Banner Ukraine du 6 octobre 2023. [Keystone]
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Bombardements "massifs" sur Avdiïvka des Russes qui "tentent d'encercler" la ville

- La ville d'Avdiivka, dans l'est de l'Ukraine, est depuis mardi matin la cible de bombardements "massifs" par les forces russes qui "tentent de l'encercler", a déclaré à l'AFP le chef de l'administration militaire de la localité.

- Kiev a affirmé avoir abattu 27 drones d'attaque dans le sud de l'Ukraine, lancés pendant la nuit de lundi à mardi par la Russie qui mène quotidiennement des bombardements nocturnes.

- Une dizaine de personnes ont été blessées lors d'une attaque russe dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, dans la nuit de samedi à dimanche, a déclaré le gouverneur régional.

- Le chef du parti du président ukrainien Volodymyr Zelensky, David Arakhamia, a critiqué la Suisse pour sa position sur les livraisons d'armes. Elle se fait du tort à elle-même, a-t-il déclaré dans une interview. L'industrie de l'armement helvétique court à sa perte.

- Une personne a été tuée samedi dans une frappe ukrainienne contre la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov.

- Le trafic ferroviaire entre Corée du Nord et Russie a fortement crû, indiquant un "probable" transfert d'armes, selon un centre d'études. Cette hausse intervient à la suite d'un sommet entre Kim Jong-un et le président russe Vladimir Poutine le mois dernier en Russie.

Suivi assuré par RTSinfo

18h30

L'Allemagne accélère ses livraisons d'armes avant l'hiver

L'Allemagne va livrer dans les prochaines semaines à l'Ukraine de nouveaux systèmes de défense antiaérienne, des chars et véhicules blindés "afin de protéger les infrastructures critiques pour le début d'hiver", a indiqué mardi le ministère de la Défense.

Berlin compte livrer en octobre un troisième et un quatrième système Iris-T de défense antiaérienne. L'un sera configuré avec des missiles guidés pour la moyenne portée, l'autre pour la courte portée, a précisé le ministère dans un communiqué.

18h00

La Russie échoue à revenir au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU

La Russie a échoué mardi à regagner un siège au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, dont elle avait été écartée après son invasion de l'Ukraine, recueillant toutefois 83 voix sur les 193 Etats membres des Nations unies.

L'Assemblée générale de l'ONU renouvelait mardi, pour la période 2024-2026, 15 des 47 membres de ce Conseil qui siège à Genève.

Alors que les Etats sont répartis par grande région, chaque groupe régional pré-sélectionne en général ses candidats approuvés ensuite sans difficulté par l'Assemblée générale.

>> Lire également : La Russie n'obtient pas un siège au Conseil des droits de l'Homme

16h00

Volodymyr Zelensky en Roumanie pour parler sécurité et transit de céréales

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu mardi en Roumanie pour la première fois depuis le début de la guerre, une visite qui intervient après des bombardements russes répétés ayant visé des ports du Danube situés à la frontière entre les deux pays.

Il a tenu des pourparlers avec son homologue roumain Klaus Iohannis au sujet de "la situation sécuritaire, en particulier dans la région de la mer Noire" et de "l'expansion de la coopération économique" pour acheminer les céréales ukrainiennes.

"Nous avons eu des discussions constructives", s'est félicité le dirigeant ukrainien lors d'une conférence de presse, après la signature d'une déclaration bilatérale détaillant les domaines clé du travail en commun.

15h15

Deux civils tués par une frappe ukrainienne dans une région frontalière

Deux civils ont été tués mardi dans une frappe ukrainienne contre la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov.

"Aujourd'hui, le village de Popovka, dans le district de Krasnoïarouja, a été la cible de deux frappes de l'armée ukrainienne. A notre grande tristesse, un civil a été tué", a déploré Viatcheslav Gladkov.

