"L'entrée dans une nouvelle saison est toujours un peu difficile, surtout en ce moment. Il commence à faire froid et quand on se réveille, qu'il fait encore nuit, on a l'impression d'être les seuls à se lever alors que le monde est encore endormi", note la Japonaise établie en France depuis de nombreuses années. "Il est normal d'avoir moins d'énergie, c'est la preuve qu'on est comme les autres êtres vivants et qu'on a besoin de se reposer aussi."
Au Japon, à la fin du printemps, beaucoup de gens sont un peu déprimés ; on appelle cela le syndrome du mois de mai.
Mais si l'été et ses longues vacances provoquent une nostalgie sous nos climats modérés, au Japon, c'est le printemps et ses cerisiers en fleurs que l'on regrette sitôt qu'ils disparaissent.
Pour quelle raison? Et ailleurs? Les dérèglements climatiques, qui bouleversent la ronde des saisons, vont-ils entraîner une autre forme de nostalgie?
Caroline Stevan et l'équipe du Point J