Banner Gaza du 24 octobre 2023.
Publié Modifié

Dix ressortissants suisses veulent quitter la bande de Gaza

- Dix Palestiniens et Palestiniennes qui disposent également de la nationalité suisse se trouvent actuellement au poste frontière de Rafah, dans la bande de Gaza. Ils attendent de pouvoir partir pour l'Egypte.

- Les négociateurs du Qatar, impliqués dans les efforts visant à libérer les otages pris par le Hamas lors de son attaque contre Israël, ont "bon espoir" de parvenir à d'autres libérations, selon le ministère de Affaires étrangères.

- Le président Emmanuel Macron a proposé mardi à Jérusalem de "bâtir une coalition internationale" contre le Hamas lors d'une rencontre bilatérale avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il a également appelé à une "relance décisive" du processus de paix avec les Palestiniens.

- Un nouveau choc pétrolier pourrait se produire en cas de dégradation de la situation au Proche-Orient, d'où proviennent un tiers des exportations mondiales d'or noir, a souligné mardi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie Fatih Birol.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi des événements mercredi

>> Suivez dans le détail les événements de la journée de mercredi : Des frappes israéliennes ont fait au moins 80 morts cette nuit à Gaza

21h50

Le président français Emmanuel Macron est arrivé à Amman

Le président français Emmanuel Macron est arrivé mardi soir à Amman, en Jordanie, deuxième étape de son voyage dans la région destiné à marquer la solidarité de la France avec Israël, après l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, a constaté une journaliste de l'AFP.

Le chef de l'Etat français est arrivé à 22h30 (21h30 en Suisse) en provenance d'Israël, où il a rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu et des familles de victimes franco-israériennes frappées par l'attaque. Il a ensuite rencontré en Cisjordanie le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

>> Ecouter le sujet de La Matinale sur la visite d'Emmanuel Macron en Israël :

Emmanuel Macron est arrivé mardi soir à Amman en Jordanie, deuxième étape de sa tournée régionale. [Keystone]Keystone
Au ballet diplomatique en Israël, Emmanuel Macron est arrivé après les dirigeants américain, allemand et britannique / La Matinale / 1 min. / le 25 octobre 2023

21h30

Cinquante morts en une heure dans des frappes, selon le Hamas

Le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien du Hamas a annoncé que 50 personnes avaient été tuées "durant la dernière heure" mardi soir dans "plusieurs secteurs" de la bande de Gaza.

Dans l'après-midi, le ministère de la Santé du Hamas avait annoncé que 5791 personnes, en grande majorité des civils parmi lesquels plus de 2300 enfants, avaient été tuées depuis le 7 octobre et le début des frappes israéliennes sur le territoire palestinien.

Si les chiffres sont difficiles à vérifier de source indépendante, une journaliste de l'AFP a vu des proches amener des corps et des blessés dans un hôpital du sud de la bande de Gaza.

21h25

Un cessez-le-feu "ne bénéficierait qu'au Hamas" selon Washington

A l'heure où Israël multiplie les frappes aériennes contre le groupe islamiste palestinien, "un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à ce stade-ci, ne bénéficierait qu'au Hamas", a réaffirmé mardi la Maison Blanche, suggérant plutôt des "pauses" pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

"Nous voulons voir les mesures de protection pour les civils. Or des pauses dans les opérations sont un outil, une tactique, qui peuvent y parvenir pour une période temporaire [...] Mais cela n'est pas la même chose qu'un cessez-le-feu", a-t-il ajouté.

21h20

Des Etats occidentaux qui espèrent des garanties avant une possible offensive terrestre

Sur le plan diplomatique, les alliés occidentaux soutiennent Israël et son droit à se défendre face au terrorisme, mais ils appellent aussi l'Etat hébreu à la retenue en vue d'une possible invasion terrestre.

Au coeur des préoccupations, le sort des otages et l'aide humanitaire, mais aussi les risques d'élargissement du conflit.

>> Le reportage du 19h30 :

Les États occidentaux demandent à Israël de privilégier la libération des otages et l'ouverture de couloirs humanitaire avant d'entrer à Gaza
Les États occidentaux demandent à Israël de privilégier la libération des otages et l'ouverture de couloirs humanitaire avant d'entrer à Gaza / 19h30 / 1 min. / le 24 octobre 2023

>> Et les explications de Gaspard Kühn, correspondant de la RTS à Washington :

Gaspard Kühn, correspondant à Washington, explique que les États-Unis retardent l’offensive israélienne à Gaza afin d'éviter l’embrasement du conflit au Proche-Orient
Gaspard Kühn, correspondant à Washington, explique que les États-Unis retardent l’offensive israélienne à Gaza afin d'éviter l’embrasement du conflit au Proche-Orient / 19h30 / 56 sec. / le 24 octobre 2023

21h15

Toujours aucune précision sur l’éventuelle offensive terrestre israélienne

La bande de Gaza est toujours pilonnée par les bombes israéliennes. L'Etat hébreu a même intensifié ses frappes au cours des derniers jours, en prélude à une probable offensive terrestre.

Des milliers de chars et de blindés sont toujours massés à la frontière, mais personne parmi les soldats ne sait quand sera donné l'assaut.

>> Relire également : Une offensive terrestre israélienne retardée face à la complexité des opérations

Cette offensive terrestre pourrait prendre la forme d’une large invasion, ou simplement d’incursions localisées et ponctuelles. L’armée israélienne semble entretenir volontairement le flou sur ses intentions.

