Le quinquagénaire pourrait toutefois maintenir sa candidature au poste de "speaker" durant plusieurs tours, ce qui signifie qu'il est encore possible qu'il accède au perchoir.
Le Congrès américain a deux chambres: l'une, le Sénat, est acquise aux démocrates de Joe Biden, mais c'est l'autre, la Chambre des représentants, aux mains des républicains, qui connaît une pagaille inédite depuis deux semaines.
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Cette institution n'a plus de "speaker" depuis la destitution historique de Kevin McCarthy le 3 octobre, la privant de nombre de ses pouvoirs, y compris l'adoption de mesures de soutien à Israël ou à l'Ukraine.
Ce alors même que le président Joe Biden va réclamer une enveloppe commune de 100 milliards de dollars pour l'Ukraine, Israël, Taïwan et la crise migratoire à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, selon une source proche du dossier.
Seul candidat en lice
Majoritaires à la Chambre et donc responsables d'en élire son président, les conservateurs étalent depuis deux semaines leurs divisions au grand jour autour de la nomination d'un successeur à Kevin McCarthy.
Après de nombreuses tractations très poussives, l'élu de l'Ohio Jim Jordan, très proche de Donald Trump et membre de la frange la plus conservatrice du parti, est actuellement le seul candidat républicain en lice.
Mais il n'est pas parvenu à décrocher le soutien d'assez de ses pairs pour accéder au perchoir lors d'un vote en séance plénière dans l'hémicycle. Vingt élus républicains, principalement des modérés qui reprochent à Jim Jordan des positions trop extrêmes, ont voté contre sa candidature.
ats/juma