Ces documents comprennent une lettre datée de lundi du commissaire du ministère chinois des Affaires étrangères à Hong Kong, ainsi que deux formulaires en anglais et en chinois que les consulats doivent remplir en donnant des informations sur leurs personnels.
Ces dernières années, la Chine a renforcé son contrôle sur la ville autrefois semi-autonome et a imposé en 2020 une loi de sécurité nationale pour museler l'opposition et les associations de défense des droits après les immenses manifestations pro-démocratie de 2019.
Deux sources diplomatiques ont confirmé que leurs consulats avaient reçu les documents, et ont déclaré à l'AFP que c'était la première fois que les données personnelles des membres du personnel étaient demandées.
Sans commentaire
Un représentant du bureau de l'Union européenne pour Hong Kong et Macao a déclaré qu'il "examinait attentivement l'affaire" et s'est refusé à tout autre commentaire.
L'AFP a contacté le ministère chinois des Affaires étrangères à Hong Kong ainsi que la division du protocole du gouvernement de la ville - qui a préparé les formulaires à remplir - pour obtenir des commentaires.
Une date limite a été fixée au 18 octobre pour renvoyer les documents.
Les consulats devront en outre communiquer dorénavant sous un délai de 15 jours tout départ et toute arrivée d'employé.
ats/miro