Le suivi de la situation le 18 octobre. [Keystone]
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Israël autorise l'acheminement d'aide humanitaire dans Gaza depuis l'Egypte

- Israël a annoncé mercredi autoriser l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l'Egypte, alors qu'il impose un strict siège au territoire palestinien pilonné sans relâche depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre. Cette aide devra être "conséquente", de l'ordre de 100 camions par jour, et devra être sécurisée, a affirmé le chef des situations humanitaires d'urgence aux Nations unies sur CNN.

- Le président américain Joe Biden, en visite à Tel Aviv, a affirmé mercredi que des "données" montrées par son équipe au sujet d'une frappe sur l'enceinte d'un hôpital de Gaza disculpaient Israël, accusé par le Hamas palestinien d'en être l'auteur.

- Le Conseil de sécurité des Nations unies a rejeté une résolution portée par le Brésil condamnant la guerre entre le Hamas et Israël et notamment les "attaques terroristes odieuses" du groupe islamiste palestinien. La Russie et les Emirats arabes unis avaient demandé une réunion d'urgence après la frappe meurtrière sur un hôpital à Gaza.

- Au moins 471 personnes ont été tuées mardi dans la frappe ayant touché l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, selon un nouveau bilan fourni mercredi par le ministère de la Santé du gouvernement Hamas qui contrôle le territoire palestinien.

- Près de 3500 personnes ont été tuées dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza, d'après un bilan actualisé diffusé mercredi par le ministère de la Santé au gouvernement du mouvement islamiste palestinien. Les raids ont également fait plus de 12'000 blessés.

- Côté israélien, le bilan se monte à plus de 1400 morts, dont 286 soldats. L'armée israélienne a également affirmé que 200 personnes avaient été capturées par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre. De son côté, le Hamas affirme détenir "entre 200 et 250 otages israéliens".

Suivi assuré par RTSinfo

23h30

Rishi Sunak se rend en Israël et dans la région

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak se rend jeudi en Israël et dans plusieurs autres capitales dans la région pour appeler à éviter une escalade de la guerre entre le Hamas et l'Etat hébreu, ont annoncé ses services mercredi soir.

"L'attaque de l'hôpital" Ahli Arab de Gaza "devrait être un moment décisif pour que les dirigeants dans la région et à travers le monde se rassemblent pour éviter une dangereuse escalade supplémentaire dans la région", a déclaré Rishi Sunak dans un communiqué, "je ferai en sorte que le Royaume-Uni soit en première ligne dans cet effort".

23h15

"Jusqu'à 20 camions" d'aide humanitaire autorisés par l'Egypte, selon Joe Biden

Joe Biden a affirmé que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avec lequel il venait de s'entretenir, avait "accepté" de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" la frontière pour acheminer de l'aide humanitaire à Gaza.

"Si le Hamas (s'en) saisit ou ne les laisse pas passer (..) alors ce sera fini", a prévenu le président américain lors d'un entretien avec les journalistes à bord de son avion, pendant une escale en Allemagne, en jugeant que son homologue égyptien était "totalement coopératif" et qu'il "méritait beaucoup de reconnaissance" pour son action.

23h05

L'UE craint que la désinformation ne déstabilise les démocraties

La Commission européenne s'est inquiétée mercredi des risques pour l'UE constitués par les fausses informations qui circulent en ligne dans le contexte de la guerre Israël-Hamas. Elle a demandé aux Etats membres de se coordonner rapidement sur le sujet.

"La diffusion généralisée de contenus illicites et de désinformation liés à ces évènements entraîne un risque clair de stigmatisation de certaines communautés, de déstabilisation de nos structures démocratiques, sans parler de l'exposition de nos enfants à des contenus violents", a mis en garde le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, dans un discours au Parlement européen à Strasbourg.

22h45

Des survivants racontent l'attaque d'un hôpital de Gaza

Le Hamas et Israël s'accusent chacun de l'attaque sur un hôpital de Gaza mardi soir. De nombreux pays, dont la Suisse, condamnent cette attaque et appellent à une enquête approfondie. Les corps des victimes sont rassemblés à l'extérieur d'un hôpital à proximité.

"Les gens étaient à l'extérieur, dans les jardins et sous les arbres. Soudain, tout est devenu noir, il y avait des corps et du sang tout autour. Des têtes ont été coupées", raconte un Gazaoui dans le 19h30 mercredi soir.

>> Le témoignage des survivants dans le 19h30 de mercredi :

L'explosion dans un hôpital de Gaza hier soir a fait des centaines de morts. Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité.
L'explosion dans un hôpital de Gaza hier soir a fait des centaines de morts. Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité. / 19h30 / 2 min. / le 18 octobre 2023

A Ramallah, en Cisjordanie, une foule de personnes a défilé dans la rue pour protester contre l'attaque sur l'hôpital de Gaza.

>> Les réactions en Cisjordanie après la frappe sur l'hôpital :

Dans les territoires palestiniens, la colère règne après le bombardement meurtrier de l’hôpital
Dans les territoires palestiniens, la colère règne après le bombardement meurtrier de l’hôpital / 19h30 / 2 min. / le 18 octobre 2023

L'attaque a aussi durci le ton de l'Iran, principal soutien du Hamas.

>> Le décryptage du 19h30 :

Alors que la situation se fait de plus en plus tendue au Proche-Orient, certains s’interrogent sur le rôle de l’Iran dans l’attaque du Hamas sur Israël.
Alors que la situation se fait de plus en plus tendue au Proche-Orient, certains s’interrogent sur le rôle de l’Iran dans l’attaque du Hamas sur Israël. / 19h30 / 2 min. / le 18 octobre 2023

22h30

A quoi faut-il s'attendre dans les prochains jours?

Les attaques des derniers jours font craindre un revirement de la situation. Pour les Palestiniens, c'est le massacre de trop. Il rend toute négociation impossible et n'appelle qu'à une chose: une vengeance froide et implacable. Aujourd'hui, on peine à imaginer une quelconque désescalade tant l'émotion a pris le dessus dans les deux camps et l'offensive terrestre contre Gaza est tout simplement inéluctable.

>> L'analyse d'Antoine Silacci dans le 19h30 :

Conflit entre le Hamas et Israël : l’analyse d’Antoine Silacci, chef de la rubrique internationale.
Conflit entre le Hamas et Israël : l’analyse d’Antoine Silacci, chef de la rubrique internationale. / 19h30 / 1 min. / le 18 octobre 2023

22h05

Des manifestants occupent le Congrès américain pour demander un cessez-le-feu

Au moins une centaine de manifestants ont occupé mercredi un bâtiment du Congrès américain pour exiger des élus et de l'administration Biden qu'ils fassent pression pour un cessez-le-feu à Gaza, pilonnée par Israël depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre.

Vêtus de t-shirts noirs barrés de l'inscription "Les juifs disent: cessez-le-feu maintenant" et "Pas en notre nom", ils se sont assis en applaudissant et en chantant dans la rotonde du Cannon Building, l'un des bâtiments du Congrès, et ont déployé de grandes banderoles proclamant "Cessez-le-feu" et "Laissez Gaza vivre".

Manifestants appelés à s'arrêter

La police du Capitole a interpellé plusieurs protestataires. "Les manifestations ne sont pas autorisées à l'intérieur des bâtiments du Congrès", a-t-elle écrit sur X.

"Nous avons averti les manifestants qu'ils devaient cesser de manifester et quand ils n'ont pas obtempéré, nous avons commencé à les arrêter", a-t-elle ajouté.

La manifestation a été organisée à l'appel du mouvement Jewish Voice for Peace (Voix juive pour la paix).

Avant que certaines d'entre elles ne se dirigent vers le Cannon Building, des centaines de personnes s'étaient rassemblées sur le National Mall, près du Capitole, pour exhorter l'administration Biden à plaider pour un cessez-le-feu.

21h20

L'Irlande a débloqué 13 millions d'euros pour les Palestiniens

Le gouvernement irlandais a annoncé avoir débloqué 13 millions d'euros d'aide humanitaire supplémentaire immédiate à destination des Palestiniens et appelé à un cessez-le-feu.