>> Regarder le reportage du 19h30, qui a interrogé des réservistes israéliens se rendant sur le front :

Les soldats israéliens sont dans l’attente du lancement de l’offensive terrestre dans la bande de Gaza
Les soldats israéliens sont dans l’attente du lancement de l’offensive terrestre dans la bande de Gaza / 19h30 / 2 min. / le 24 octobre 2023

>> Et les précisions de Stéphane Amar :

L’état-major israélien entretient le flou sur l’offensive terrestre qu’il compte mener à Gaza. Les précisions à Jérusalem de Stéphane Amar
L’état-major israélien entretient le flou sur l’offensive terrestre qu’il compte mener à Gaza. Les précisions à Jérusalem de Stéphane Amar / 19h30 / 46 sec. / le 24 octobre 2023

20h45

Le Liban toujours engagé envers la résolution ayant mis fin à la guerre de 2006 contre Israël

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a souligné mardi l'engagement du Liban en faveur de la résolution 1701 qui a mis fin à la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël et consacre la seule présence de l'armée sur l'ensemble du Liban.

Depuis l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a déclenché une guerre meurtrière entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, des violences opposent le Hezbollah libanais et l'armée israélienne à la frontière entre Israël et le Liban.

Les hostilités ont fait 47 morts au Liban, la plupart des combattants du groupe pro-iranien, ainsi que quatre civils, selon un décompte de l'AFP. Quatre personnes, dont un civil, ont été tuées côté israélien.

Alors qu'il effectuait une tournée surprise dans le sud du Liban, contrôlé de facto par le puissant mouvement armé, Najib Mikati a souligné l'engagement du pays "à mettre en oeuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU", adoptée après la guerre ayant opposé en 2006 Israël au Hezbollah et qui demande au gouvernement libanais d'étendre son autorité sur tout le territoire national, ainsi que le désarmement du parti chiite.

20h40

Le Qatar dit avoir "bon espoir" de faire libérer d'autres otages

Les négociateurs du Qatar, impliqués dans les efforts visant à libérer les otages pris par le Hamas lors de son attaque contre Israël, ont "bon espoir" de parvenir à d'autres libérations, selon le ministère de Affaires étrangères.

L'Etat du Golfe mène une intense activité diplomatique depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre après l'attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, au cours laquelle il a pris environ 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux.

Doha a obtenu la libération de quatre otages: deux Américaines vendredi et deux Israéliennes lundi.

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a déclaré mardi que les négociateurs qataris avaient "bon espoir d'obtenir d'autres libérations" grâce aux pourparlers en cours avec Israël et le Hamas. Il y a eu "plus d'ouverture sur la volonté politique entre les deux parties" après la libération des deux Israéliennes, a-t-il déclaré.

20h35

Les projets d'Israël dans la bande de Gaza sont incertains

Au 17e jour de conflit avec le Hamas, Israël n'a toujours pas déclenché son opération terrestre d'envergure annoncée sur Gaza. Est-ce par peur, par manque de moyens? La spécialiste Héloïse Fayet a évoqué des raisons humanitaires et militaires mardi dans l'émission Tout un monde de la RTS.

Selon la chercheuse du Centre de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI), plusieurs raisons expliquent ce "retard". "Il y a tout d'abord des raisons humanitaires: Israël souhaite libérer un maximum d'otages avant de commencer l'opération terrestre, car ils pourraient servir de boucliers humains. Il y a aussi des raisons militaires, puisqu'il faut préparer les forces américaines présentes dans la région à un risque d'escalade alors qu'elles ont récemment subi des attaques en Syrie et en Irak de milices chiites proches de l'Iran", liste-t-elle.

>> Plus de détails dans notre article : "Les Israéliens ne savent sans doute pas ce qu'ils feront de la bande de Gaza une fois le Hamas affaibli"

>> Ecouter son interview :

Nucléaire iranien et répression: quelle négociation avec le régime?
Ce qui retient maintenant l’opération terrestre israélienne à Gaza: inteview Héloïse Fayet / Tout un monde / 7 min. / le 24 octobre 2023

20h30

Le ministre israélien des Affaires étrangères annule sa rencontre avec Antonio Guterres

"Monsieur le secrétaire général, dans quel monde vivez-vous?", a lancé mardi le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen avant d'annuler sa rencontre avec Antonio Guterres, qui a dénoncé de "claires violations" du droit humanitaire à Gaza.

"Sans aucun doute, ce n'est pas le nôtre", a ajouté Eli Cohen devant le Conseil de sécurité de l'ONU, en décrivant le "massacre brutal" en sol israélien par le Hamas le 7 octobre. "Comment pouvez-vous conclure un accord de cessez-le-feu avec quelqu'un qui a juré de tuer et de détruire votre propre existence", a-t-il demandé face à la demande de "cessez-le-feu humanitaire immédiat" répétée par Antonio Guterres.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen lors d'une réunion sur le conflit entre Israël et le Hamas au siège de l'ONU à New York, le 24 octobre 2023. [reuters - Shannon Stapleton]
Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen lors d'une réunion sur le conflit entre Israël et le Hamas au siège de l'ONU à New York, le 24 octobre 2023. [reuters - Shannon Stapleton]

Dans ces conditions, "j'ai décidé d'annuler ma rencontre avec le secrétaire général cet après-midi", a déclaré Eli Cohen à la presse un peu plus tard.

>> Les explications du 12h45 mercredi :

Débat houleux au Conseil de Sécurité entre le secrétaire général de l'ONU et l'ambassadeur d'Israël
Débat houleux au Conseil de Sécurité entre le secrétaire général de l'ONU et l'ambassadeur d'Israël / 12h45 / 1 min. / le 25 octobre 2023

19h50

Mahmoud Abbas exhorte Emmanuel Macron à oeuvrer pour un cessez-le-feu à Gaza

Le président palestinien Mahmoud Abbas a exhorté mardi son homologue français Emmanuel Macron à oeuvrer pour "faire cesser l'agression" à Gaza à l'issue de son entretien avec le président français, au siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

"Je vois, j'entends les souffrances des populations civiles à Gaza, et pour la France, rien ne saurait les justifier", lui a répondu le président français. "Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne", a-t-il ajouté, notant au passage que l'attaque du Hamas était aussi "une catastrophe pour les Palestiniens".