Il a ensuite également annoncé la mort d'"une femme âgée, grièvement blessée par des éclats d'obus, décédée dans l'ambulance".

14h30

Bombardements "massifs" sur Avdiïvka des Russes qui "tentent d'encercler" la ville

Un soldat ukrainien dans les rues d'Avdiïvka (image d'archive). [Keystone/AP Photo - Libkos]
Un soldat ukrainien dans les rues d'Avdiïvka (image d'archive). [Keystone/AP Photo - Libkos]

La ville d'Avdiivka, dans l'est de l'Ukraine, est depuis mardi matin la cible de bombardements "massifs" par les forces russes qui "tentent de l'encercler", a déclaré à l'AFP le chef de l'administration militaire de la localité.

"Les Russes frappent massivement avec leur artillerie, depuis 8 heures du matin, sans interruption jusqu'à maintenant (...) L'ennemi tente d'encercler la ville", a indiqué en début d'après-midi Vitaly Barabas, évoquant une situation qui s'est "rapidement aggravée".

Une ville quasi vidée de ses habitants

Selon lui, quelque 1600 habitants vivent encore dans Avdiïvka, contre 30'000 avant l'invasion russe de l'Ukraine.

Les Russes occupent l'est et le sud de la localité et tentent depuis des mois de la prendre en tenaille.

La ville, dont de nombreux immeubles du centre ont été détruits ces derniers mois, est située à 13 km de Donetsk, la capitale sous contrôle russe de la région éponyme.

14h15

Deux responsables ukrainiens soupçonnés d'avoir détourné des fonds

Deux responsables ukrainiens du ministère de la Défense sont soupçonnés d'avoir détourné plus de six millions d'euros (5,75 millions de francs) sur l'achat de gilets pare-balles, a indiqué mardi un organe anticorruption, nouvelle affaire de corruption dans ce pays faisant face à l'invasion russe.

Selon le Bureau d'enquête d'Etat, un ancien vice-ministre de la Défense en charge de la logistique de l'armée et le chef d'un département du ministère chargé de l'approvisionnement sont soupçonnés de "détournements par abus de pouvoir à grande échelle".

Des gilets pare-balles inutilisables

Les deux hommes, dont les noms n'ont pas été révélés, ont "commandé à l'étranger des équipements de protection individuelle de qualité insuffisante" en les pré-payant intégralement et sans respecter "la procédure de contrôle de la qualité prévue", selon la même source.

"En conséquence, les forces armées ukrainiennes ont reçu des gilets pare-balles de mauvaise qualité qui ne peuvent être utilisés au combat sans mettre des vies en danger", a encore dénoncé le Bureau d'enquête. Les deux hommes, qui sont en détention, encourent jusqu'à 12 ans de prison.

07h20

Au moins 27 drones abattus par les Ukrainiens

Kiev a affirmé avoir abattu 27 drones d'attaque dans le sud de l'Ukraine, lancés pendant la nuit de lundi à mardi par la Russie qui mène quotidiennement des bombardements nocturnes.

Les forces ukrainiennes ont détruit "27 Shahed-131/136", des drones de fabrication iranienne, dans "les régions d'Odessa, de Mykolaïv et de Kherson", a indiqué l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram mardi matin.

Au total, Moscou a lancé 36 engins depuis le cap Tchaouda, dans l'est de la péninsule de Crimée annexée par la Russie en 2014, a ajouté la même source.

L'armée russe, qui a lancé son invasion de l'Ukraine en février 2022, attaque quasiment chaque nuit diverses régions ukrainiennes en utilisant des drones et missiles.

Plus de 500 drones Shahed utilisés en septembre

En septembre, Moscou a utilisé plus de 500 drones Shahed contre l'Ukraine, un record, selon le groupe de consultation ukrainien Defense Express, qui prédit un recours encore plus actif par Moscou à ces appareils bon marché qui épuisent la défense aérienne ukrainienne.