"J'annonce ce soir un ensemble immédiat de 13 millions d'euros", a déclaré devant le Parlement irlandais le ministre des Affaires étrangères Micheal Martin. Ces fonds, qui s'ajoutent au programme irlandais de 16 millions d'euros cette année à destination des Palestiniens, passeront par des agences des Nations unies.

21h00

Moins de morts qu'annoncé à l'hôpital de Gaza, affirme un responsable européen

Le tir meurtrier sur un hôpital de Gaza, dont Israël et les mouvements armés palestiniens se rejettent la responsabilité, a fait "quelques dizaines de morts" et non des centaines, a affirmé un responsable d'un service de renseignement européen.

"Il n'y a pas 200 voire 500 morts, mais plutôt quelques dizaines, probablement entre 10 et 50", a affirmé cette source sous couvert de l'anonymat, qui estime par ailleurs qu'"Israël n'a probablement pas fait ça", d'après les "pistes sérieuses" de renseignement dont ses services disposent.

Pas autant de dégâts qu'annoncé

Mercredi à mi-journée, le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, faisait état d'un bilan d'au moins 471 morts.

"Le bâtiment n'a pas été détruit", a ajouté cette source européenne. Et "l'hôpital avait probablement été évacué précédemment, comme tout un tas d'hôpitaux situés dans le nord de Gaza", après l'injonction en ce sens de l'armée israélienne, a-t-il souligné, assurant par ailleurs qu'"aucun élément ne corrobore" le fait que des centaines de personnes se trouvaient sur le parking où a atterri la frappe.

20h25

Manifestations en Grèce et au Portugal

Environ 10'000 personnes se sont rassemblées mercredi dans le centre d'Athènes en solidarité avec les Palestiniens avant de se diriger vers l'ambassade d'Israël, a indiqué la police.

Un autre rassemblement, en faveur d'Israël, le premier en Grèce depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre, s'est tenu peu avant devant cette même ambassade et a rassemblé une centaine de personnes, selon un journaliste de l'AFP.

Des centaines de pro-palestiniens ont manifesté à Lisbonne

Des centaines de personnes se sont aussi rassemblées mercredi en fin d'après-midi à Lisbonne pour manifester leur solidarité avec le peuple palestinien et réclamer la paix au Moyen-Orient.

"Oui à la paix, non à la guerre", ont scandé les manifestants rassemblés dans le centre de la capitale portugaise derrière des banderoles où l'on pouvait lire: "Palestine libre!".

20h10

L'ONU estime qu'il faut une aide humanitaire de 100 camions par jour

L'aide humanitaire à Gaza - une fois qu'elle pourra passer la frontière entre l'Egypte et le territoire palestinien - devra être "conséquente", de l'ordre de 100 camions par jour, et devra être sécurisée, a affirmé Martin Griffiths, le coordinateur des Nations unies pour les Affaires humanitaires, sur CNN Europe.

Il a évoqué des négociations "incroyablement détaillées avec les parties" pour mettre sur pied les modalités de l'entrée et la distribution de l'aide.

19h55

Le Conseil de sécurité de l'ONU rejette une résolution de condamnation de la guerre entre le Hamas et Israël

Les Etats-Unis ont mis leur veto mercredi à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui appelait notamment à une "pause humanitaire" dans la guerre entre le Hamas et l'Etat hébreu. Washington a reproché au texte de ne pas mentionner le "droit d'Israël à se défendre".

Sur 15 Etats membres du Conseil, 12 ont voté pour ce texte porté par le Brésil, et deux se sont abstenus, dont la Russie. Mais les Etats-Unis, un des cinq membres permanents, ont voté contre, ce qui a suffi à bloquer son adoption. La résolution aurait aussi dénoncé les "attaques terroristes odieuses" du Hamas et condamné toute violence contre les civils.

"Etats-Unis déçus"

"Les Etats-Unis sont déçus que cette résolution ne mentionne pas le droit d'Israël à se défendre", tel qu'inscrit dans le droit international, a martelé, lors d'une séance tendue du Conseil de sécurité, l'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield.

Le texte demandait à ce que "toutes les parties se plient complètement aux obligations du droit international, notamment des droits humains internationaux, y compris dans la conduite des hostilités". Mais sans cibler Israël nommément pour ses bombardements sur Gaza.

>> L'analyse de Carrie Nooten, correspondante de la RTS en direct de New York :

Le Conseil de sécurité de l'ONU rejette une résolution condamnant la guerre entre le Hamas et Israël [Keystone]Keystone
Le Conseil de sécurité rejette une résolution condamnant la guerre entre le Hamas et Israël: réaction de Jérôme Drevon / Forum / 3 min. / le 18 octobre 2023

19h40

Clap de fin d'une journée historique pour Joe Biden et Benjamin Netanyahu

Le programme de Joe Biden en Israël a été moins chargé que prévu. La plupart des dirigeants arabes qu'il devait rencontrer ayant annulé à cause du bombardement d'un hôpital à Gaza mardi soir. Il est encore trop tôt pour dire si cette visite changera quelque chose sur la guerre mais elle a permis aux Etats-Unis de réitérer leur message de soutien à Israël.

Cette journée a aussi été l'opportunité pour Joe Biden de tempérer le conflit en poussant le Premier ministre israélien qui l'a reçu à autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire par l'Egypte dans la bande de Gaza.

>> Les grandes lignes de cette journée historique avec le correspondant de la RTS à Tel Aviv dans Forum :

Joe Biden et Benjamin Netanyahu à Tel Aviv. [Keystone - AP Photo/Evan Vucci]Keystone - AP Photo/Evan Vucci
Proche-Orient: Joe Biden en Israël pour une visite à haut risque / Forum / 3 min. / le 18 octobre 2023

Une visite qui "ne changera pas grand-chose"

Invité dans Forum mercredi soir, Jérôme Drevon, analyste pour l'International Crisis Group a lui estimé que cette visite de Joe Biden ne changerait pas grand-chose. "Les Américains ont été pris de court par les attaques contre l'hôpital de Gaza."

Il parle de deux scénarios possibles: "Le premier c'est que la situation s'enflamme dans le nord", le deuxième c'est que le conflit s'étende jusque "dans les pays arabes eux-mêmes puisqu'il y a déjà eu des attaques contre des ambassades américaines au Liban par exemple".

>> Les précisions de Jérôme Drevon dans Forum :

Jérôme Drevon est analyste pour le think tank International Crisis Group (ICG) et chercheur à l’Institut de hautes études internationales et du développement. [IDDRTG - DR]IDDRTG - DR
Le président américain Joe Biden affiche un soutien total à Israël: interview de Jérôme Drevon / Forum / 4 min. / le 18 octobre 2023

>> Les images du 19h30 sur la rencontre entre Joe Biden et Benjamin Netanyahou :

Joe Biden est en Israël pour soutenir l'état hébreu, mais sa rencontre avec les chefs d'Etat de la région a été annulée.
Joe Biden est en Israël pour soutenir l'état hébreu, mais sa rencontre avec les chefs d'Etat de la région a été annulée. / 19h30 / 1 min. / le 18 octobre 2023

La visite a été commentée en Israël et ailleurs au Proche-Orient.

>> Le rapport de l'envoyée spéciale de la RTS en Israël :

Annabelle Durand, envoyée spéciale à Tel-Aviv, évoque l’impact de la destruction de l'hôpital de Gaza en Israël et la visite de Joe Biden.
Annabelle Durand, envoyée spéciale à Tel-Aviv, évoque l’impact de la destruction de l'hôpital de Gaza en Israël et la visite de Joe Biden. / 19h30 / 1 min. / le 18 octobre 2023

>> Le rapport de l'envoyé spécial de la RTS en Cisjordanie :

Sébastien Faure, envoyé spécial à Ramallah, revient sur l’émotion suscitée en Cisjordanie par la destruction de l'hôpital de Gaza.
Sébastien Faure, envoyé spécial à Ramallah, revient sur l’émotion suscitée en Cisjordanie par la destruction de l'hôpital de Gaza. / 19h30 / 1 min. / le 18 octobre 2023

19h30

L'Arabie Saoudite appelle ses ressortissants à quitter le Liban

L'Arabie saoudite a appelé ses ressortissants à quitter "immédiatement" le Liban, où les tensions montent à la frontière avec Israël.