Coalition "pour la paix" plutôt que "contre le Hamas"

Mahmoud Abbas a fait porter à Israël "et les pays qui le soutiennent la responsabilité du conflit", sans citer une seule fois le Hamas. Il a aussi appelé à la mise en place "d'une coalition internationale pour la paix" et à la tenue d'une "conférence de paix internationale", semblant répliquer indirectement à la proposition faite plus tôt dans la journée par Emmanuel Macron de mettre sur pied une coalition internationale pour "lutter" contre le Hamas.

"Il n'y aura pas de paix durable s'il n'y a pas la reconnaissance du droit légitime du peuple palestinien à disposer d'un territoire et d'un Etat. Il n'y aura pas de paix durable s'il n'y a pas la reconnaissance assumée de la part du peuple palestinien et de ses autorités d'un Etat d'Israël et de l'importance de son existence et de sa sécurité", a pour sa part rappelé Emmanuel Macron.

19h35

L'aide humanitaire "pas assez rapide" pour Joe Biden

Joe Biden a estimé mardi que l'aide humanitaire arrivait trop lentement dans la bande de Gaza, assiégée et pilonnée sans relâche par Israël depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre.

L'acheminement n'est "pas assez rapide", a déclaré le président américain, questionné par la presse à la Maison Blanche sur l'aide humanitaire, qui a commencé à entrer samedi, mais au compte-gouttes, dans ce territoire de 362 kilomètres carrés où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens.

18h50

Des ONG s'inquiètent des "frappes indiscriminées" à Gaza

Alors qu'à Gaza la situation humanitaire se complexifie d'heure en heure avec la poursuite des frappes de l'armée israélienne, certaines ONG s'alarment. Vendredi, Amnesty International a notamment évoqué dans un rapport des "attaques israéliennes illégales" menées contre les civils.

Invitée mardi de l'émission Forum, Donatella Rovera, chercheuse sur les situations de crise et de conflit au siège de l'ONG, a évoqué des "attaques indiscriminées" qui ont lieu "de manière quotidienne" et qui voient des familles entières être bombardées dans leur maison, avec "beaucoup de morts et de blessés".

Bombardements plus fréquents au sud

Pour la chercheuse, la situation s'est notamment aggravée au sud de l'enclave palestinienne, alors même que l'armée israélienne avait appelé dès le début de sa campagne militaire les habitants du nord de la bande de Gaza à s'y réfugier.

"Depuis le week-end, nous voyons que les attaques au sud ont augmenté [...] Des bombardements de maisons de civils, mais aussi à côté d'écoles où sont abrités des milliers de déplacés [...] On a vu plusieurs familles qui avaient obtempéré à l'ordre de l'armée israélienne et qui retournent maintenant au nord, car il n'y a plus moyen de savoir où l'on peut-être à l'abri", constate-t-elle.

>> L'interview de Donatella Rovera dans Forum :

Cri d'alarme d'Amnesty International sur les bombardements à Gaza: interview de Donatella Rovera
Cri d'alarme d'Amnesty International sur les bombardements à Gaza: interview de Donatella Rovera / Forum / 6 min. / le 24 octobre 2023

18h40

Quel rôle pour la France au Proche-Orient?

Tel-Aviv, Jérusalem, Ramallah et Amman: le président français Emmanuel Macron multiplie mardi les rencontres et les entretiens au Proche-Orient. Objectif déclaré: éviter une extension régionale de la guerre entre Israël et le Hamas. Mais la voix de la France pèse-t-elle encore dans cette partie du monde?

De l’avis de beaucoup de spécialistes en géopolitique, elle porte moins que dans le passé. Israël est bien davantage à l’écoute de Washington que de Paris. Quant à la politique arabe de la France, elle a aussi décliné.

Jacques Chirac passait pour un ami du monde arabe alors qu'Emmanuel Macron s’est quant à lui peu impliqué dans le dossier israélo-palestinien. Son action pour aider le Liban n'a pas non plus semblé porter ses fruits.

>> Les explications de Forum :

Guerre Hamas-Israël: Emmanuel Macron multiplie les rencontres et les entretiens au Proche-Orient
Guerre Hamas-Israël: Emmanuel Macron multiplie les rencontres et les entretiens au Proche-Orient / Forum / 2 min. / le 24 octobre 2023

18h15

Antony Blinken met en garde l'Iran

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a adressé mardi une mise en garde à l'Iran, déclarant que les Etats-Unis réagiraient de manière "décisive" à toute attaque, alors que la communauté internationale craint un embrasement dans le conflit entre Israël et le Hamas palestinien.

"Les Etats-Unis ne cherchent pas le conflit avec l'Iran. Nous ne voulons pas que cette guerre s'étende. Mais si l'Iran ou ses intermédiaires attaquent le personnel américain où que ce soit, ne vous y trompez pas. Nous défendrons notre peuple, nous défendrons notre sécurité, de manière rapide et décisive", a déclaré Antony Blinken devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

18h10

Vladimir Poutine s'inquiète auprès d'Erdogan d'une "détérioration catastrophique" à Gaza

Le président russe Vladimir Poutine s'est inquiété mardi lors d'une conversation téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan d'une "détérioration catastrophique" de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, bombardée par l'armée israélienne après une offensive du Hamas.

Selon le Kremlin, les deux dirigeants ont "exprimé leur profonde inquiétude face au nombre croissant de victimes civiles et à la détérioration catastrophique de la situation humanitaire dans la bande de Gaza".

Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont aussi "souligné le caractère inacceptable des frappes sur les quartiers résidentiels et les installations religieuses et sociales", selon la même source.

18h00

Le président brésilien Lula critique l'action d'Israël dans la bande de Gaza

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré mardi que l'attaque "terroriste" du Hamas contre Israël ne donnait pas à ce pays le droit de "tuer des millions d'innocents".

