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Publié Modifié

Deux humanitaires, un Canadien et Espagnol, tués près de Bakhmout

- Deux travailleurs humanitaires, un Canadien et une Espagnole, ont trouvé la mort près de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, dans une attaque attribuée dimanche par Kiev aux troupes russes.

- Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a qualifié le sommet du G20 de "succès" dimanche, après que ce club des grandes économies mondiales a renoncé à critiquer directement Moscou pour son invasion de l'Ukraine. "Le G20 n'a pas de quoi être fier", avait réagi Kiev samedi.

- L'Ukraine a affirmé dimanche que ses troupes ont progressé face aux Russes de plus d'un kilomètre sur le front dans le sud du pays.

- La Russie a déployé plus de 420'000 soldats dans les zones occupées dans l'est et le sud de l'Ukraine, a affirmé samedi un général du renseignement militaire ukrainien.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi de la journée de lundi

01h00

Victoire du parti de Vladimir Poutine revendiquée dans les territoires annexés

Moscou a revendiqué la victoire du parti du président russe Vladimir Poutine aux élections dans les territoires annexés en Ukraine, avec plus de 70% des suffrages. Ces scrutins sont considérés comme "illégaux" par Kiev et ses alliés.

La commission électorale russe a déclaré que Russie Unie avait remporté les élections locales dans les quatre régions de Zaporijjia, Kherson, Donetsk et Lougansk. La présidente de la commission électorale, Ella Pamfilova, s'est félicitée d'élections qui se sont déroulées "de manière dynamique, avec peu de violations".

Avec ces élections réparties sur trois jours, de vendredi à dimanche, Moscou tente de légitimer ses annexions en Ukraine en faisant voter les territoires occupés dans l'est et le sud.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Moscou revendique la victoire du parti de Vladimir Poutine aux élections dans les territoires annexés en Ukraine. [AFP]AFP
Un an après les référendums d'annexion, la Russie organise des élections au Donbass / La Matinale / 1 min. / le 11 septembre 2023

00h30

Le maire de Moscou réélu, affirme la Douma

Le maire sortant de Moscou, Sergueï Sobianine, un fidèle de Vladimir Poutine en poste depuis 2010, a été réélu dimanche lors d'élections régionales sans suspense à travers la Russie et dans les quatre territoires annexés par Moscou en Ukraine, selon un responsable de la commission électorale.

"Le vainqueur est sans équivoque déjà connu", a déclaré le député à la Douma Nikolaï Boulaïev, en adressant ses félicitations à l'édile "pour une victoire si convaincante".

Fidèle de Vladimir Poutine

Vladimir Poutine accompagné de Sergueï Sobianine. [POOL / AFP - Kristina Kormilitsyna]
Vladimir Poutine accompagné de Sergueï Sobianine. [POOL / AFP - Kristina Kormilitsyna]

Sergueï Sobianine est un fidèle du président Poutine avec une mission: dans la capitale, tout doit se dérouler sans accroc même en cas de crise, qu'il s'agisse de manifestations d'opposition, de la pandémie de Covid-19 ou aujourd'hui du conflit en Ukraine.

Visage de pierre et cheveux blancs, cet homme réservé de 65 ans qui dirige la plus grande ville d'Europe depuis presque 13 ans est un pur produit de l'élite technocratique poutinienne.

Sa principale mission depuis 18 mois est de maintenir Moscou à flot et les Moscovites sereins en pleine tempête, malgré les sanctions qui affectent l'économie, la mobilisation militaire, la répression de l'opposition et les drones ukrainiens qui atteignent la capitale de plus en plus régulièrement.

17h45

Kiev accuse les Russes d'avoir tué deux humanitaires

Deux travailleurs humanitaires, un Canadien et une Espagnole, ont trouvé la mort près de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, dans une attaque attribuée dimanche par Kiev aux troupes russes.

Selon le ministère ukrainien de la Défense, l'armée russe a tué une citoyenne espagnole et un citoyen canadien qui travaillaient pour l'ONG Road to Relief.

Selon l'ONG, l'attaque a eu lieu samedi matin à Tchassiv Yar, près de Bakhmout. Le groupe de travailleurs humanitaires avait quitté Sloviansk et se dirigeait vers Bakhmout pour évaluer les besoins de civils "pris dans les échanges de tirs" dans la ville d'Ivanivske.

Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a fait part de sa tristesse, alors que le Canada a confirmé la mort d'un de ses ressortissants, sans vouloir donner davantage de détails.

Road to Relief a indiqué que deux de ses bénévoles de nationalités allemande et suédoise, avaient aussi été blessés. Selon l'un d'eux, le véhicule a été attaqué par un drone.

L'ONG Road to Relief, qui se consacre à l'évacuation de civils loin de la ligne de front, avait été créée en mars 2022, peu après le début du conflit en Ukraine.

17h00

Elections dans les territoires ukrainiens occupés

Opposition muselée, voix critiques du conflit ukrainien réprimées sans ménagement: la Russie finissait dimanche de voter lors d'élections régionales sans suspense.

Les premiers résultats doivent être annoncés lundi.

Avec ces élections réparties sur trois jours -- de vendredi à dimanche, ce dernier étant considéré comme le jour principal du vote --, Moscou tente de légitimer ses annexions en Ukraine en faisant voter les territoires occupés dans l'est et le sud.

Kiev et ses alliés occidentaux ont d'ores et déjà dénoncé ces scrutins "illégaux".

L'issue de ces élections organisées pour désigner des gouverneurs, des députés régionaux et des élus municipaux, ne devrait pas entraîner de surprises.

Malgré de vives condamnations des Occidentaux, la Russie a proclamé en septembre 2022 l'annexion de quatre territoires ukrainiens qu'elle ne contrôle que partiellement - Zaporijjia, Kherson, Donetsk et Lougansk -, à l'issue des "référendums" non reconnus par la communauté internationale.

Près d'un an plus tard, les combats y font toujours rage et l'armée ukrainienne a lancé une contre-offensive.

13h10

La Turquie appelle à ne pas "marginaliser" la Russie sur l'accord céréalier

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à ne pas "marginaliser" la Russie dans les pourparlers pour relancer l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire.

"Aucun processus qui marginaliserait la Russie dans l'initiative sur les céréales en mer Noire ne sera viable", a déclaré le président turc devant la presse, après la clôture du sommet du G20 à New Delhi, annonçant l'organisation d'une réunion prochaine sur le sujet avec des représentants russes, ukrainiens et onusiens sans précision de date ni de lieu.

"Nous sommes d'avis qu'il convient d'éviter toute mesure susceptible de perturber la paix en mer Noire et d'aggraver les tensions dans la région", a ajouté le président turc, qui s'est rendu lundi à Sotchi (Russie) pour s'entretenir avec le président russe Vladimir Poutine.

11h30

Humanitaire espagnole tuée

Une travailleuse humanitaire espagnole a été tuée en Ukraine après que son véhicule a été touché par un projectile, a annoncé dimanche le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Albares.

Selon l'ONG qui l'employait, Road to Relief, trois autres travailleurs humanitaires se trouvaient dans le véhicule, dont l'un, un Canadien, a été tué et les deux autres, originaires d'Allemagne et de Suède, ont été grièvement blessés et hospitalisés.

Jose Manuel Albares n'a pas fourni d'autres informations.

Dans un communiqué samedi sur son compte Instagram, l'ONG avait expliqué que le véhicule avait subi "une attaque russe" samedi matin à Tchassiv Yar, près de Bakhmout dans l'est de l'Ukraine. Elle disait encore ignorer l'état de la volontaire espagnole.

"A la suite d'un tir direct, le véhicule s'est renversé et a pris feu", ajoutait l'organisation.

Le groupe de travailleurs humanitaires avait quitté Slovansky et se dirigeait vers Bakhmout pour évaluer les besoins de civils "pris dans les échanges de tirs" dans la ville d'Ivanivske.

Road to Relief se consacre à l'évacuation de civils loin de la ligne de front.

11h20

Kiev revendique une avancée dans le sud

L'Ukraine a affirmé dimanche que ses troupes ont progressé face aux Russes de plus d'un kilomètre sur le front dans le sud du pays.

"Nous avançons! Les forces de défense dans le secteur de Tavria ont progressé de plus d'un kilomètre", s'est félicité lors de son point de situation quotidien le général Oleksandr Tarnavskyi, en charge de la contre-offensive de l'armée ukrainienne dans cette région.

11h00

La Russie qualifie le sommet du G20 de "succès"

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a qualifié le sommet du G20 de "succès" dimanche, après que ce club des grandes économies mondiales a renoncé à critiquer directement Moscou pour son invasion de l'Ukraine.