L'ambassade saoudienne à Beyrouth a affirmé "suivre de près l'évolution de la situation" dans le sud du Liban, où au moins 18 personnes ont été tuées dans des échanges de tirs entre le Hezbollah pro-iranien et des militants palestiniens d'une part, et Israël de l'autre.

La plupart des victimes sont des combattants, mais un journaliste de Reuters et deux civils y ont aussi été tués. Au moins trois personnes ont également été tuées du côté israélien.

Le royaume du Golfe, qui a suspendu du fait de cette guerre les discussions en vue d'une normalisation de ses relations avec Israël, a appelé ses citoyens restés au Liban à "faire preuve de prudence et à se tenir à l'écart des lieux où se déroulent des rassemblements ou des manifestations".

Le Koweït a également déconseillé cette semaine à ses ressortissants de se rendre au Liban.

19h15

Echanges de tirs à la frontière avec le Liban, selon l'armée israélienne

L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé une cellule terroriste" qui a tiré des obus de mortier vers son territoire depuis le Liban, au moment où les violences à la frontière se multiplient dans la foulée de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien.

L'armée israélienne a en outre indiqué avoir riposté dans le même secteur à des tirs de missiles anti-char effectués en direction des villages dans le nord d'Israël, selon un communiqué.

Sirènes

Un peu plus tôt, les sirènes d'alerte avaient retenti dans le nord d'Israël et "neuf projectiles ont traversé le territoire libanais vers Israël", selon l'armée.

Mardi, l'armée israélienne avait annoncé avoir tué au moins quatre assaillants lors d'une tentative d'infiltration à sa frontière avec le Liban.

19h10

Les soutiens internationaux à Israël épinglés par une organisation islamique

L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a dénoncé les prises de position internationales en faveur d'Israël après la frappe meurtrière d'un hôpital à Gaza, fustigeant une "immunité" accordé au pays, auquel le président américain Joe Biden a affiché son soutien.

L'organisation, qui compte 57 membres, "déplore les prises de position internationales qui soutiennent l'agression brutale contre le peuple palestinien et accordent l'immunité à Israël", a-t-elle affirmé dans un communiqué, publié à l'issue d'une réunion extraordinaire de ses ministres des Affaires étrangères en Arabie saoudite.

19h05

Des drones irakiens auraient tenté d'attaquer deux bases militaires américaines en Irak

Une attaque de drones contre les troupes américaines et la coalition internationale déployées en Irak a été "déjouée" mercredi et les engins "abattus" sans faire de blessé, a indiqué un responsable du Pentagone, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas palestinien.

"Deux drones ont été abattus. Il n'y a eu aucun blessé", a déclaré ce responsable dans un message envoyé à des journalistes, sans toutefois préciser où l'incident avait eu lieu, ni porter d'accusation.

A cause du soutien américain à Israël

Ces derniers jours, des factions armées irakiennes proches de l'Iran ont menacé de s'en prendre aux intérêts américains en Irak en raison du soutien de Washington à Israël dans le conflit avec le Hamas, une guerre qui a fait des milliers de morts.

Au travers des réseaux sociaux, ces factions ont revendiqué dans la journée deux attaques distinctes aux drones contre deux bases irakiennes abritant des soldats américains et de la coalition internationale.

La première attaque aurait visé, selon ces groupes, la base de Aïn al-Assad, dans l'ouest de l'Irak. La seconde aurait eu pour objectif celle d'al-Harir, au Kurdistan d'Irak (nord).

Au sujet de cette dernière tentative, les services anti-terroristes du Kurdistan d'Irak ont indiqué qu'un drone "armé" était tombé mercredi dans une "zone désertique", sans faire de blessé.

18h55

Les ambassades américaines et israéliennes de Buenos Aires visées par des alertes à la bombe

Les ambassades d'Israël et des Etats-Unis à Buenos Aires ont été visées mercredi matin par des alertes à la bombe, et la représentation israélienne brièvement évacuée, selon la police.

L'ambassade d'Israël, située dans l'hyper-centre de la capitale, dans le quartier de la présidence, a reçu en début de matinée par email "une menace de bombe", selon une source policière.

Une menace similaire, également reçue par courrier électronique, a visé l'ambassade des Etats-Unis, dans le quartier un peu excentré de Palermo, selon la même source.

Périmètre de sécurité

Un important périmètre de sécurité a été établi autour des deux bâtiments, une partie des quartiers bouclés et l'ambassade israélienne évacuée, a constaté l'AFP, tandis que des équipes anti-terroristes et de déminage étaient dépêchées sur place.

Une source diplomatique américaine a assuré à l'AFP que l'ambassade "n'a pas été évacuée" et "a continué à fonctionner normalement".

Du personnel et des visiteurs maintenus à l'extérieur ont pu réintégrer le bâtiment en fin de matinée, a constaté l'AFP.

Attentat en 1992

L'Argentine compte la communauté juive la plus importante d'Amérique latine, avec plus de 250'000 personnes.

L'ambassade d'Israël avait été visée en 1992 par un attentat qui avait fait 29 morts et 200 blessés. Deux ans plus tard, un autre attentat, contre l'Amia (Association mutuelle israélite argentine), avait fait 85 morts et 300 blessés, dans ce qui est le pire attentat de l'histoire du pays.

18h30

La Palestine demande une enquête de la CPI pour l'attaque de l'hôpital

L'Autorité palestinienne veut une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza dont Israéliens et Palestiniens s'accusent mutuellement, a annoncé mercredi sa représentante en France Hala Abou Hassira.

"L'Etat palestinien a déposé aujourd'hui (mercredi) un dossier devant la CPI pour avoir une enquête concernant ce crime. Il faut une enquête internationale", a-t-elle indiqué lors d'un point de presse à la mission de Palestine en France.

"Israël coupable"

Alors que Joe Biden a appuyé la version israélienne désignant un tir de roquette du Djihad islamique, un autre groupe armé palestinien, la représentante n'a pas de doutes sur les auteurs de la frappe.

"Israël est le seul responsable (...) Ce n'est pas la première fois qu'Israël cible des infrastructures civiles et plus particulièrement des hôpitaux", a-t-elle affirmé.

Parce que "la France a une certaine crédibilité dans la région", nous attendons qu'elle agisse pour arrêter l'agression israélienne, lever le blocus de Gaza et permettre l'accès de l'aide humanitaire", a-elle ajouté.

17h45

L'Algérie suspend tous les matchs de football en soutien avec le peuple palestinien

La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé mercredi qu'elle suspendait toutes les manifestations footballistiques "jusqu'à nouvel ordre" en solidarité avec le peuple palestinien.

Soutien traditionnel et inconditionnel de la cause palestinienne, l'Algérie avait annoncé dimanche qu'elle acceptait d'accueillir "tous les matchs officiels et non officiels entrant dans le cadre de la préparation de la sélection palestinienne de football aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et de la Coupe d'Asie des nations 2027 et de prendre en charge tous les frais liés à ces événements".

Par conséquent, le match officiel Palestine - Australie, prévu le 21 novembre 2023, qui s'inscrit dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, se déroulera sur le sol algérien.

17h30

Joe Biden accuse une "roquette terroriste hors de contrôle" pour la frappe sur l'hôpital de Gaza

Le président américain Joe Biden, en visite mercredi à Tel Aviv, a imputé la frappe sur l'enceinte d'un hôpital de Gaza à une "roquette hors de contrôle" tirée par un "groupe terroriste" dans le territoire palestinien.

"Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden.

Il appuie ainsi la version d'Israël, qui a imputé le tir à l'organisation palestinienne Djihad islamique, alliée du Hamas, qui a démenti.

Joe Biden avait auparavant évoqué des "données montrées par (son) département de la Défense" qui disculpaient selon lui Israël.

