Des arbres brisés, des pylônes renversés, des coupures de courant et des perturbations dans les transports ont été constatés dans tout le pays.
La tempête Domingos s'est abattue sur l'Europe de manière moins sévère que Ciaran, mais elle a tout de même amené des vents violents. Un salarié engagé sur des réparations électriques après la première tempête est mort samedi soir en Bretagne, portant à trois morts le bilan en France après le passage des deux tempêtes. Domingos a aussi fait huit blessés dimanche.
Cette nouvelle dépression automnale en l'espace de trois jours, accompagnée de vents très violents allant jusqu'à 152 km/h à Lège-Cap-Ferret (Gironde) ou 144 km/h à Cognac (Charente).
Des dégâts importants
Les dégâts matériels sont importants depuis le début de la semaine, avec encore 176'000 clients privés d'électricité en Bretagne et Normandie, sans compter les 160'000 nouvelles coupures engendrées par Domingos, dont 145'000 en Nouvelle-Aquitaine.
Sur une vaste façade atlantique allant de la Vendée aux Landes en passant par le Poitou-Charentes, les services de secours ont été très sollicités, notamment en raison d'arbres arrachés ou de branchages cassés. A Rochefort, un arbre s'est abattu sur l'emblématique carrousel de la place Colbert, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
Une vingtaine de morts en Europe
En Europe, les deux tempêtes, et surtout Ciaran, ont fait au moins 20 morts dont deux en Belgique, un à Madrid, un en Allemagne, un aux Pays-Bas, six en Italie, deux en Bulgarie et quatre dans un naufrage au Portugal.
S'ils constituent des phénomènes naturels, les inondations, cyclones et sécheresses peuvent être amplifiés par le réchauffement climatique généré par les activités humaines. Les phénomènes de vagues-submersion sur les côtes risquent ainsi de devenir plus dangereux avec la montée du niveau de la mer liée à la fonte des glaces.
afp/asch