"Le sommet est sans aucun doute un succès", a déclaré Sergueï Lavrov. "Nous avons été capables de déjouer les tentatives de l'Occident pour +ukrainiser+ l'ordre du jour du sommet."

"La présidence indienne a vraiment réussi à unir les participants au G20 qui représentent le Sud global", a ajouté Sergueï Lavrov, suggérant que le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et la Chine ont pu faire entendre leur voix.

Les dirigeants du G20, profondément divisés quant à l'attitude à adopter face à la guerre en Ukraine, n'ont pas parlé dans leur texte final d'une "agression" de la Russie.

>> Lire à ce sujet : Le G20 se montre mesuré sur la guerre en Ukraine et les énergies fossiles

Kiev a critiqué samedi cette déclaration: "le G20 n'a pas de quoi être fier", a réagi un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a lui jugé que la formulation du texte, notamment sur l'Ukraine, était "un très bon travail"

09h45

Lula assure que Vladimir Poutine ne sera pas arrêté s'il vient en 2024 au prochain sommet du G20

Vladimir Poutine ne sera pas arrêté s'il se rend au prochain sommet du G20 organisé en 2024 à Rio de Janeiro, a affirmé le chef de l'Etat brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Pourtant, les autorités brésiliennes devraient théoriquement arrêter le président russe s'il venait à ce sommet.

Le président Lula, 2e depuis la gauche, assiste actuellement au sommet du G20 à New Dehli, en Inde. [AP Photo/Keystone - Evan Vucci]
Le président Lula, 2e depuis la gauche, assiste actuellement au sommet du G20 à New Dehli, en Inde. [AP Photo/Keystone - Evan Vucci]

Au cours d'un entretien diffusé samedi soir sur la chaîne télévisée indienne Firstpost, Lula a assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre dans la ville brésilienne malgré le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) émis en mars, qui l'accuse de crimes de guerre pour la déportation d'enfants ukrainiens.

"Je peux vous dire que si je suis président du Brésil et s'il vient au Brésil, il n'y a pas de raison qu'il soit arrêté", a déclaré Lula en marge du sommet du G20 organisé ce week-end à New Delhi. Le Kremlin dément les accusations de la CPI, jugeant que le mandat d'arrêt contre le dirigeant russe est "nul".

Le Brésil est signataire du Statut de Rome de 1998, le traité international qui a entraîné la création de la CPI en 2002, et devrait donc théoriquement arrêter le président russe s'il entrait sur son territoire.

09h15

Moscou affirme avoir détruit des vedettes ukrainiennes se dirigeant vers la Crimée

La Russie a affirmé dimanche avoir détruit en mer Noire trois vedettes militaires rapides comptant à leur bord des soldats ukrainiens, qui se dirigeaient selon l'armée russe vers la Crimée annexée.

Dans la nuit de samedi à dimanche, "dans la partie ouest de la mer Noire, (...) l'aviation navale de la Flotte de la mer Noire a détruit trois vedettes militaires rapides +Willard Sea Force+ de fabrication américaine (transportant) des groupes de débarquement des forces armées ukrainiennes", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Le 24 août, l'Ukraine s'était félicitée d'avoir mené une rare opération commando dans la péninsule de Crimée et d'y avoir hissé le drapeau national. Des unités des forces spéciales ukrainiennes étaient venues depuis la mer, débarquant dans l'Ouest de la presqu'île, avant de repartir "sans pertes" selon le renseignement militaire ukrainien.

L'armée russe a également annoncé, dans des communiqués séparés, que huit drones ukrainiens avaient été abattus par la défense aérienne au-dessus de la Crimée et un autre dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine.

DIMANCHE 10 SEPTEMBRE

L'Ukraine dit avoir abattu 25 drones russes dans la région de Kiev

Les forces russes ont lancé 32 drones explosifs sur l'Ukraine, en majorité sur la région de Kiev, dans la nuit de samedi à dimanche, selon l'armée ukrainienne qui a affirmé avoir abattu 25 d'entre eux.

Selon l'administration militaire de Kiev, un appartement a été endommagé par des chutes de débris, de même que des voitures et des câbles de trolleybus. Une personne a été blessée mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-elle écrit sur Telegram.