"J'ai été profondément attristé et choqué par l'explosion dans l'hôpital à Gaza mardi. Et sur la base de ce que j'ai vu, il apparaît que cela a été mené par la partie adverse", avait déclaré en matinée le président américain, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel Aviv.

Joe Biden et Benjamin Netanyahu à Tel Aviv. [Keystone - AP Photo/Evan Vucci]
Joe Biden et Benjamin Netanyahu à Tel Aviv. [Keystone - AP Photo/Evan Vucci]

"Nous continuons à rassembler des informations, mais notre position aujourd'hui, fondée sur l'analyse d'images aériennes, de communications interceptées et d'information en accès libre, est qu'Israël n'est pas responsable de l'explosion survenue à l'hôpital de Gaza", a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, sur le réseau social X.

17h20

Les manifestations pro-palestiniennes ne doivent pas être interdites systématiquement, rappelle le Conseil d'Etat français

Le Conseil d'Etat a rappelé au gouvernement que les manifestations pro-palestiniennes ne pouvaient être interdites systématiquement et qu'il revenait aux seuls préfets d'apprécier "au cas par cas" s'il y avait un risque de troubles à l'ordre public.

Dans un télégramme adressé aux préfets le 12 octobre par Gérald Darmanin, cinq jours après l'attaque sanglante perpétrée en Israël par le Hamas, consigne a été donnée d'interdire les "manifestations pro-palestiniennes, parce qu'elles sont susceptibles de générer des troubles à l'ordre public".

"En fonction des risques"

"Il appartient aux seuls préfets d'apprécier s'il y a lieu d'interdire une manifestation localement en fonction des risques de troubles à l'ordre public. Aucune interdiction ne peut être fondée uniquement sur ce télégramme ou sur le seul fait que la manifestation vise à soutenir la population palestinienne", a indiqué le Conseil d'Etat dans un communiqué.

Cette décision intervient à la veille d'un nouvel appel à un rassemblement à Paris lancé par la CAPJPO-Europalestine, une association militant pour la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

17h15

Manifestations interdites en Suisse alémanique de vendredi 17h00 à dimanche minuit

Zurich et Bâle ont décrété des interdictions de manifester en raison de la situation sécuritaire tendue suite à la guerre au Proche-Orient. Bâle interdit même toute manifestation en général.

L'interdiction s'applique donc également à une manifestation prévue samedi dans la cité rhénane par des opposants aux mesures anti-Covid, a indiqué un porte-parole de la police cantonale à Keystone-ATS. Une manifestation trinationale était prévue sous le nom de "Demo für Frieden, Freiheit und Souveränität" (manifestation pour la paix, la liberté et la souveraineté).

A Zurich, aucune manifestation en rapport avec le conflit au Proche-Orient n'est autorisée cette semaine. Sept demandes en lien avec cette crise ont été déposées pour cette semaine, selon un porte-parole du département de la sécurité.

Tous les rassemblements interdits

L'interdiction générale de manifester est valable de vendredi à 17h00 à dimanche minuit. Outre les défilés, les rassemblements et autres veillées seront également interdits, écrit la police.

Il n'y aura pas non plus de manifestations pro-palestinienne, ni aucune autre d'ailleurs, à Berne le week-end prochain. Non qu'il y existe une interdiction, mais la capitale a déjà un agenda chargé avec le match de football à haut risque entre les Young Boys et le FC Zurich, la première du spectacle de lumières "Rendez-vous Bundesplatz", ainsi que les élections fédérales, a expliqué le directeur de la sécurité Reto Nause.

>> Tous les détails : La Suisse alémanique interdit les manifestations liées au conflit Israël-Hamas ce week-end

16h50

Israël autorise l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza

Israël a annoncé autoriser l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l'Egypte, alors qu'il impose un strict siège au territoire palestinien pilonné sans relâche depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

Israël autorise l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza depuis l'Egypte [Keystone - EPA/STR]
Israël autorise l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza depuis l'Egypte. [Keystone - EPA/STR]

"Israël n'empêchera pas l'aide humanitaire depuis l'Egypte tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza", d'après un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui précise qu'Israël "n'autorisera aucune aide humanitaire à partir de son territoire vers la bande de Gaza" tant que les otages pris par le Hamas "ne seront pas rendus".

16h40

Joe Biden assure qu'Israël a approuvé l'entrée imminente d'une aide dans la bande de Gaza

Israël a approuvé l'entrée d'une aide dans la bande de Gaza "au plus vite", a assuré le président américain Joe Biden en visite à Tel-Aviv, appelant Israël à ne pas répéter les "erreurs" commises par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

Le président Biden a également estimé que la libération des otages retenus à Gaza depuis l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre était "la plus grande priorité" et annoncé qu'il demanderait "cette semaine" au Congrès une aide "sans précédent" pour l'allié israélien.

16h25

Le président brésilien condamne la frappe sur un hôpital de Gaza

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a condamné mercredi "une tragédie injustifiable" après la frappe sur un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts et dont Israël et les Palestiniens s'accusent mutuellement.

"L'attaque sur l'hôpital al Ahli est une tragédie injustifiable. Les guerres n'ont aucun sens", a-t-il réagi sur le réseau social X, sans imputer la responsabilité de la frappe à l'un ou l'autre camp.

"Les innocents ne doivent pas payer le prix de la folie de la guerre", a ajouté Luiz Inacio Lula, dont le pays assure actuellement la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'ONU.

Il a réitéré son appel à une action internationale urgente pour défendre les enfants et les civils dans le conflit en cours.

15h55

L'Iran accuse les Etats-Unis de complicité avec Israël

Le président iranien Ebrahim Raïssi a accusé mercredi les Etats-Unis d'être "les complices des crimes" d'Israël.

"Les bombes qui tombent sur la population de Gaza sont américaines (...) Le monde considère les Etats-Unis comme les complices des crimes du régime sioniste", a déclaré Ebrahim Raïssi en s'adressant à plusieurs milliers de manifestants rassemblés sur une place de Téhéran.

15h30

La France dénombre 24 concitoyens morts depuis le début de la guerre

Le bilan des victimes françaises dans les attaques du Hamas en Israël est désormais de 24 morts, a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne, ajoutant que sept autres ressortissants français étaient toujours portés disparus.

"Je tiens à saluer le travail de nos diplomates mobilisés jour et nuit qui aurons permis à 3500 de nos concitoyens de rejoindre la France" depuis les attaques du 7 octobre, a ajouté Elisabeth Borne devant le Sénat.

La France suit attentivement la situation de plusieurs dizaines de ressortissants bloqués à Gaza, a-t-elle précisé, demandant par ailleurs la libération de tous les otages sans délais et sans conditions.

15h25

Trois jours de deuil national en Turquie après la frappe sur un hôpital de Gaza

La Turquie va décréter trois jours de deuil national après la frappe sur un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts et dont Israël et les Palestiniens s'accusent mutuellement, a indiqué à l'AFP un haut responsable turc, confirmant une information de plusieurs médias locaux.

Selon la vice-présidente du parti présidentiel AKP au Parlement, Özlem Zengin, citée par la chaîne de télévision étatique turque TRT et la chaîne privée NTV, l'annonce va être officialisée par décret présidentiel.

15h20

Manifestations contre Israël devant l'ambassade de France à Tunis

Des milliers de manifestants se sont rassemblés devant l'ambassade de France à Tunis exprimant leur colère contre le tir meurtrier sur un hôpital dans la ville palestinienne de Gaza ayant fait des centaines de morts.

Les pays arabes, dont la Tunisie, ont accusé Israël d'avoir mené mardi soir une frappe contre cet hôpital. Israël a pour sa part démenti, en imputant la responsabilité au Djihad islamique, un autre groupe palestinien.

"Le renvoi de l'ambassadeur (de France) est un devoir", "Les Français et les Américains sont des alliés des sionistes", ont notamment scandé les manifestants, selon des journalistes de l'AFP.

15h10

Près de 10'000 manifestants devant l'ambassade d'Israël à Amman

Environ 10'000 personnes manifestent mercredi près de l'ambassade d'Israël à Amman (Jordanie), après un tir sur un hôpital de Gaza.