"Ce n'est pas parce que le Hamas a commis un acte terroriste contre Israël qu'Israël doit tuer des millions d'innocents", a dit Lula lors son émission hebdomadaire "Conversation avec le président", diffusée sur les réseaux sociaux.

17h40

"Le Conseil de sécurité a aggravé la crise", accuse Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé mardi le Conseil de sécurité des Nations unies d'avoir "aggravé la crise" dans la bande de Gaza par son attitude "biaisée".

"Le Conseil de sécurité a aggravé la crise par son attitude biaisée au lieu de mettre fin au bain de sang", a déclaré le chef de l'Etat dans un communiqué, accusant également "la communauté internationale de ne pas s'être opposée aux attaques illégales et sans retenue du régime israélien contre les civils".

17h10

L'inaction du Conseil de sécurité "inexcusable", selon Riyad Al-Maliki

L'inaction du Conseil de sécurité de l'ONU qui n'a pas réussi à parvenir à une position unie sur la guerre entre Israël et le Hamas est "inexcusable", a dénoncé mardi le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki.

Dénonçant les "massacres (...) perpétrés par Israël", il a estimé que "le Conseil de sécurité avait le devoir de les stopper": "l'échec du Conseil de sécurité est inexcusable", a-t-il lancé dans la salle du Conseil au siège de l'ONU.

"Votre conscience humaine n'est-elle pas blessée par les crimes de l'occupation israélienne pendant 56 années d'occupation coloniale, ou par les meurtres terroristes, les destructions et la faim auxquels la population palestinienne est soumise aujourd'hui?", a-t-il ajouté.

17h05

Dix ressortissants suisses veulent quitter la bande de Gaza

Dix Palestiniens et Palestiniennes qui ont aussi la nationalité suisse se trouvent actuellement au poste frontière de Rafah, dans la bande de Gaza. Ils attendent de pouvoir partir pour l'Egypte.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé mardi à Keystone-ATS cette information de la radio-télévision alémanique SRF. Le DFAE soutient les personnes en vue d'un éventuel départ, indique-t-il.

16h35

Antonio Guterres condamne les "violations claires du droit humanitaire" à Gaza

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mardi devant le Conseil de sécurité les "claires violations du droit international humanitaire à Gaza", au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.

"Je suis profondément inquiet concernant les claires violations du droit international humanitaire que nous voyons à Gaza. Soyons clairs: aucune partie à un conflit armé n'est au-dessus du droit humanitaire international", a-t-il insisté, sans mentionner Israël.

"Pour apaiser cette souffrance immense, faciliter la distribution de l'aide de façon plus sûre, et faciliter la libération des otages, je répète mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat", a-t-il lancé devant les ministres et diplomates de dizaines de pays réunis au siège de l'ONU.

16h25

Le président iranien regrette "le manque d'unité" des pays musulmans

Le président iranien Ebrahim Raïssi a regretté mardi "le manque d'unité" des "pays musulmans" qui, s'ils s'étaient coordonnés, auraient pu contribuer à prévenir "l'agression" d'Israël contre la bande de Gaza.

Recevant le nouvel ambassadeur saoudien en Iran, nommé après sept ans de rupture des relations diplomatiques entre Téhéran et Ryad, Ebrahim Raïssi a appelé à "renforcer la coopération" entre les pays de la région pour "résoudre ses problèmes" en évitant l'intervention "de pays étrangers".

Pour lui, "une position unie et intégrée du monde musulman aurait pu prévenir l'oppression et l'agression du régime sioniste et les excès de ses soutiens occidentaux d'une manière plus efficace", selon des propos rapportés par l'agence de presse Irna.

Le président iranien Ebrahim Raïssi lors d'une réunion de son cabinet, à Téhéran. [AFP - Iranian Presidency]
Le président iranien Ebrahim Raïssi lors d'une réunion de son cabinet (image d'illustration). [AFP - Iranian Presidency]

16h20

Une dégradation de la situation pourrait entraîner un nouveau choc pétrolier, selon l'AIE

Un nouveau choc pétrolier pourrait se produire en cas de dégradation de la situation au Proche-Orient, d'où proviennent un tiers des exportations mondiales d'or noir, a souligné mardi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol.

"Bien sûr nous ne savons pas comment la situation politique va évoluer. Mais les tensions sont très fortes, et environ un tiers des exportations de pétrole viennent de cette région. Non seulement les producteurs sont là, mais aussi des routes commerciales essentielles", a-t-il rappelé, interrogé par la presse sur l'impact de la guerre entre Israël et le Hamas.

"Une crise géopolitique majeure là-bas pourrait conduire de nouveau à un choc pétrolier, 50 ans après" le choc de 1973, a-t-il souligné, en marge de la présentation du rapport annuel de l'agence sur les perspectives énergétiques mondiales d'ici à 2030.

15h20

Un conflit qui pourrait affecter l'économie mondiale

La guerre entre Israël et le Hamas pourrait porter un coup sévère à l'économie mondiale, alertent des représentants de la finance internationale participant à un important forum d'investissement en Arabie saoudite.

Le pessimisme affiché mardi par certains intervenants est également venu rappeler les risques d'une éventuelle escalade de la violence au Moyen-Orient sur les projets de diversification de la monarchie saoudienne, premier exportateur mondial de brut.

La guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël, risque d'avoir "un grave impact sur le développement économique", a prévenu le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, à l'ouverture de la conférence Future Investment Initiative (FFI) à Ryad.

"Plus de peur et moins d'espoir"

La communauté internationale craint l'ouverture d'autres fronts, notamment avec le Hezbollah libanais, qui comme le Hamas est soutenu par l'Iran.

