Selon le syndicat IF Metall, la première phase de la grève affectait 130 mécaniciens de Tesla dans dix ateliers à travers la Suède. Vendredi, le mouvement s'est étendu à quelque 470 travailleurs supplémentaires dans dix-sept autres ateliers où sont réparées des voitures électriques du fleuron d'Elon Musk.
"Ces personnes vont travailler comme d'habitude et effectuer leurs tâches sur d'autres modèles de voitures" mais pas sur les Tesla, a précisé Jesper Pettersson, porte-parole d'IF Metall. Selon lui, le syndicat a rencontré au cours de la semaine des représentants du spécialiste américain de la voiture électrique, et une autre réunion est prévue lundi.
Difficultés de la grève
Cette grève s'étend aux réparateurs agréés par Tesla, car elle a du mal à prendre au sein même des ateliers du géant américain en Suède. De nombreux ouvriers de Tesla sont jeunes, donc peu syndiqués, et pour les plus anciens, des menaces de licenciement ou de baisses des revenus auraient été faites.
Une semaine après le début du mouvement, les ateliers tournent encore, et la direction n’a même pas daigné s’exprimer. Selon Carlotta Morteo, correspondante de la RTS à Stockholm, Tesla aurait même embauché des briseurs de grève.
Sans grand espoir, les négociations reprennent lundi. Si le leader mondial des voitures électriques refuse toujours de signer les accords de branche, le syndicat des travailleurs du transport s’est dit prêt à bloquer le chargement des voitures dans les ports à partir de mardi.
Sujet radio: Carlotta Morteo
Adaptation web: Miroslav Mares