Déployées en nombre sur les lieux selon un journaliste de l'AFP, les forces de sécurité ont empêché les manifestants de s'approcher du bâtiment dans le quartier de Rabieh, dans l'ouest de la capitale, et bloqué toutes les routes menant à l'ambassade.

La Jordanie, pays lié depuis 1994 par un traité de paix ayant mis fin à l'état de guerre avec le voisin israélien, a réagi à la frappe meurtrière en faisant porter à Israël "la responsabilité de ce grave incident".

Estimés à quelque 5000 selon une source de sécurité s'exprimant sous couvert de l'anonymat, les manifestants brandissent des drapeaux palestiniens.

"Disons-le ouvertement, nous ne voulons pas d'ambassade", "pas d'ambassade sioniste sur le sol jordanien" ou encore "pas d'ambassade américaine sur le sol jordanien", scandent-ils.

14h55

Le bilan des personnes tuées dans la frappe contre l'hôpital de Gaza monte à 471

Au moins 471 personnes ont été tuées dans la frappe ayant touché l'enceinte d'un hôpital dans la bande de Gaza, selon un nouveau bilan fourni mercredi par le ministère de la Santé du gouvernement Hamas qui contrôle le territoire palestinien.

Cette même source avait fait état mardi soir d'au moins 200 morts, le Hamas accusant Israël d'être derrière cette frappe meurtrière sur l'hôpital épiscopal al Ahli de la ville de Gaza. Israël en attribue la responsabilité au Djihad islamique, une autre organisation islamiste armée à Gaza, qui a catégoriquement démenti.

14h45

Des milliers d'Egyptiens défilent en soutien aux Palestiniens

Des milliers d'Egyptiens manifestent mercredi dans différentes villes du plus peuplé des pays arabes en solidarité avec la bande de Gaza, pilonnée depuis 12 jours par Israël, selon des images diffusées par des médias locaux et sur les réseaux sociaux dans un pays où manifester est illégal.

Peu avant, le président Abdel Fattah al-Sissi avait prévenu: "si je demande au peuple égyptien de sortir dans les rues, ils seront des millions". À Rafah, le poste-frontière vers la bande de Gaza, les humanitaires qui attendent d'entrer se sont rassemblés pour la prière des morts en mémoire des victimes de la frappe qui a tué dans la nuit des centaines de personnes dans un hôpital de Gaza, a constaté un correspondant de l'AFP.

14h35

Nouvelles manifestations en Cisjordanie occupée

Des centaines de Palestiniens ont de nouveau manifesté mercredi en soutien à Gaza, en Cisjordanie occupée, au lendemain de rassemblements similaires ayant dégénéré en heurts avec les forces de sécurité palestiniennes, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Plusieurs centaines de personnes ont afflué mercredi sur la place al-Manara, dans le centre-ville de Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne. Des manifestants demandaient la fin de la "coopération sécuritaire" avec Israël.

A Naplouse, les manifestants ont également brandi des drapeaux palestiniens, quand d'autres affichaient des insignes du Hamas, et entonnaient des chants soutenant le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, engagé depuis 12 jours dans une guerre meurtrière avec Israël.

>> La colère du monde arabe en image :

manif
Nouvelles manifestations en Cisjordanie occupée / L'actu en vidéo / 1 min. / le 18 octobre 2023

14h30

Les Etats-Unis sanctionnent des membres du Hamas

Le département américain du Trésor a annoncé mercredi une série de sanctions visant une dizaine de "membres clé du Hamas", des agents ou personnes participant au financement du groupe islamiste palestinien, installés à Gaza et dans des pays comme le Soudan, la Turquie et le Qatar.

"Les Etats-Unis prennent des décisions rapides et résolues pour viser les financeurs et soutiens du Hamas à la suite du massacre brutal et inadmissible de civils israéliens, y compris des enfants", a déclaré la secrétaire au Trésor Janet Yellen dans un communiqué, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien.

14h15

Près de 3500 Palestiniens tués depuis le début de la guerre

Au moins 3478 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a indiqué mercredi le ministère de la Santé au gouvernement du mouvement islamiste palestinien.

Les raids ont également fait 12'065 blessés, a indiqué cette source, au douzième jour de guerre avec Israël. Il n'était pas clair dans l'immédiat si le dernier bilan comprend les centaines de personnes tuées mardi soir, selon le Hamas, dans un tir de roquette sur l'enceinte d'un hôpital à Gaza et dont Israël et les groupes armés palestiniens se rejettent la responsabilité.

14h00

Le Hamas accuse Washington d'être "complice des massacres" israéliens

Le mouvement palestinien islamiste Hamas a accusé mercredi Washington d'être "complice des massacres" commis selon lui par Israël à Gaza, après que le président Joe Biden a adopté la version israélienne sur un tir de roquette ayant fait des centaines de morts dans un hôpital.

"Le fait que le président américain adopte la version israélienne, notamment celle au sujet du massacre de l'hôpital (...) confirme que l'administration américaine appuie aveuglément Israël et qu'elle est complice de ces massacres", a affirmé le Hamas dans un communiqué publié après que Joe Biden, en visite en Israël, a imputé le tir de roquette ayant touché l'hôpital mardi soir "à la partie adverse".

12h30

Réaction des organisations humanitaires face à la situation de Gaza

Suite au bombardement d'un hôpital de la ville de Gaza, le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus parle d'une situation "incontrôlable". Pour les humanitaires présents sur place, c'est le choc, comme l'a expliqué Morgane Rousseau, directrice de Médecins du Monde, mercredi dans le 12h30 de la RTS.

"On a été horrifié avec l’ensemble de mes collègues de voir ce qu’il se passe. Aucun patient ne doit être tué dans un lit d’hôpital, aucun soignant ne doit être tué dans un lieu de soins!", a-t-elle réagi.

Mais la crise est d’abord politique, rappelle Morgane Rousseau, qui essaie tant bien que mal d’avoir un contact quotidien avec chacun des membres de son équipe à Gaza. "Les humanitaires sont démunis, ils ne peuvent pas faire leur travail correctement. On se retrouve avec des populations qui boivent de l’eau impropre à la consommation depuis une journée. Des maladies risquent donc de se propager par milliers". Et d'ajouter: "En tant qu’humanitaire, on ne peut plus que crier pour un cessez-le-feu immédiat".

>> Ecouter l'interview de Morgane Rousseau dans le 12h30 :

Réaction des organisations humanitaires face à la situation de Gaza: interview de Morgane Rousseau. [RTS - RTS]RTS - RTS
Réaction des organisations humanitaires face à la situation de Gaza: interview de Morgane Rousseau / Le 12h30 / 1 min. / le 18 octobre 2023

>> Regarder aussi le reportage du 12h45 :

L’explosion d’un hôpital à Gaza aurait fait plusieurs centaines de morts. Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité
L’explosion d’un hôpital à Gaza aurait fait plusieurs centaines de morts. Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité / 12h45 / 1 min. / le 18 octobre 2023

12h15

Une synagogue visée par des cocktails molotov à Berlin

Une synagogue de Berlin a été visée dans la nuit de mardi à mercredi par des jets de cocktails molotov qui n'ont provoqué ni blessés ni dommages, a indiqué mercredi la police.

Deux inconnus "arrivés à pied vers 03h45, ont lancé deux bouteilles enflammées remplies de liquide en direction de la synagogue de la Brunnenstraße" qui fait partie d'un complexe culturel de la communauté Kahal Adass Jisroel, a déclaré la police. "Les bouteilles ont heurté le trottoir et se sont brisées. Le feu s'est alors éteint".

12h05

Six aéroports évacués en France après "des menaces d'attentat"

Six aéroports ont fait l'objet d'évacuation mercredi matin en France après des "menaces d'attentats" reçues par mail, a indiqué à l'AFP une source policière.

Les aéroports concernés sont Lille, Lyon (Bron), Nantes, Nice, Toulouse et Beauvais, a précisé cette source. Une "levée de doute" est en cours, a-t-elle ajouté.

