altitude", soit à 1200 mètres. "La partie polonaise a été informée de cet incident", ont indiqué les gardes-frontières sur Telegram.

Le ministère biélorusse des Affaires étrangères a dit avoir convoqué le chargé d'affaires polonais et ordonné une enquête sur les circonstances de l'incident.

18h45

Tollé autour de l'invitation des ambassadeurs russe et biélorusse à la cérémonie des Nobel

Aux antipodes des "valeurs d'Alfred Nobel": l'invitation des ambassadeurs russe et biélorusse à la prochaine cérémonie de remise des prix Nobel à Stockholm a suscité une vaste réprobation, du Premier ministre suédois jusqu'à Kiev.

La Fondation Nobel, qui organise la remise des prix et un grandiose dîner de gala dans la capitale suédoise, a annoncé jeudi qu'elle inviterait cette année à la cérémonie tous les ambassadeurs des pays présents en Suède et en Norvège, pour favoriser le dialogue en faveur de la paix.

L'an dernier, elle avait décidé de ne pas convier les deux ambassadeurs en raison de la guerre en Ukraine, ainsi que l'ambassadeur iranien à cause de la répression du mouvement de protestation. Tous trois sont conviés cette année.

"Sentiment accru d'impunité"

"Tant que des millions d'Ukrainiens continueront de souffrir d'une guerre qu'ils n'ont pas provoquée et que le pouvoir russe n'est pas puni pour ses crimes, nous appelons le comité Nobel à soutenir les efforts pour isoler la Russie et la Biélorussie", a réagi le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko, sur Facebook.

Pour lui, cette invitation va susciter "un sentiment accru d'impunité" du pouvoir russe.

La cheffe de file de l'opposition biélorusse en exil, Svetlana Tikhanovkaïa, a appelé la Fondation Nobel à faire marche arrière. Dirigé d'une main de fer par Alexandre Loukachenko depuis 1994, la Biélorussie est un proche allié de Moscou.

16h50

En Crimée, rentrée des classes sous drapeau russe

Ce vendredi, c’est l’heure de la rentrée aussi à Sébastopol, en Crimée, territoire annexé par la Russie en 2014.

Deux millions d'élèves de première année font leurs premiers pas en classe dans tout le pays. Cette année, un certain nombre de changements ont été apportés au programme scolaire, comme la mise à jour des manuels d'histoire pour les lycéens russes.

Le nouvel ouvrage, édité par le ministère de l'éducation russe, contient un chapitre sur "l'opération militaire spéciale" en Ukraine, comme l'appelle le Kremlin, mais aussi une réécriture des décennies précédentes qui met en avant la puissance soviétique et russe, et dépeint la Russie comme étant assiégée par l'Occident qui voudrait détruire le pays.

>> Lire aussi : En Russie, la propagande sur la guerre en Ukraine s'immisce dans les manuels scolaires

Le manuel est critiqué pour sa partialité, la déformation des événements de l'ère stalinienne et la critique excessive des libertés civiles.

Les parents de l'école de Sébastopol se félicitent pourtant des changements apportés. "Il est très important pour nous que le nouveau manuel reflète les événements tels qu’ils ont vraiment eu lieu", assure une mère d’élève interrogée sur place.

>> Les images de la rentrée à Sébastopol :

Rentrée des classes sous drapeau russe à Sébastopol, en Crimée
Rentrée des classes sous drapeau russe à Sébastopol, en Crimée / L'actu en vidéo / 1 min. / le 1 septembre 2023

16h00

La Russie "invincible" comme lors de la Deuxième Guerre mondiale

La Russie est "invincible" aujourd'hui comme elle l'était pendant la Deuxième Guerre mondiale, a lancé vendredi Vladimir Poutine au cours d'une rencontre avec des adolescents à l'occasion de la rentrée des classes. "J'ai compris pourquoi nous avons gagné pendant la Grande guerre patriotique: vaincre un peuple avec une tel état d'esprit est impossible", a-t-il poursuivi dans un discours retransmis à la télévision.

Pour rappel, depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, le président russe établit régulièrement des parallèles entre la guerre contre l'Allemagne nazie et l'offensive qu'il a déclenchée en Ukraine.

15h00

La Russie dit s'être emparée de "positions clés sur des hauteurs"

La Russie a affirmé vendredi s'être emparée de "positions clés sur des hauteurs" près de la ville de Koupiansk dans l'est de l'Ukraine, un secteur du front sur lequel ses troupes sont à l'offensive depuis plusieurs semaines.

"La position tactique des unités du groupement de troupes ouest a été améliorée par la prise de bastions ennemis", a précisé le ministère russe de la Défense sur Telegram.