Les Occidentaux ont fourni à l'Ukraine des systèmes antiaériens, dont les puissantes batteries américaines Patriot, mais ces défenses ne couvrent pas tous les territoires de ce vaste pays et ne suffisent pas toujours pour intercepter la totalité des drones et missiles russes.

L'Ukraine mène parallèlement ses propres frappes de drones et des bombardements, devenus quasi quotidiens, de cibles en Russie.

MARDI 10 OCTOBRE

La Russie veut regagner un siège au Conseil des droits de l'Homme

Sous le feu des critiques après le carnage de Groza en Ukraine, la Russie tente mardi de regagner un siège au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, un pari risqué qui permettra d'évaluer son soutien international.

L'Assemblée générale de l'ONU, qui avait écarté la Russie de cet organe établi à Genève après son invasion de l'Ukraine, choisit mardi 15 nouveaux membres pour la période 2024-2026.

Alors que ses 47 Etats membres sont répartis par grande région, chaque groupe régional pré-sélectionne en général ses candidats approuvés ensuite sans difficulté par l'Assemblée générale.

Suspense avant l'Assemblée générale

Mais cette année, deux groupes comptent plus de candidats que de sièges: l'Amérique latine (Brésil, Cuba, République dominicaine et Pérou, candidats pour 3 sièges) et l'Europe de l'Est (Albanie, Bulgarie et Russie pour 2 sièges).

Si les défenseurs des droits s'en prennent aussi aux antécédents d'autres candidats, c'est la Russie qui focalise l'attention.

L'Assemblée générale "a un choix important à faire, pour prouver qu'elle n'est pas prête à confondre pyromane et pompier", a lancé lundi l'ambassadeur albanais à l'ONU Ferit Hoxha lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur la frappe russe contre le village ukrainien de Groza qui a fait plus de 50 morts la semaine dernière.

"Ceux qui agressent leurs voisins, qui tuent des innocents, qui détruisent volontairement des infrastructures civiles, des ports, des silos de céréales, qui déportent des enfants et en sont fiers, qui utilisent la torture et la violence sexuelle comme arme, qui violent de façon éhontée les lois internationales sur les droits humains, n'ont pas leur place au Conseil des droits de l'Homme", a-t-il martelé.

17h00

La Russie va tenter de revenir au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU

La Russie, écartée du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU après son invasion de l'Ukraine, tentera d'y faire son retour mardi, un pari incertain qui permettra d'évaluer son soutien sur la scène internationale.

"Nous espérons que les membres de l'ONU vont fermement rejeter cette candidature grotesque", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Département d'Etat américain.

L'Assemblée générale de l'ONU élira mardi 15 nouveaux membres de cet organe basé à Genève, pour la période 2024-2026. Pour être élu, un pays a besoin de 97 voix sur les 193 Etats membres.

En avril 2022, 93 pays avaient soutenu la "suspension" de la Russie du Conseil, et 24 avaient voté contre.

08h30

Plus de 80 agents du renseignement russe stationnés en Suisse

Un cinquième de tous les officiers des services de renseignements russes engagés en Europe sont stationnés en Suisse, affirme la NZZ am Sonntag, qui cite le Service de renseignement de la Confédération (SRC). Selon un haut fonctionnaire du SRC qui s'est exprimé devant la commission de politique extérieure (CPE) du Conseil national, il s'agit de plus de 80 agents.

Alors que des partis appellent à expulser systématiquement les espions russes, le Département des affaires étrangères (DFAE) défend la retenue. "Le Conseil fédéral n'impose pas de sanctions sous forme d'expulsions de diplomates". Il existe cependant des interdictions d'entrée à l'encontre de diplomates russes qui ont été expulsés d'autres Etats, ajoute-t-il.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, 270 interdictions de ce type ont été prononcées. Les pays européens ont toutefois procédé à 600 expulsions.

