Plus d'un millier de migrants arrivent juchés sur un train à la frontière mexico-américaine
La plupart de ces migrants clandestins, en majorité d'origine vénézuélienne, viennent de l'Etat de Mexico (centre), carrefour à mi-chemin de la frontière pour les migrants venant de l'extrême sud du pays.
Dès leur arrivée, les migrants ont lancé leurs affaires au sol puis sauté du train. Les accidents mortels et les blessures ou mutilations sont fréquents lors de ce type de voyages.
Accès par la route restreint
Ce périple risqué est devenu pratiquement la seule option pour les migrants clandestins de parvenir à la frontière, en raison des restrictions sur l'achat de billets d'autocar.
L'afflux a obligé mi-septembre la société Ferromex, principal opérateur ferroviaire mexicain, a réduire son trafic de 30% alors que le gouvernement durcissait les mesures de sécurité pour empêcher ce type de voyages.
A peine arrivés, les migrants tombent sur un responsable de l'Institut national des migrations mexicain (INM) et un mur de barbelés de la Garde nationale du Texas sur les rives du Rio Bravo, frontière naturelle avec les Etats-Unis.
Stoppés par la police
Certains migrants attendent le rendez-vous, obtenu via l'application mobile CBP One, pour tenter d'entrer de façon régulière aux Etats-Unis. D'autres essaient de traverser la frontière à pied pour se livrer à la police des frontières.
Après trois heures de marche, des centaines d'entre eux parviennent à l'une des portes du mur frontalier où une cinquantaine d'agents des services migratoires et des dizaines de policiers les attendent pour empêcher la traversée.
Bras croisés, les migrants avancent, en scandant "le peuple uni ne sera jamais vaincu!", jusqu'aux hommes en uniforme qui leur demandent de reculer. Les migrants décident alors de camper près de la clôture installée pour empêcher leur passage.
afp/vajo