"Si ces problèmes ne sont pas résolus, cela signifiera probablement plus de terrorisme mondial, plus d'insécurité, plus de peur et moins d'espoir", a déclaré Larry Fink, PDG du géant de la gestion d'actifs BlackRock. "Et quand il y a moins d'espoir, nous voyons des contractions dans nos économies".

Plus de 6000 personnes participent à ce forum de trois jours, surnommé le "Davos du désert", parmi lesquelles des financiers, dirigeants d'entreprises et les présidents de la Corée du Sud, du Kenya et du Rwanda, selon les organisateurs.

14h50

Après Israël, Emmanuel Macron se rendra en Jordanie

Emmanuel Macron se rendra dans la capitale jordanienne Amman après sa visite en Israël et en Cisjordanie occupée pour rencontrer "probablement" le roi Abdallah II de Jordanie et "peut-être d'autres dirigeants de la région", a annoncé la présidence française.

14h15

L'ONU demande une meilleure coordination des humanitaires à Gaza

Une partie des produits alimentaires acheminés dans la bande de Gaza, comme le riz et les lentilles, n'est pas utilisable faute d'eau pour les faire cuire, a déploré l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), appelant à une plus grande coordination entre humanitaires.

L'aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes depuis samedi via l'Egypte mais en quantité très insuffisante, selon l'ONU, dans ce petit territoire pauvre bombardé par Israël à la suite de l'attaque du Hamas le 7 octobre.

Au cours d'un point presse régulier des Nations unies, une porte-parole de l'UNRWA Tamara Alrifai, qui a salué l'élan de générosité en Egypte et ailleurs dans le monde pour venir en aide aux Palestiniens, a-t-elle toutefois souligné que "nous ne recevons pas vraiment les produits les plus nécessaires pour Gaza ou les plus pertinentes".

13h45

Le Kremlin admet ne pas progresser pour libérer les otages russes du Hamas

Le Kremlin a indiqué qu'aucun progrès n'avait été réalisé à ce jour pour une libération des otages russes enlevés par le Hamas.

La Russie, qui entretient depuis des années des relations avec le Hamas et ne considère pas ce groupe comme "terroriste" contrairement aux Etats-Unis, ne sait en outre pas exactement combien de ressortissants russes sont prisonniers de l'organisation palestinienne.

"Pour l'heure, nous n'avons pas réussi (à faire libérer d'otages), mais nous allons poursuivre ces efforts", a déclaré à la presse Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.

13h30

Le soutien à Israël n'affectera pas l'aide à l'Ukraine, assure Olaf Scholz

Le soutien apporté à Israël après l'attaque lancée par le Hamas ne viendra pas contrecarrer l'aide apportée à l'Ukraine, a assuré le chancelier allemand Olaf Scholz.

"Nous soutenons l'Ukraine économiquement, financièrement, avec une aide humanitaire mais aussi avec des armes. Ce soutien ne sera en aucun cas affecté par le fait que, depuis les horribles heures du matin du 7 octobre, nous sommes tournés vers Israël et le Moyen-Orient avec la plus grande compassion et la plus grande inquiétude", a déclaré le dirigeant lors d'un forum économique germano-ukrainien à Berlin.

13h20

Le Hamas fait état de 5791 personnes tuées à Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que 5791 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

Sur ce total, 2360 sont des enfants, selon le ministère de la Santé palestinien, qui a ajouté que 16'297 personnes avaient été blessées.

13h00

Emmanuel Macron propose une "coalition internationale" contre le Hamas

Le président français Emmanuel Macron a proposé à Jérusalem de "bâtir une coalition internationale" contre le Hamas à l'issue d'une rencontre bilatérale avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"La France est prête à ce que la coalition internationale contre Daech, dans le cadre de laquelle nous sommes engagés pour notre opération en Irak et en Syrie, puisse lutter aussi contre le Hamas", a déclaré le chef d'Etat français, utilisant un acronyme arabe pour le groupe Etat islamique (EI).

"C'est l'intérêt d'Israël et de sa sécurité, celle aussi de plusieurs de vos voisins menacés par ces mêmes groupes ou des groupes voisins. La lutte doit être sans merci, mais pas sans règles, car nous sommes des démocraties qui luttent contre des terroristes, des démocraties donc qui respectent le droit de la guerre et assurent l'accès humanitaire" aux populations de Gaza, a-t-il ajouté.

>> Ecouter les précisions du 12h30 :

Emmanuel Macron serrant la main de Benjamin Netanyahu lors de sa visite à Jérusalem le 24.10.2023. [EPA/Keystone - Christophe Ena]EPA/Keystone - Christophe Ena
Guerre israélo-palestinienne: Emmanuelle Macron veut déployer des efforts concrets / Le 12h30 / 3 min. / le 24 octobre 2023

Appel à "une relance" du processus de paix

Emmanuel Macron a également appelé "à une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens". Il en discutera mardi après-midi à Ramallah avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et mercredi avec plusieurs dirigeants de la région. "La cause palestinienne doit être entendue avec raison", a-t-il déclaré.

Le président français a par ailleurs assuré la population israélienne de "la solidarité" et "l'émotion" de la France, estimant qu'avec 30 morts français, l'attaque constituait "une page noire de notre propre histoire".

Il a en outre appelé "le Hezbollah, le régime iranien, les Houthis au Yémen" à "ne pas prendre le risque inconsidéré d'ouvrir de nouveaux fronts", alors que la situation est très tendue à la frontière avec le Liban, le président redoutant "une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant".

>> Voir aussi le sujet du 12h45 :

Emmanuel Macron est arrivé en Israël pour marquer le soutien de la France avec l’État hébreu
Emmanuel Macron est arrivé en Israël pour marquer le soutien de la France avec l’État hébreu / 12h45 / 1 min. / le 24 octobre 2023

12h25

Des tracts israéliens largués à Gaza réclament des informations sur les otages

L'armée israélienne a largué des tracts dans la bande de Gaza appelant ses habitants à lui communiquer, en contrepartie d'une récompense financière, toute information dont ils disposeraient sur les otages israéliens détenus par le Hamas, ont constaté des journalistes de l'AFP à Khan Younès, dans le sud de la région sous blocus.