Une journaliste de l'AFP à Kiev a entendu une dizaine d'explosions dans la nuit.

L'explosion d'un drone observée à Kieve lors d'une frappe de drone russe, le 10 septembre 2023 [Keystone - Gleb Garanich]
L'explosion d'un drone observée à Kieve lors d'une frappe de drone russe, le 10 septembre 2023 [Keystone - Gleb Garanich]

23h30

L'Ukraine hausse le ton envers ses alliés

L'Ukraine a haussé le ton contre ses alliés, déplorant l'"impasse" dans les négociations visant à créer un tribunal international pour juger le président ruse Vladimir Poutine. Elle a aussi pointé les difficultés à transférer à Kiev des actifs russes gelés.

"Malheureusement, nous sommes dans une sorte d'impasse sur ces deux questions, car nous avons des divisions sur la première et il y a clairement un manque de volonté sur la deuxième", a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba lors d'une conférence internationale à Kiev.

Les pays du "G7 sont fermement en faveur d'un tribunal [...] hybride" basé sur la législation ukrainienne et qui ne permet pas, selon Kiev, de lever l'immunité des dirigeants russes, dont Vladimir Poutine, son premier ministre Mikhaïl Michoustine et le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, a assuré le ministre.

21h30

L'Ukraine défend les objectifs de ses frappes en Russie

Les frappes ukrainiennes contre la Russie visent essentiellement des entreprises militaro-industrielles de ce pays, a affirmé samedi le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov.

Les attaques visent "avant tout des entreprises du complexe militaro-industriel russe", a-t-il déclaré lors d'une rare apparition publique pendant la conférence internationale Yalta European Strategy (YES) à Kiev.

Des attaques de drones et actes de sabotage se sont multipliés en Russie ces derniers mois touchant Moscou et diverses régions russes, parfois en profondeur du pays. Kiev en a de plus en plus souvent revendiqué la responsabilité.

"C'est important et c'est ce qui constitue la différence entre nous et les Russes: aucune personne civile n'a souffert, quoi qu'ils (les Russes) en disent", a-t-il par ailleurs affirmé.

21h15

Davantage d'armes lourdes réclamées par l'Ukraine

Le nouveau ministre ukrainien de la Défense Roustem Oumerov a réclamé aux Occidentaux de fournir "davantage d'armes lourdes" à l'Ukraine, en pleine contre-offensive contre l'armée russe.

"Nous sommes reconnaissants pour tout le soutien fourni (...) mais nous avons besoin de davantage d'armes lourdes. D'armes lourdes. Et encore une fois, d'armes lourdes", a déclaré Roustem Oumerov lors d'une conférence internationale à Kiev. "Nous en avons besoin aujourd'hui. Nous en avons besoin maintenant", a-t-il ajouté.

21h10

Tribunal international dans l'impasse

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a dénoncé vendredi "une impasse" dans les négociations avec ses alliés occidentaux du G7 sur la création d'un tribunal international en vue de poursuivre les dirigeants russes dont Vladimir Poutine pour leur invasion de l'Ukraine.

"Malheureusement, nous sommes dans une sorte d'impasse", a-t-il déclaré lors d'une conférence à Kiev. "Nous sommes divisés là-dessus", a-t-il ajouté dans ses propos relayés samedi.

Critiques sur les fonds russes gelés

Dmytro Kouleba a également dénoncé un "manque de volonté" en Occident concernant le transfert à Kiev de centaines de milliards d'euros d'actifs de Moscou gelés à l'étranger depuis l'invasion russe de l'Ukraine.

"Dix-huit mois après le début de l'invasion russe qui a mis l'Ukraine à feu et à sang, "j'entends toujours de l'Europe et de l'Amérique du Nord 'Nous travaillons là-dessus'", a-t-il déploré.

21h00

Plus de 400'000 soldats russes déployés

La Russie a déployé plus de 420'000 soldats dans les zones occupées dans l'est et le sud de l'Ukraine, a affirmé samedi un général du renseignement militaire ukrainien.

"La Fédération russe a concentré plus de 420'000 militaires dans nos territoires temporairement occupés dont la Crimée", a déclaré Vadym Skibitsky, chef adjoint du renseignement au sein du ministère ukrainien de la Défense lors d'une conférence.

Ce chiffre "n'inclut pas la Garde nationale russe et d'autres structures spéciales chargées de maintenir le pouvoir d'occupation sur nos territoires", a ajouté Vadym Skibitsky.