12h00

Frappe sur l'hôpital de Gaza: une "tragédie" pour Vladimir Poutine

La frappe sur un hôpital de Gaza ayant fait des centaines de morts est une "tragédie" a déclaré mercredi Vladimir Poutine lors d'une visite officielle en Chine, en disant espérer une fin rapide du conflit entre Israël et le Hamas.

"C'est un évènement horrible, des centaines de morts et de blessés. C'est une catastrophe humanitaire. J'espère vraiment que ce sera un signal montrant qu'il faut mettre fin à ce conflit le plus rapidement" possible, a affirmé le président russe lors d'une conférence de presse.

11h45

Une école juive du centre de Rome évacuée après une alerte à la bombe

Une école juive du centre de Rome a été évacuée mercredi matin après une alerte à la bombe, a indiqué la police de la capitale italienne, dans un contexte sécuritaire renforcé depuis l'attaque de Hamas contre Israël.

"L'école juive de Rome a été évacuée par mesure de précaution après un appel anonyme", a précisé la Communauté juive de Rome dans un communiqué cité par le quotidien La Repubblica. "Tous les élèves et le personnel sont en sécurité dans un lieu sûr", a-t-elle ajouté, assurant qu'"à ce stade il n'y a pas de motifs d'alarme à signaler".

Des artificiers et des équipes cynophiles ont été dépêchés sur place pour procéder au contrôle des bâtiments, a-t-elle précisé. Le quartier historique du Ghetto, où se trouve cet établissement, a été immédiatement bouclé, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

11h30

Joe Biden soutient la version israélienne concernant la frappe sur l'hôpital de Gaza

Le président américain Joe Biden est arrivé mercredi pour une visite de solidarité en Israël, au douzième jour d'une guerre avec le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza.

>> Regarder le reportage du 12h45 :

Joe Biden se déplace en Israël pour afficher son soutien à l’État hébreu et faciliter le passage de l’aide humanitaire à Gaza
Joe Biden se déplace en Israël pour afficher son soutien à l’État hébreu et faciliter le passage de l’aide humanitaire à Gaza / 12h45 / 2 min. / le 18 octobre 2023

Peu après son arrivée, il a soutenu la version des autorités israéliennes imputant à des combattants palestiniens la frappe qui a tué des centaines de personnes dans un hôpital de Gaza.

"J'ai été profondément attristé et choqué par l'explosion dans l'hôpital à Gaza hier (mardi). Et sur la base de ce que j'ai vu, il apparaît que cela a été mené par la partie adverse, pas par vous", a déclaré le président américain, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel Aviv.

"Nous devons aussi garder en tête que le Hamas ne représente pas tout le peuple palestinien et ne leur a apporté que souffrance", a-t-il ajouté.

>> Les précisions du 12h30 :

Le président Joe Biden rencontre le Premier Ministre israélien à Tel Aviv. [AP Photo/Keystone - Evan Vucci]AP Photo/Keystone - Evan Vucci
Arrivée du président américain Joe Biden en Israël / Le 12h30 / 1 min. / le 18 octobre 2023

11h10

Le président égyptien redoute un déplacement irrémédiable des Palestiniens

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde mercredi contre un exode massif de Palestiniens vers l'Egypte, y voyant le risque de les voir chassés non seulement de Gaza, mais aussi, par la suite, de la Cisjordanie.

En recevant le chancelier allemand Olaf Scholz au Caire, le chef d'Etat égyptien a tenu son discours le plus complet et le plus virulent depuis le début le 7 octobre de la guerre entre Israël et le Hamas, au pouvoir à Gaza, qui a fait des milliers de morts des deux côtés et un million de déplacés dans le petit territoire palestinien frontalier de l'Egypte.

"Une façon d'en finir avec la cause palestinienne"

Pousser les Palestiniens à quitter leur terre est "une façon d'en finir avec la cause palestinienne aux dépens des pays voisins", a-t-il lancé. "L'idée de forcer les Gazaouis à se déplacer vers l'Egypte mènera à un déplacement similaire des Palestiniens de Cisjordanie", territoire occupé par Israël, vers la Jordanie, "et cela rendra impossible l'établissement d'un Etat de Palestine", a-t-il poursuivi.

Abdel Fattah al-Sissi a également insisté sur le fait que si l'aide humanitaire n'entrait pas à Gaza, ce n'était pas en raison de la fermeture par l'Egypte du point de passage de Rafah, mais "des bombardements israéliens".

Camions d'aide bloqués

Depuis des jours, des centaines de camions sont bloqués dans le désert égyptien du Sinaï, faute d'un passage vers les 2,4 millions de Gazaouis alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme désormais qu'à "chaque seconde où nous attendons l'aide médicale, nous perdons des vies".

La question de l'ouverture de la frontière est cruciale en Egypte, qui se retrouve devant un dilemme: laisser sortir les Palestiniens, avec le risque qu'Israël leur interdise tout retour, ou fermer leur unique ouverture sur le monde qui n'est pas aux mains d'Israël et les laisser sous les raids aériens et les tirs d'artillerie ininterrompus.

10h45

Le chef du renseignement intérieur britannique inquiet d'une hausse du risque terroriste

La guerre entre Israël et le Hamas accroît le risque terroriste au Royaume-Uni, selon le chef du service de renseignement intérieur britannique, le MI5, qui s'inquiète particulièrement du rôle de l'Iran, selon des propos rapportés par la presse mercredi.

"Il est clairement possible que les événements au Moyen-Orient génèrent une augmentation du volume de la menace" terroriste au Royaume-Uni et/ou "une évolution des cibles visées", a affirmé le directeur général du MI5 Ken McCallum, rapporte le Times.

Il s'exprimait mardi lors d'une rencontre à Palo Alto, en Californie, entre des responsables de la puissante alliance de renseignement dite des "Five Eyes", qui réunit États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande et Canada.

10h40

Que peut-on attendre de la visite de Joe Biden en Israël?

Le président américain Joe Biden est arrivé mercredi pour une visite de solidarité en Israël, au douzième jour d'une guerre avec le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza.

Pour Frédéric Encel, docteur en géopolitique, professeur à Sciences Po Paris et auteur notamment du livre "les Voies de la Puissance", la visite de Joe Biden en Israël ne pourra pas calmer le jeu.

"Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un soutien inébranlable à Israël, allié de longue date des Etats-Unis. Il y a toutefois quelque chose de nouveau: le fait que Joe Biden a besoin - dans la foulée de la guerre en Ukraine - de montrer que les Américains sont de retour notamment du côté de leurs alliés. Il ne s’agit donc pas pour lui uniquement de rassurer les Israéliens, mais aussi de satisfaire ses intérêts politiques personnels", a-t-il expliqué mercredi dans La Matinale.

En outre, comme le rappelle le spécialiste, les Etats-Unis entrent dans une phase électorale active avec la présidentielle de 2024 qui arrive à grand pas. "Or, on sait que l’aile droite du parti démocrate, mais aussi la quasi-majorité du parti républicain soutiennent Israël".

>> Ecouter l'interview de Frédéric Encel dans La Matinale :

Le géopolitologue Frédéric Encel. [RTS]RTS
Joe Biden en visite diplomatique en Israël: interview de Frédéric Encel / La Matinale / 6 min. / le 18 octobre 2023

10h20

Le pape appelle à "éviter une catastrophe humanitaire"

Le pape François a appelé mercredi à "faire tout le possible pour éviter une catastrophe humanitaire à Gaza", où "la situation est désespérée", disant son inquiétude face à un "possible élargissement du conflit".

"Les victimes augmentent et la situation à Gaza est désespérée. S'il vous plaît, faites tout le possible pour éviter une catastrophe humanitaire", a lancé le jésuite argentin à la fin de son audience générale hebdomadaire au Vatican.

"Le possible élargissement du conflit est inquiétant, alors que dans le monde de nombreux conflits sont déjà en cours. Que les armes se taisent, que le cri de paix des pauvres, du peuple, des enfants soit entendu", a-t-il ajouté.