"Si vous voulez un avenir meilleur pour vous et pour vos enfants, faites du bien et envoyez nous des informations sûres et utiles sur les personnes kidnappées qui se trouveraient dans votre zone", peut-on lire dans le tract rédigé en arabe.

"L'armée israélienne vous promet de tout faire pour préserver votre sécurité et celle de vos foyers, ainsi qu'une récompense financière", ajoute le tract. "Nous vous garantissons une discrétion totale". Le document fournit également un numéro de téléphone et des messageries Telegram, Whatsapp et Signal.

12h10

Une otage libérée par le Hamas dit avoir été "bien traitée" en captivité

Une otage israélienne libérée par le Hamas a affirmé qu'elle avait été "battue" lors de son enlèvement, mais "bien traitée" lors de sa captivité de plus de deux semaines dans la bande de Gaza.

"Ils m'ont kidnappée, j'ai été emmenée sur une moto (...). J'étais allongée sur la moto, mon corps d'un côté et mes jambes de l'autre et les shabab (jeunes Palestiniens) m'ont battue en chemin, ils ne m'ont pas cassé les côtes mais m'ont fait très mal et j'ai eu du mal à respirer", a-t-elle dit à des journalistes.

Devant la presse à Tel-Aviv, elle a ensuite ajouté: "Ils se sont assurés que nous n'avions besoin de rien. Ils nous ont bien traités".

>> Voir aussi le sujet du 19h30 sur les deux otages israéliennes libérées lundi :

Au Proche-Orient, le Hamas a libéré deux octogénaires israéliennes qu’il détenait depuis deux semaines dans la bande de Gaza. L'une d'elles témoigne
Au Proche-Orient, le Hamas a libéré deux octogénaires israéliennes qu’il détenait depuis deux semaines dans la bande de Gaza. L'une d'elles témoigne / 19h30 / 1 min. / le 24 octobre 2023

11h50

L'émir du Qatar estime qu'Israël a reçu "une autorisation pour tuer"

L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s'en est pris aux pays qui soutiennent Israël dans la guerre que l'Etat hébreu mène contre le Hamas, affirmant qu'Israël a reçu "une autorisation pour tuer".

Des pays occidentaux, les États-Unis en tête, ont affiché leur soutien à Israël et affirmé son droit à se défendre après l'attaque du Hamas le 7 octobre.

"Nous disons que trop c'est trop", a déclaré cheikh Tamim à l'ouverture d'une session du Majlis al-Choura, le Conseil consultatif de son pays. "Il est anormal qu'Israël reçoive un feu vert et une autorisation pour tuer", a-t-il ajouté.

11h35

L'OMS souhaite un dispositif de vérification plus efficace à Rafah

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) explique qu'une combinaison de difficultés empêche davantage d'assistance humanitaire d'entrer dans la bande de Gaza. Outre la sécurité insuffisante dans le territoire, elle appelle à des dispositifs de vérification des chargements "plus efficaces".

"Il a fallu du temps" pour que les camions soient prêts après le siège total israélien, a admis à la presse à Genève un responsable de l'organisation au Proche-Orient. Ceux-ci attendent toutefois désormais à la frontière égyptienne l'autorisation d'entrer dans le territoire. Il faut "un accès sûr", a également affirmé le responsable de l'OMS.

Ces derniers jours, des dizaines de camions ont pu acheminer de l'aide. Mais habituellement, des centaines arrivaient eux chaque jour dans la bande de Gaza, dont une centaine avec de la nourriture et du carburant. Les habitants n'ont qu'entre un et trois litres d'eau potable par jour par personne, là où il en faudrait 15 litres par jour et par personne, selon les évaluations internationales.

Sans amélioration, l'OMS s'attend à davantage de décès dans les prochaines semaines en raison de maladies.

10h00

Emmanuel Macron doit rencontrer le président palestinien à Ramallah mardi

Le président français Emmanuel Macron, qui effectue une visite de solidarité avec Israël, se rendra également dans la journée en Cisjordanie occupée pour rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, selon les services de ce dernier.

La rencontre entre les deux dirigeants au siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah "doit commencer à 17h30 (16h30 en Suisse)", selon des responsables au bureau de Mahmoud Abbas. Ce déplacement n'a pas été confirmé dans l'immédiat par l'Elysée.

09h45

Des dizaines de milliers de déplacés du sud du Liban livrés à eux-mêmes

La menace d'un deuxième front entre le Hezbollah et Israël continue de planer à la frontière sud du Liban. Tous les jours, la zone est bombardée par les deux camps. Côté israélien, la plupart des villages ont été évacués, alors que dans le sud du Liban, des dizaines de milliers de personnes ont fui la zone pour se réfugier plus au nord.

Les déplacés sont livrés à eux-mêmes. L'Etat libanais, en faillite, n'a rien mis en place pour leur venir en aide. "La majorité des gens sont arrivés ici sans rien. Certains ont besoin de matelas, de savon, de couches pour bébé... Heureusement qu'il y a quelques ONG, car le gouvernement est complètement absent. Il n'y a même pas de soldats à la frontière pour nous protéger", témoigne le maire d'un village régulièrement visé par l'armée israélienne, mardi dans La Matinale de la RTS.

"Tout le monde se fiche de notre situation. Nous avons tout laissé derrière nous. Je me sens humiliée. Qu'allons-nous devenir?", renchérit une habitante.