La Russie a déployé d'importants moyens pour reprendre la main sur le secteur de Koupiansk reconquis par l'Ukraine l'an dernier. Selon le porte-parole du commandement est de l'armée ukrainienne, 45'000 de ses soldats y sont massés.

Plus tôt dans la journée, les autorités régionales ukrainiennes avaient fait état de frappes sur les localités de Borova, Koupiansk et Kislivka, "soumises à des attaques d'artillerie et de mortier".

14h10

Erdogan attendu lundi en Russie

Le Kremlin a annoncé que Vladimir Poutine allait recevoir lundi à Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie, son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. "Les pourparlers auront lieu à la mi-journée", a déclaré le porte-parole de la présidence russe sans donner plus de détails sur les thématiques que les deux dirigeants allaient aborder.

Cette rencontre constituera une rare visite en Russie d'un dirigeant du G20 depuis le début de l'invasion russe en février 2022, après celle du président chinois Xi Jinping à Moscou en mars dernier.

12h40

"Pas de paix durable en Ukraine" sans retrait russe de la Crimée, estime Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prévenu qu'il ne pourrait y avoir de "paix durable en Ukraine, ni même en Europe" tant que la Russie ne se retirerait pas de la Crimée, du Donbass et d'autres territoires occupés dans son pays.

"La Crimée, une péninsule qui attirait les touristes et les entreprises, est aujourd'hui un territoire occupé et militarisé qui ne peut pas se développer", a-t-il déploré durant une vidéoconférence au forum économique The European House - Ambrosetti à Cernobbio, en Italie.

"Regardez ce qui s'est passé en Crimée. L'occupation a-t-elle apporté la civilisation, le tourisme, les affaires? Rien de tout cela", a estimé Volodymyr Zelensky.

"L'Ukraine et tous les autres pays qui respectent le droit international ne reconnaissent pas" l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et "les entreprises non plus", a-t-il déclaré avant d'appeler Moscou à retirer ses troupes.

"Nous n'avons jamais douté du soutien fondamental de l'Italie à l'Ukraine", a par ailleurs souligné le président ukrainien, remerciant Rome de son aide.

"C'est le moment de prendre des décisions fortes pour notre sécurité, la sécurité de l'Europe et la sécurité mondiale", a-t-il lancé devant un parterre d'entrepreneurs réunis jusqu'à dimanche sur les rives du lac de Côme, dans le nord.

12h30

L'Ukraine annonce que deux cargos ont quitté un port du sud et naviguent en mer Noire

L'Ukraine a annoncé vendredi que deux nouveaux cargos avaient quitté un port du sud de son territoire et naviguaient en mer Noire dans un couloir maritime établi par Kiev, malgré les menaces russes de représailles contre ces bateaux.

"Les vraquiers Anna-Theresa (battant pavillon du Liberia) et Ocean Courtesy (Îles Marshall) ont quitté le port de Pivdennyi et empruntent le couloir", a déclaré sur X, anciennement Twitter, le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandre Koubrakov.

11h45

Alertes à la bombe dans les écoles lors de la rentrée ukrainienne

La police ukrainienne a fait état d'alertes à la bombe dans des écoles de Kiev, au premier jour de la rentrée scolaire en Ukraine, affirmant inspecter les établissements sans pour autant procéder à des évacuations générales.

"Nous avons reçu des informations sur la présence de bombes dans les écoles de Kiev (...) Tous les établissements d'enseignement sont contrôlés par les forces de la police" de la capitale ukrainienne, a-t-elle dit sur Telegram.

11h30

L'Ukraine revendique une attaque de drones lancée depuis le sol russe

L'Ukraine a affirmé avoir mené cette semaine une attaque de drones contre un aéroport russe à partir du territoire russe.

Dans la nuit de mardi à mercredi, des drones ukrainiens avaient visé l'aéroport de Pskov, une ville russe située à proximité de la frontière de l'Estonie, de la Lettonie et du Bélarus, à près de 700 kilomètres de l'Ukraine.

"Les drones utilisés pour attaquer la base aérienne de Kresty à Pskov on été lancés de l'intérieur de la Russie", a assuré le chef du renseignement militaire Kyrylo Boudanov sur Telegram.

C'est la première fois que Kiev reconnaît opérer à l'intérieur du territoire russe, où se sont produits non seulement de multiples frappes de drones mais aussi des actes de sabotage présumés, en plus d'incursions armées par des combattants russes pro-ukrainiens.

"Nous opérons du territoire de la Russie", a insisté Kyrylo Boudanov auprès de la publication The War Zone, à laquelle il a accordé un entretien. Selon cette publication, le responsable militaire n'a pas voulu dire si l'attaque de Pskov avait été effectuée par ses hommes ou par des Russes agissant pour le compte des Ukrainiens.