La vice-ministre de la Défense Ganna Maliar a de son côté déclaré que l'armée russe continue d'avoir l'avantage en terme d'armement.

Rien que la semaine dernière, l'armée russe a tiré "près de 400'000 obus" sur les positions ukrainiennes sur le front est, alors que "nous pouvons utiliser huit fois moins" de munitions, a-t-elle affirmé.

18h00

La Roumanie découvre de nouveaux débris de drone

Des soldats roumains ont découvert samedi des débris d'un drone "similaire à ceux utilisés par l'armée russe", autour du village de Plauru (est) près de la frontière ukrainienne, a annoncé le ministère roumain de la Défense.

C'est la marine roumaine qui a mené les recherches après que des débris de drone ont été déjà découverts dans la semaine, à quelques kilomètres de là.

"Lors des recherches, des débris d'un drone similaire à ceux utilisés par l'armée russe ont été découverts", a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué, précisant qu'ils seraient expertisés.

Jeudi, Jens Stoltenberg avait estimé qu'il n'y avait pas d'indication que les débris de drone russe trouvés en Roumanie soient le signe d'une attaque russe délibérée contre ce pays membre de l'Otan et de l'Union européenne.

>> Tensions près de la Roumanie :

Tensions à la frontière entre la Roumanie et l'Ukraine, l'Otan à l'épreuve: interview de René Schwok
Tensions à la frontière entre la Roumanie et l'Ukraine, l'Otan à l'épreuve: interview de René Schwok / Forum / 3 min. / le 7 septembre 2023

16h00

"Le G20 n'a pas de quoi être fier" de sa déclaration, estime Kiev

Kiev a critiqué la déclaration des dirigeants du G20 sur la guerre en Ukraine, dans laquelle ils ont dénoncé l'emploi de la force mais n'ont pas mentionné la Russie.

"L'Ukraine est reconnaissante envers les partenaires qui ont essayé d'inclure une formulation forte dans le texte. En même temps, en ce qui concerne l'agression de la Russie contre l'Ukraine, le G20 n'a pas de quoi être fier", a déclaré le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.

>> Pour aller plus loin, lire aussi : Le G20 se montre mesuré sur la guerre en Ukraine et les énergies fossiles

13h30

Le G20 dénonce l'"emploi de la force" pour gagner des territoires ukrainiens

Les dirigeants des pays du G20 ont dénoncé l'"emploi de la force" visant à obtenir des gains territoriaux en Ukraine.

Le G20 à New Delhi dure pendant deux jours. [AP photo / Keystone - Evelyn Hockstein]
Le G20 à New Delhi dure pendant deux jours. [AP photo / Keystone - Evelyn Hockstein]

"Concernant la guerre en Ukraine" (...) "en lien avec la Charte de l'ONU, tous les Etats doivent s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force pour chercher à obtenir des gains territoriaux à l'encontre de l'intégrité territoriale et de la souveraineté politique de tout Etat", ont conclu les représentants des pays du G20, qui n'ont en revanche pas parlé d'une "agression" russe en Ukraine, pourtant mentionnée dans la déclaration adoptée en 2022 à Bali.

>> Lire aussi : Le G20 se montre mesuré sur la guerre en Ukraine et les énergies fossiles

12h00

Le chef de la diplomatie japonaise en visite en Ukraine pour parler de la reconstruction

Le chef de la diplomatie japonaise, Yoshimasa Hayashi, effectue une visite en Ukraine pour discuter de la reconstruction, a indiqué l'ambassade japonaise à Kiev dont Tokyo compte parmi les alliés face à l'invasion de la Russie.

"Le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi arrive en Ukraine", a indiqué l'ambassade sur Facebook, postant une vidéo montrant le diplomate salué à son arrivé à la gare.

"Nous avons discuté des perspectives de coopération en matière de reconstruction des habitations, de garantie de la sécurité alimentaire mondiale, de soutien aux petites et moyennes entreprises et de déminage humanitaire", a expliqué le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal à l'issue d'une réunion avec Yoshimasa Hayashi.

MERCREDI 6 SEPTEMBRE

Le suivi des événements de mardi

>> Retrouvez les événements de la journée de mardi : Volodymyr Zelensky visite ses troupes sur la ligne de front près de Bakhmout