DIMANCHE

Une dizaine de blessés dans une attaque russe contre Kherson

Onze personnes ont été blessées lors d'une attaque russe dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, dans la nuit de samedi à dimanche, a déclaré le gouverneur régional.

"La région de Kherson a vécu une nouvelle nuit terrible", a déclaré Oleksandr Prokoudine sur la plate-forme Telegram. Une femme de 27 ans et son bébé de neuf mois figurent parmi les victimes. Plusieurs maisons et des gazoducs ont été endommagés.

Selon l'administration régionale, les forces russes ont mené 59 attaques sur l'oblast de Kherson au cours des dernières 24 heures. Dix-neuf impacts de frappes ont été recensés dans la ville du même nom et capitale régionale.

De la fumée s'élève au-dessus du Dniepr dans la région de Kherson (image d'archive). [Reuters - Valentyn Ogirenko]
De la fumée s'élève au-dessus du Dniepr dans la région de Kherson (image d'archive). [Reuters - Valentyn Ogirenko]

22h30

La Russie dit avoir abattu deux missiles visant la Crimée

Le ministère russe de la Défense a déclaré samedi que les défenses aériennes de la Russie avaient "détecté et détruit" deux missiles S-200 ukrainiens visant la péninsule de Crimée à quatre heures d'intervalle.

Le ministère n'a pas donné de précisions sur la localisation de ces attaques. Il a diffusé des messages quasi identiques à 18h00 et 22h00 accusant l'Ukraine de "tentatives d'attaque terroriste" à l'aide de missiles de défense aérienne S-200 "convertis en version offensive".

14h45

Feu vert de Vladimir Poutine pour l'envoi de gaz à l'Ouzbékistan

Vladimir Poutine a donné le coup d'envoi de la livraison du gaz russe à l'Ouzbékistan via le Kazakhstan, alors que le secteur gazier russe subit de plein fouet les sanctions occidentales liées à l'offensive en Ukraine.

"Permission accordée", a lancé le président russe, aux côtés de ses homologues ouzbek et kazakh, Chavkat Mirzioïev et Kassym-Jomart Tokaïev, venus dans sa résidence près de Moscou, pour une cérémonie solennelle du lancement de la livraison par visioc-onférence.

"C'est le plus grand projet énergétique trilatéral" entre la Russie et ces deux ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, s'est félicité Vladimir Poutine, qui fête ses 71 ans aujourd'hui.

Selon lui, ce projet permettra à l'Ouzbékistan, lui-même riche en hydrocarbures, d'avoir "une source supplémentaire d'énergie", alors que le Kazakhstan pourra régler le problème de gazéification des régions situées dans le nord et dans l'est du pays.

"La Russie pourra elle confirmer une fois de plus son statut de fournisseur fiable du gaz naturel", a-t-il ajouté.

11h35

Critiques contre la Suisse et les livraisons d'armes

Le chef du parti du président ukrainien Volodymyr Zelensky, David Arakhamia, a critiqué la Suisse pour sa position sur les livraisons d'armes. Elle se fait du tort à elle-même, a-t-il déclaré dans une interview. L'industrie de l'armement helvétique court à sa perte.

"Les Suisses vivent selon le paradigme de la neutralité. Je comprends qu'ils pensent ainsi et je suis d'accord avec le fait qu'ils ne vendent pas d'armes directement à l'Ukraine", a déclaré David Arakhamia dans une interview publiée samedi dans les journaux du groupe CH-Media. Mais priver les clients de disposer librement des biens qu'ils achètent nuira à l'industrie suisse, prédit-il.

"Si la Suisse poursuit sur cette voie, elle finira par perdre complètement son marché de l'armement", a expliqué ce proche du président ukrainien. "Cela signerait la fin de l'industrie de l'armement helvétique".

"Aujourd'hui, tout le monde demande si (les armes en question) ont des composants suisses", a expliqué David Arakhamia. "Les gens ne veulent pas acheter ce genre de choses", ils ne veulent pas payer pour quelque chose qu'ils ne pourront ensuite pas donner à qui ils veulent.