Le Kremlin a lui refusé de commenter cette revendication, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov estimant qu'il s'agissait d'"une prérogative de nos militaires".

10h00

Deuxième rentrée scolaire pour l'Ukraine depuis le début de la guerre

Plus de 3,6 millions d'enfants ukrainiens, dont 400'000 déplacés à l'étranger, font leur rentrée des classes vendredi. Il s'agit de la deuxième depuis la guerre déclenchée par la Russie, selon des chiffres fournis par la présidence ukrainienne.

Plus de 3,6 millions d'enfants ukrainiens, dont 400'000 déplacés à l'étranger, font leur rentrée des classes vendredi. [NurPhoto via AFP - Maxym Marusenko]
Plus de 3,6 millions d'enfants ukrainiens, dont 400'000 déplacés à l'étranger, font leur rentrée des classes vendredi. [NurPhoto via AFP - Maxym Marusenko]

Les cours seront dispensés en présentiel pour 44,9% des élèves, à distance pour 24,4% d'entre eux et selon un système mixte pour 30,7%, a détaillé le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.

Selon lui, 3750 écoles ont été détruites "par les missiles et les bombes russes" depuis le début du conflit en février 2022.

Si les combats se déroulent dans l'est et le sud du pays, les grandes villes éloignées de la ligne de front subissent néanmoins régulièrement des frappes russes de missiles ou des drones explosifs.

Dans certaines grandes villes, des abris sous-terrains ont été aménagés afin de permettre aux enseignants de poursuivre leurs cours en cas d'alertes aériennes avertissant de possibles bombardements.

"Les écoliers et les enseignants sont obligés de s'adapter à ces réalités", a déclaré le commandant en chef de l'armée ukrainienne Valery Zaloujny, aussi sur Telegram.

"Mais l'essentiel est que nos enfants étudient (...) Parce que la connaissance et la culture sont ce qui nous distingue de l'ennemi. Ce sont les piliers sur lesquels repose le front d'aujourd'hui et sur lequel se construira l'avenir de notre pays", a-t-il assuré.

>> Réécouter le reportage de Maurine Mercier dans La Matinale :

Une école détruite par un bombardement russe à Pokrovsk, en novembre 2022. [Keystone]Keystone
La rentrée scolaire en Ukraine / La Matinale / 4 min. / le 31 août 2023

>> Lire aussi : Le calvaire de la rentrée scolaire pour les mères ukrainiennes dont le conjoint est mort à la guerre

09h10

Le groupe britannique de défense BAE s'implante en Ukraine

Le groupe britannique de défense et d'aérospatiale BAE Systems, qui dit avoir déjà fabriqué "une grande partie des équipements fournis" par les gouvernements soutenant l'Ukraine, annonce s'implanter directement dans le pays auquel elle espère fournir des armes légères.

BAE "a créé une entité juridique locale et signé des accords avec le gouvernement ukrainien pour accroître le soutien de l'entreprise aux forces armées ukrainiennes et pour explorer la fourniture d'armes légères à l'Ukraine", a annoncé le groupe.

L'entreprise précise qu'un accord avec le gouvernement ukrainien pourrait notamment à terme "faciliter la production de canons légers de 105 mm dans le pays" et qu'en collaboration avec les pays de l'Otan voisins elle fournit déjà "soutien, formation et réparations aux forces armées ukrainiennes".

BAE Systems avait annoncé début août un carnet de commandes record et des bénéfices semestriels en hausse de 57%, "dans un environnement de menace mondiale élevée" qui se traduit par une hausse des dépenses militaires des Etats.

Le groupe, qui avait déjà vu son carnet de commandes propulsé à un sommet l'an dernier dans la foulée du début de la guerre en Ukraine, a vu celui-ci atteindre un nouveau record, à 66,2 milliards de livres.

05h00

Nouvelle attaque de drones déjouée selon Moscou

La Russie a déjoué une nouvelle attaque nocturne de drone dans la région de Moscou, a affirmé le maire de la capitale russe, qui n'a pas fait état de victimes ni de dégâts.

"Il n'y a pas eu de blessés ni de dégâts, selon de premières informations", a ajouté l'élu, ajoutant que les services d'urgence se trouvaient sur place.

Dans la région de Koursk, frontalière de l'Ukraine, le gouverneur Roman Starovoyt a quant à lui rapporté sur Telegram que "deux drones ukrainiens" avaient ciblé la ville de Kourtchatov, endommageant un bâtiment administratif et un immeuble résidentiel sans fournir davantage d'informations.

Un drone ukrainien a par ailleurs été abattu dans la région de Briansk, également limitrophe du territoire ukrainien, sans faire de victimes ni de dégâts, a rapporté le gouverneur Alexandre Bogomaz jeudi tard dans la soirée sur le même réseau social.

19h00

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