>> Le reportage de La Matinale au sud du Liban :

Des soldats israéliens patrouillent dans une zone proche de la frontière nord avec le Liban. [AFP - Gil Cohen-Magen]AFP - Gil Cohen-Magen
Reportage au sud du Liban, où des dizaines de milliers de personnes fuient les bombardements entre le Hezbollah et Israël / La Matinale / 1 min. / le 24 octobre 2023

09h30

Israël et la France sont "liés par le deuil", dit Emmanuel Macron

Le président français Emmanuel Macron a exprimé en Israël la "solidarité" de la France, affirmant que les deux pays étaient "liés par le deuil".

Dès son arrivée à l'aéroport de Tel-Aviv, il a rencontré des familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza. Au moins trente Français ont été tués, dans l'attaque du Hamas.

Le président français Emmanuel Macron rencontre des ressortissants franco-israéliens qui ont perdu des proches ainsi que des familles d'otages à l'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, en Israël. [Keystone - Christophe Ena / EPA]
Le président français Emmanuel Macron rencontre des ressortissants franco-israéliens qui ont perdu des proches ainsi que des familles d'otages à l'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, en Israël. [Keystone - Christophe Ena / EPA]

Le chef d'Etat a aussi appelé à ne pas "élargir le conflit" entre Israël et le Hamas, estimant que la libération des otages retenus à Gaza était "le premier objectif", lors d'une rencontre avec son homologue israélien Isaac Herzog.

08h50

L'incertitude règne toujours autour de l'attaque de l'hôpital Al Ahli Arab à Gaza

Une semaine après l'attaque de l'hôpital Al Ahli Arab dans la bande de Gaza, qui a tué des centaines de personnes, la responsabilité et le nombre exact de victimes restent toujours incertains. Le Hamas évoque près de 500 morts. Les renseignements américains dénombrent, eux, entre 100 et 300 morts.

Israël, appuyé par les Etats-Unis, affirme que l'explosion a été provoquée par une roquette du Djihad islamique mal tirée, citant des interceptions des renseignements et des vidéos. De son côté, le Hamas ne parvient pas à fournir des preuves pour soutenir la thèse d'une frappe israelienne. Sollicité dimanche par le New York Times, un haut responsable de l'organisation affirme qu'il ne peut pas trouver la munition qui a frappé le site et que les preuves sur place ne seraient plus disponibles.

L'Etat hébreu a quant à lui rejeté les demandes du New York Times de renseigner les journaux sur toutes ses activités militaires dans la zone au moment de la frappe. Il a également refusé de montrer les vidéos sur lesquelles il a basé son évaluation d'une responsabilité palestinienne.

Plusieurs enquêtes menées par des médias comme l'AFP, Le Monde, le Wall Street Journal ou l'Associated Press ont analysé des vidéos prises avant, pendant et après l'explosion de l'hôpital et concluent que la roquette, qui s'est brisée en l'air, a été tirée depuis Gaza.

>> Le sujet de La Matinale :

La cour située devant l'hôpital Al-Ahli Arabi, à Gaza, où une explosion a fait de nombreux morts le mardi 17 octobre 2023. [EPA/Keystone - Mohammed Saber]EPA/Keystone - Mohammed Saber
L'incertitude règne toujours autour de l'attaque de l'hôpital Al Ahli Arab à Gaza / La Matinale / 1 min. / le 24 octobre 2023

08h30

Le Qatar s'impose en médiateur dans la libération des otages du Hamas

Le Qatar, petit pays de la péninsule arabique, fait de la diplomatie pro-active dans la guerre que mène Israël contre le Hamas.

Pour David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) de Paris et rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques, le Qatar a effectivement joué un rôle incontournable dans la libération des otages détenus par le Hamas, car il entretient des relations avec plusieurs pays.

"C'est un allié des Occidentaux puisque la plus grande base américaine, l'US Central Command, est établie à Doha. Il a aussi des accords de partenariat avec la France notamment. Le Qatar parle par ailleurs avec le Hamas: pendant des années, il a été celui qui rémunérait le salaire des fonctionnaires de l'administration [de l'organisation palestinienne] avec l'aval d'Israël, pour éviter notamment un effondrement économique", détaille David Rigoulet-Roze mardi dans La Matinale de la RTS.

Le Qatar est ainsi "à l'interface". Il accueille également à Doha le bureau politique du Hamas, souligne le chercheur.

>> Les précisions de La Matinale :

Le ministre des affaires étrangères du Qatar Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani veut vacciner les supporters assistant à la Coupe du monde 2022. [Karim Jaafar]Karim Jaafar
Le Qatar s'impose en médiateur au Proche-Orient / La Matinale / 1 min. / le 24 octobre 2023

07h50

Emmanuel Macron en Israël pour marquer le soutien de la France

Le président français Emmanuel Macron est arrivé mardi à Tel-Aviv pour exprimer la "pleine solidarité" de la France avec Israël.

Le chef de l'Etat va aussi appeler à "préserver les populations civiles" à Gaza tandis qu'Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l'attaque avec l'objectif affiché de "détruire" le Hamas, a indiqué l'Elysée.

Emmanuel Macron est arrivé en Israël pour marquer le soutien de la France avec l’État hébreu
Emmanuel Macron est arrivé en Israël pour marquer le soutien de la France avec l’État hébreu / 12h45 / 1 min. / le 24 octobre 2023

Il va notamment plaider pour une "trêve humanitaire" afin de permettre l'accès de l'aide à Gaza, sous blocus complet, et la sortie de ce territoire des otages pris par le Hamas lors de l'attaque, a ajouté l'Elysée.

Emmanuel Macron s'entretiendra avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Isaac Herzog ainsi que les chefs de l'opposition Benny Gantz et Yaïr Lapid, à Jérusalem.