10h55

L'Ukraine soutient Israël dans son "droit à se défendre"

L'Ukraine a affirmé samedi soutenir Israël dans son "droit à se défendre lui-même et son peuple" après les attaques lancées par le Hamas depuis la bande de Gaza.

"L'Ukraine condamne fermement les attaques terroristes en cours contre Israël, y compris les tirs de roquettes contre la population civile à Jérusalem et à Tel Aviv", a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères sur un réseau social. "Nous exprimons notre soutien à Israël dans son droit à de défendre lui même et son peuple".

>> Le suivi des événements en Israël : La branche armée du Hamas déclenche une offensive surprise contre Israël

10h30

Frappes ukrainiennes sur territoire russe

Une personne a été tuée samedi dans une frappe ukrainienne contre la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov.

Selon lui, 14 maisons et une voiture ont par ailleurs été endommagées.

Pour sa part, le ministère russe de la Défense a indiqué avoir abattu samedi trois missiles balistiques ukrainiens au-dessus de la région de Belgorod.

Un drone ukrainien a également été détruit samedi matin dans le district d'Istrinski dans la région de Moscou, selon le ministère de la Défense qui a dénoncé une nouvelle "tentative du régime de Kiev de commettre une attaque terroriste".

Selon le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, le drone abattu se dirigeait vers Moscou. L'incident n'a fait ni blessés, ni dégâts, a-t-il assuré sur Telegram.

09h20

Une "vengeance banale" de Washington, accuse la Russie sur l'expulsion de diplomates russes

L'expulsion de deux diplomates russes, annoncée vendredi par Washington, en représailles à une expulsion similaire des diplomates américains, n'est qu'une "vengeance banale", a affirmé l'ambassadeur russe aux Etats-Unis, Anatoli Antonov.

"En fait, c'est une vengeance banale", a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur Telegram, en assurant qu'"aucun argument" ne lui avait été fourni par la partie américaine sur les raisons de cette expulsion.

SAMEDI 7 OCTOBRE

"Dramatique hausse du trafic ferroviaire entre la Corée du Nord et la Russie"

Kim Jong Un et Vladimir Poutine se sont rencontrés lors d'un sommet le 13 septembre au cosmodrome de Vostotchny (Russie). [POOL / AFP - Vladimir Smirnov]
Kim Jong Un et Vladimir Poutine se sont rencontrés lors d'un sommet le 13 septembre au cosmodrome de Vostotchny (Russie). [POOL / AFP - Vladimir Smirnov]

Le trafic ferroviaire entre la Corée du Nord et la Russie a "dramatiquement" crû, indiquant un "probable" transfert d'armes, selon un centre d'études. Cette hausse intervient à la suite d'un sommet entre Kim Jong-un et le président russe Vladimir Poutine le mois dernier en Russie.

La cellule Beyond Parallel, créée par le Center for Strategic and International Studies (CSIS), un groupe de réflexion de Washington, et dédiée à la péninsule coréenne, précise dans son étude publiée vendredi que 70 wagons de marchandises ont été identifiés à la gare ferroviaire frontalière de Tumangang, à l'aide d'images de satellite.

Elle qualifie ce nombre de "sans précédent", même par rapport au trafic d'avant Covid-19. Ces cinq dernières années, seuls vingt wagons ont été aperçus dans cette gare de triage, selon la même source.

Ce regain d'activité "indique probablement que la Corée du Nord fournit des armes et des munitions à la Russie", conclut le CSIS, qui n'a toutefois pas pu identifier le contenu des wagons recouverts par des bâches.

00h00

Retour sur les événements de mercredi et jeudi

>> Retrouvez notre suivi de mercredi et jeudi : Volodymyr Zelensky au Canada, qui lui promet un "soutien indéfectible"