Le pape n'a pas mentionné la frappe sur un hôpital de Gaza survenue mardi soir, dont Israël et les Palestiniens se rejettent la responsabilité et qui a fait des centaines de morts et provoqué des condamnations internationales et des manifestations à travers le monde.

10h05

La Russie dénonce un "crime"

La frappe sur un hôpital de Gaza ayant fait des centaines de morts est un "crime" et un "acte de déshumanisation", a dénoncé mercredi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, en appelant Israël, qui dément en être l'auteur, à prouver son innocence.

"Nous voyons en ce moment une volonté (de la part d'Israël) de se défaire de toute responsabilité. Si cette tentative constitue une intention sérieuse (...) de prouver son innocence (...) alors il faut présenter les faits", a-t-elle déclare à la radio Spoutnik, appelant les Etats-Unis et Israël à fournir des images satellites permettant d'enquêter sur l'origine de la frappe.

09h30

La situation à Gaza "devient incontrôlable" faute d'aide humanitaire

La situation dans la bande de Gaza "devient incontrôlable" faute d'une aide humanitaire pourtant prête à y être acheminée, a affirmé mercredi le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le réseau X.

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Les déclarations du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres / L'actu en vidéo / 55 sec. / le 18 octobre 2023

"Chaque seconde où nous attendons l'aide médicale, nous perdons des vies", a posté Tedros Adhanom Ghebreyesus, soulignant que les fournitures médicales sont bloquées depuis quatre jours à la frontière entre l'Egypte et Gaza.

Tonnes d'aide bloquées

"Nous avons besoin d'un accès immédiat pour commencer à livrer ces produits vitaux", a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus.

A l'instar de nombreux autres responsables d'agences onusiennes et d'ONG ou d'États, il réclame l'ouverture du poste frontière de Rafah. Depuis des jours, des tonnes d'aide sont bloquées dans le désert du Sinaï égyptien alors que Rafah est fermé côté palestinien, après quatre bombardements cette semaine.

09h20

Israël dit pouvoir prouver que le Djihad islamique est responsable de la frappe sur l'hôpital

Israël n'a pas frappé l'hôpital de Gaza visé mardi par un bombardement meurtrier qui aurait fait des centaines de victimes selon les bilans palestiniens, a répété mercredi un porte-parole de l'armée israélienne. Aucun cratère ni aucun autre élément n'indique qu'une frappe aérienne est à l'origine de l'explosion de l'hôpital de Gaza et aucun dégât structurel n'est perceptible sur les bâtiments voisins de l'hôpital, a-t-il argumenté.

L'armée israélienne affirme en revanche avoir "des preuves" de la responsabilité du groupe palestinien Djihad islamique. Celles-ci "confirment que l'explosion a été causée par le tir d'une roquette du Djihad islamique ayant échoué", a affirmé le porte-parole militaire Daniel Hagari. "Cette analyse professionnelle est basée sur des renseignements, des systèmes opérationnels et des images aériennes, qui ont tous été recoupés".

L'armée israélienne a en outre accusé le Hamas d'exagérer le nombre de victimes imputables à cette explosion.

>> Des dizaines de blessés sont amenés aux urgences de l'hôpital Chifa à Gaza après le bombardement :

Des dizaines de blessés sont amenés aux urgences de l'hôpital Chifa à Gaza, après un bombardement
Des dizaines de blessés sont amenés aux urgences de l'hôpital Chifa à Gaza, après un bombardement / L'actu en vidéo / 36 sec. / le 18 octobre 2023

09h00

La désinformation sur le conflit entre Israël et le Hamas inonde les réseaux sociaux

Le conflit entre Israël et le Hamas se joue également sur les réseaux sociaux, qui se retrouvent inondés de fausses affirmations, théories du complot et autres contenus haineux. Il y a, par exemple, ces images glaçantes de très jeunes enfants enfermés dans des cages à animaux. La vidéo est présentée comme celle d'otages israéliens détenus par le Hamas.

Mais d'autres comptes indiquent qu'il s’agirait non pas d’enfants israéliens mais de jeunes Palestiniens retenus par des soldats de l’armée israélienne. Et pourtant rien ne permet de l’affirmer. Après vérification, ces images se sont révélées être en réalité antérieures à l’attaque du Hamas.

"On a un brouillard informationnel qui vient s'adosser à l'un des conflits sur la planète qui est probablement l'un des plus polarisants qui existe", a mis en garde mercredi dans La Matinale le maître de conférence associé à l'Université Paris 6 Tristan Mendes France. "Avec l'écosystème informationnel qu'on a aujourd'hui, travaillé par des désinformateurs assis sur les réseaux sociaux, on a un cocktail que je trouve particulièrement explosif".

>> Ecouter les précisions de La Matinale :

L'armée israélienne est engagée depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux. [AP Photo/Sebastian Scheiner]AP Photo/Sebastian Scheiner
La désinformation sur le conflit entre Israël et le Hamas inonde les réseaux sociaux / La Matinale / 4 min. / le 18 octobre 2023

08h55

Olaf Scholz et Ursula von der Leyen horrifiés

Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est dit mercredi "horrifié" par la frappe qui a touché un hôpital à Gaza, appelant à une "enquête approfondie", alors qu'Israël et les Palestiniens se rejettent la responsabilité de cette explosion qui a fait des centaines de morts.

"Des civils innocents ont été blessés et tués. Nos pensées vont aux familles des victimes", a-t-il indiqué dans un tweet.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a de son côté jugé mercredi que "rien" ne pouvait excuser "une frappe sur un hôpital rempli de civils", dénonçant des scènes "horribles".

"Tous les faits doivent être établis et les responsables devront rendre des comptes", a-t-elle ajouté devant le Parlement européen à Strasbourg.

08h15

Un binational palestino-suisse demande l'aide de la Suisse pour être évacué de la bande de Gaza

Pour fuir la grande riposte qu'Israël a promise dans la bande de Gaza, des milliers de Gazaouis ont pris la route du sud, pour s'exiler vers l'Egypte qui refuse toujours de les accueillir et bloque le poste frontière de Rafah.

Parmi celles et ceux qui tentent de fuir, dix binationaux ont aussi le passeport suisse. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé leur présence.

L'un de ces binationaux demande l'aide de la Suisse pour être évacué. "Je suis venu rendre visite à ma famille et la guerre à commencé. Nous sommes restés coincés ici. Cette guerre est très cruelle, il n'y a ni eau, ni téléphone ni internet, rien que la mort et la destruction", a-t-il confié mercredi au micro de la RTS.

>> Ecouter son témoignage dans La Matinale :

Des familles palestiniennes sortent précipitamment de leurs maisons après les frappes aériennes israéliennes visant leur quartier de la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, le mardi 17 octobre 2023. [Keystone]Keystone
Un binational palestino-suisse demande l'aide de la Suisse pour être évacué de la bande de Gaza / La Matinale / 1 min. / le 18 octobre 2023

07h45

Le président américain Joe Biden en visite en Israël

Onze jours après l'attaque sanglante du Hamas, le président américain Joe Biden va s'entretenir à Tel Aviv avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il prévoit de poser des "questions difficiles", a déclaré le porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche aux journalistes présents à bord d'Air Force One pour le déplacement du président américain.

"Il va poser ces questions en tant qu'ami véritable d'Israël, mais il va leur poser des questions difficiles", a ainsi déclaré John Kirby, refusant de préciser la nature des questions.

>> Ecouter les précisions de La Matinale :

Le président Joe Biden arrive à bord d'Air Force One pour un voyage en Israël, le mardi 17 octobre 2023, à la base aérienne d'Andrews, dans le Maryland. [Keystone]Keystone
Visite de Joe Biden en Israël: les précisions de Loubna Anaki, correspondante de la RTS aux Etats-Unis / La Matinale / 1 min. / le 18 octobre 2023

07h15

La mère d'une otage du Hamas lance un appel à tous les dirigeants du monde

L’organe de propagande du Hamas a diffusé cette semaine une première preuve de vie d’une otage. Il s'agit de Mia, une Franco-Israélienne de 21 ans, qui participait au festival "Tribe of Nova". Sur la vidéo, la jeune femme est visiblement en bonne santé. Elle porte un bandage au bras mais elle semble être soignée. Le président français Emmanuel Macron a immédiatement appelé à sa libération.

