"Il faut garder à l'esprit que ce qui tient lieu aujourd'hui d'Etats en Afrique sont des entités politiques qui ont une histoire très particulière. L'expérience de la colonisation a été très marquante puis il y a eu les indépendances. Les Etats africains sont relativement jeunes. Donc ces renversements sont une étape dans une trajectoire de construction de l'Etat", estime le spécialiste.
La pauvreté offre un terreau propice au soutien populaire des coups d’Etat.
Certains contextes sont cependant plus propices que d'autres à ces putschs: "La grande pauvreté, un environnement de violence structurelle où l'Etat est incapable de fournir aux populations les besoins fondamentaux; santé, éducation, sécurité…". Et de citer le Niger en exemple, l'un des pays les plus pauvres du monde.
Un désenchantement démocratique s'est installé ces dernières années, au gré de scrutins frauduleux et de dynasties trop longtemps au pouvoir.
La présence de milices comme le groupe Etat islamique ou le groupe Wagner favorise-t-elle les putschs? Comment y remédier? Quel modèle privilégier?
Caroline Stevan et l'équipe du Point J