Les alertes à la bombe se multiplient en France depuis l'assassinat d'un professeur vendredi dans le nord du pays par un jeune homme fiché S pour radicalisation islamiste. Face au risque d'accru d'un nouvel attentat, le pays a relevé son niveau d'alerte à son maximum.
Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a averti mercredi que "les petits guignols" auteurs de fausses alertes, notamment à la bombe, qui se sont multipliées ces derniers jours, seraient "retrouvés" et "punis".
De nombreuses perturbations
Vers 18H00, plus aucun aéroport n'était complètement arrêté, selon l'organisme de surveillance du trafic aérien Eurocontrol.
Mais des évacuations de plus ou moins grande ampleur ont perturbé dans la journée les aéroports de Bordeaux, Lille, Toulouse, Lyon (Bron), Nice, Nantes, Beauvais, Pau, Brest, Biarritz et Carcassonne, selon des informations recueillies par les bureaux de l'AFP.
Le trafic a été un temps complètement interrompu au moins à Toulouse, Beauvais, Bordeaux et Pau.
L'activité a généralement repris après l'intervention d'équipes de démineurs.
Les deux aéroports parisiens, Orly et Charles-de-Gaulle, n'ont en revanche pas été touchés.
afp/ami/lan
Le château de Versailles rouvre ses portes deux heures après une "fausse alerte" à la bombe
Le château de Versailles a rouvert ses portes à 14h45 mercredi, deux heures après avoir été la cible d'une alerte à la bombe et avoir été évacué pour la troisième fois depuis samedi, ont indiqué la préfecture des Yvelines et l'établissement.
"La levée de doute a été effectuée", a ajouté la préfecture, précisant qu'il s'agissait d'une "fausse alerte".
Le château avait déjà été évacué samedi après-midi puis mardi vers 13h00 après des alertes à la bombe. À cette époque de fin de haute saison touristique, entre 10'000 et 15'000 visiteurs fréquentent l'ensemble du vaste site où se trouve le château du roi Louis XIV, selon le service de presse.