>> Le sujet de La Matinale :

Le président français Emmanuel Macron arrive à l'aéroport Ben Gurion, près de Tel Aviv, en Israël. [Keystone - Christophe Ena / EPA]Keystone - Christophe Ena / EPA
Emmanuel Macron en visite en Israël pour marquer le soutien de la France / La Matinale / 1 min. / le 24 octobre 2023

07h30

Les frappes israéliennes ont tué 140 personnes dans la nuit, selon le Hamas

Le gouvernement du Hamas a annoncé dans un communiqué qu'au moins 140 personnes avaient été tuées durant une nouvelle nuit de frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza.

Au pouvoir dans le territoire palestinien, l'organisation a également fait état "de centaines de blessés" et "de dizaines d'habitations détruites".

Lundi, dans son dernier bilan global, le gouvernement du Hamas avait annoncé que plus de 5000 personnes incluant plus de 2000 enfants avait été tuées depuis le début de la guerre le 7 octobre.

07h00

Six employés de l'agence de l'ONU pour les réfugiés tués à Gaza en 24 heures

Six employés de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont été tués à Gaza en l'espace de 24 heures, a annoncé lundi soir le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

Cela porte à 35 le nombre de membres du personnel de l'UNRWA morts depuis le 7 octobre.

"Les mots nous manquent", a déclaré l'agence sur le réseau social X.

05h45

La Chine appelle Israël à protéger les civils

Le ministre chinois des Affaires étrangères a dit à son homologue israélien que "tous les pays" avaient le droit de se défendre, mais qu'il fallait "respecter le droit humanitaire international et protéger la sécurité des civils".

Il s'agit du premier appel entre les hauts diplomates des deux nations depuis l'escalade du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre.

Wang Yi a promis que la Chine ferait "de son mieux" pour soutenir les efforts "propices à la paix". "La tâche la plus urgente désormais est d'empêcher la situation de s'aggraver et de conduire à une catastrophe humanitaire plus grave", a ajouté le diplomate chinois.

03h00

Les Etats-Unis conseillent à Israël de ne pas entrer dans Gaza pour l'heure

Les Etats-Unis conseillent à Israël de se retenir pour l'heure de mener une offensive terrestre dans Gaza et tiennent informé de ces discussions le Qatar, qui sert de médiateur avec le Hamas, ont déclaré des sources, alors que Washington veut libérer des otages supplémentaires et se préparer à une potentielle escalade régionale du conflit.

Depuis l'attaque du Hamas dans des localités israéliennes qui a fait 1400 morts, le 7 octobre, et les représailles aériennes de l'armée israélienne dans la bande de Gaza dans lesquelles plus de 5000 personnes ont été tuées, les Etats-Unis ont affiché leur soutien inébranlable à leur allié de longue date, soulignant qu'Israël avait le droit de se défendre.

Washington a aussi affirmé publiquement que l'Etat hébreu était le seul décideur s'agissant du calendrier de la guerre destinée à "éradiquer" le Hamas.

Gagner du temps

Mais, selon deux personnes au fait des discussions, la Maison Blanche, le Pentagone et le département d'Etat américain multiplient en privé les appels à la prudence lors d'échanges avec les responsables israéliens, sur fond de crise humanitaire amplifiée à Gaza où les 2,3 millions d'habitants manquent de nourriture, d'eau et de médicaments, tandis que l'électricité a été coupée dans l'enclave, placée sous blocus total par Israël.

Washington a pour priorité de disposer de davantage de temps pour mener des négociations pour la libération des personnes enlevées par le Hamas le 7 octobre et détenues depuis lors à Gaza, ont déclaré les sources, une volonté renforcée par la libération inattendue vendredi de deux femmes binationales ayant un passeport américain.

>> Les précisions dans le 12h45 du correspondant de la RTS en Israël :

Les troupes militaires israéliennes se massent à la frontière avec Gaza depuis deux semaines. Les précisions de Stéphane Amar, correspondant de la RTS en Israël
Les troupes militaires israéliennes se massent à la frontière avec Gaza depuis deux semaines. Les précisions de Stéphane Amar, correspondant de la RTS en Israël / 12h45 / 1 min. / le 24 octobre 2023

00h30

Le Hamas a libéré deux otages âgées

Le Hamas a annoncé la libération de deux femmes enlevées lors de son attaque sur le territoire israélien le 7 octobre et qui étaient détenues depuis dans la bande de Gaza.

Selon les médias israéliens, il s'agit de deux octogénaires de nationalité israélienne, originaires du kibboutz Nir Oz, capturées avec leurs maris. Leurs époux sont toujours retenus dans la bande de Gaza.

Le porte-parole de la branche militaire du Hamas, Abou Obeida, a affirmé dans un communiqué que les deux femmes avaient été libérées "pour des raisons humanitaires pressantes" grâce à une médiation du Qatar et de l'Egypte.

Cette libération intervient trois jours après celle d'une Américaine et de sa fille.

Aide du CICR

"Nous avons facilité la libération de deux otages supplémentaires, en les transportant hors de Gaza ce soir", a confirmé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sur le réseau social X.

Des images de la télévision égyptienne ont montré les deux femmes allongées dans des ambulances une fois arrivées en Egypte par le poste frontière de Rafah.

Les deux otages libérées par le Hamas ont rejoint après leur libération le poste de Rafah, à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte. [Keystone - EPA/STR]
Les deux otages libérées par le Hamas ont rejoint après leur libération le poste de Rafah, à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte. [Keystone - EPA/STR]

Plus de 220 otages

Le Hamas a en outre accusé Israël d'avoir "violé à huit reprises les arrangements régissant l'opération de libération qui avaient été convenus avec les médiateurs pour qu'elle soit menée à bien".

Plus de 220 otages, israéliens, étrangers ou binationaux, ont été recensés par Israël et emmenés à Gaza par les combattants du Hamas lors de l'attaque du 7 octobre.

19h00

Retour sur les évènements de la journée de vendredi

>> Le suivi des évènements de vendredi : L'armée israélienne étend ses opérations terrestres à Gaza