Dans une interview diffusée mercredi dans La Matinale, sa mère lance un appel à tous les dirigeants du monde. "Je supplie le monde entier de me ramener ma fille; elle était juste partie à une fête pour s’amuser. Et maintenant elle est à Gaza. Et elle n’est pas la seule. Nous devons tous être ensemble, arrêter cette terreur et ramener tout le monde à la maison. Mon message pour elle est que je l’aime très fort."

>> Ecouter son témoignage dans La Matinale :

Des partisans et des membres des familles des otages israéliens capturés par le Hamas manifestent devant la base militaire israélienne de HaKirya, dans le centre de Tel Aviv, le 14 octobre 2023. [AFP - Gil Cohen-Magen]AFP - Gil Cohen-Magen
La mère d'une otage du Hamas lance un appel à tous les dirigeants du monde / La Matinale / 1 min. / le 18 octobre 2023

07h00

Antonio Guterres appelle à un cessez-le-feu immédiat

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mercredi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans le conflit entre Israël et le Hamas afin "d'apaiser les terribles souffrances humaines auxquelles nous assistons".

"Je suis pleinement conscient des profonds griefs du peuple palestinien après 56 ans d'occupation. Mais aussi graves que soient ces griefs, ils ne peuvent justifier les actes terroristes commis par le Hamas le 7 octobre. Mais ces attaques ne peuvent justifier la punition collective des Palestiniens", a-t-il ajouté, intervenant à Pékin face aux représentants de quelque 130 pays au forum des Nouvelles routes de la soie.

06h30

L'armée israélienne se prépare à mener une large offensive par la terre, les airs et la mer

L'armée israélienne, considérée comme l'un des plus puissantes du monde, a annoncé dans un communiqué se préparer à "étendre" son offensive contre le Hamas à Gaza. L'armée dit préparer une "attaque conjointe et coordonnée depuis les airs, la mer et la terre".

Israël avait annoncé laisser jusqu'à 16 heures aux civils pour évacuer la zone. Depuis, l'action au sol est imminente, selon la presse locale.

>> Ecouter le reportage de La Matinale :

Des parachutistes de l'armée israélienne photographiés en 2016. [Keystone]Keystone
L'armée israélienne se prépare à mener une large offensive par la terre, les airs et la mer / La Matinale / 2 min. / le 18 octobre 2023

06h15

Joe Biden se dit "indigné et profondément attristé par l'explosion à l'hôpital" à Gaza

Joe Biden s'est dit mardi, dans un communiqué officiel, "indigné et profondément attristé par l'explosion" dans un hôpital de la ville de Gaza et par "les terribles pertes qui en ont résulté".

Le président américain, qui assure s'être entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et avec le roi Abdallah II de Jordanie "immédiatement après avoir entendu la nouvelle", dit avoir demandé à ses conseillers de "continuer à rassembler des informations sur ce qui s'est exactement passé."

Attendu mercredi en Israël, Joe Biden va "reporter" son étape prévue ensuite en Jordanie, a indiqué la Maison Blanche.

La Jordanie avait auparavant annoncé l'annulation d'un sommet auquel Joe Biden devait participer avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le président Abbas, ainsi que le roi jordanien Abdallah II.

06h00

Frappe sur un hôpital de Gaza: réunion mercredi du Conseil de sécurité

A la demande de la Russie et des Emirats arabes unis, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra mercredi une réunion d'urgence après une frappe meurtrière sur un hôpital à Gaza. Il se prononcera juste avant sur une résolution portée par le Brésil pour tenter de trouver une position commune sur la guerre entre Israël et le Hamas.

Une personne blessée est assistée à l'hôpital Shifa après qu'une frappe aérienne israélienne a frappé l'hôpital Al-Ahli voisin, le 17 octobre 2023. [Reuters - Mohammed Al-Masri]
Une personne blessée est assistée à l'hôpital Shifa après qu'une frappe aérienne israélienne a frappé l'hôpital Al-Ahli voisin, le 17 octobre 2023. [Reuters - Mohammed Al-Masri]

En pleine activité diplomatique sur la guerre, le Conseil de sécurité avait rejeté lundi soir une résolution proposée par Moscou pour un "cessez-le-feu humanitaire". Il était censé se prononcer dans la foulée sur un second texte présenté par le Brésil.

Des diplomates avaient évoqué la date de mardi à minuit pour que le conseil se prononce sur le texte du Brésil. Des sources diplomatiques ont précisé que cette résolution brésilienne serait soumise au vote mercredi à 16h00 (en Suisse).

Le texte russe rejeté lundi appelait à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté" et à un accès humanitaire "sans entrave" à la bande de Gaza en état de siège. Mais il ne désignait pas le groupe islamiste palestinien Hamas, ce qui était inacceptable pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.

Le projet de résolution du Brésil condamne lui spécifiquement "les odieuses attaques terroristes du Hamas".

>> Ecouter les précisions de La Matinale :

Le bombardement d'un hôpital à Gaza a fait plusieurs morts. (Image d'illustration) [Keystone]Keystone
Bombardement d'un hôpital à Gaza: les précisions de Benjamin Luis, envoyé spécial de la RTS au Moyen-Orient / La Matinale / 1 min. / le 18 octobre 2023

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Le personnel de secours travaille sur les lieux de l'hôpital Al-Ahli, touché par une frappe  aérienne israélienne, selon le ministère de la Santé de Gaza, le 17 octobre 2023. [Reuters - Capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo]Reuters - Capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo
Un bombardement contre un hôpital de Gaza fait des centaines de morts / La Matinale / 2 min. / le 18 octobre 2023

05h00

Washington autorise le départ du personnel non essentiel du Liban

Les Etats-Unis ont autorisé mardi le départ du personnel non essentiel, ainsi que de leurs familles, de leur ambassade à Beyrouth. Les conditions de sécurité se sont fortement dégradées au Liban dans le sillage de la guerre entre Israël et le Hamas.

Dans le même temps, les Etats-Unis ont relevé de 3 à 4 (le plus élevé) le niveau d'alerte de leur avis aux voyageurs, déconseillant à tout ressortissant américain de se rendre au Liban.

"Ne voyagez pas au Liban en raison de la situation sécuritaire imprévisible liée aux tirs de roquettes, missiles et d'artillerie entre Israël et le Hezbollah ou d'autres factions armées militantes", dit un communiqué du département d'Etat diffusé dans la soirée.

04h30

Le Djihad islamique rejette les accusations israéliennes

Le groupe palestinien Djihad islamique a qualifié mercredi de "mensonges" les accusations d'Israël, qui lui a attribué le bombardement contre un hôpital de Gaza ayant fait des centaines de morts. Le Hamas l'a également attribué à l'armée israélienne.

"Comme d'habitude, l'ennemi sioniste tente, par la fabrication de mensonges, de se soustraire à sa responsabilité dans le massacre brutal qu'il a commis en bombardant l'hôpital et pointant le doigt vers le Djihad islamique", a déclaré le mouvement islamiste. "Nous affirmons que ces accusations sont fausses et sans fondement".

Israël veut par "ces mensonges justifier ses attaques contre les hôpitaux" et "se dérober à la responsabilité de son crime", a encore affirmé le Djihad islamique.

Selon ce mouvement, l'hôpital avait été sommé par Israël d'évacuer sous la menace d'un bombardement et c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie. L'armée israélienne a affirmé que c'est une roquette du Djihad islamique qui est tombée sur l'hôpital après un tir raté.

>> La vidéo du porte-parole de l'armée israélienne accusant le Jihad islamique :

Porte-parole de l'armée israélienne accusant le Jihad islamique
Porte-parole de l'armée israélienne accusant le Jihad islamique / L'actu en vidéo / 42 sec. / le 18 octobre 2023

19h00

Retour sur les évènements de la journée de vendredi

>> Le suivi des évènements de vendredi : L'armée israélienne étend ses opérations terrestres à Gaza