Plus de la moitié de ces meurtres, soit environ 55%, ont été commis par des membres de la famille ou des partenaires (45'000 sur 81'000), ont indiqué ONU Femmes, l'entité des Nations unies consacrée à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes, et l'ONUDC, l'organisation des Nations unies chargée des drogues et de la criminalité. Comparativement, seulement 11% des homicides contre des hommes sont perpétrés dans la sphère privée.
La plupart des meurtres de femmes et de filles (20'000 cas) ont eu lieu en Afrique, suivie de l'Asie.
Appel à l'action
Ce rapport, qui paraît à l'approche de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, commémorée le 25 novembre, est un brutal rappel du fait que la violence à l'égard des femmes et des filles constitue l'une des atteintes les plus fréquentes aux droits de la personne dans le monde.
"Le nombre alarmant de féminicides nous rappelle à quel point l'humanité est toujours aux prises avec des inégalités et des violences profondément enracinées à l'encontre des femmes et des filles", a commenté Ghada Waly, directrice exécutive de l'ONUDC, dans un communiqué.
"Chaque vie perdue est un appel à l'action, un appel à s'attaquer d'urgence aux inégalités structurelles, à améliorer les réponses de la justice pénale, afin qu'aucune femme ou fille ne craigne pour sa vie en raison de son sexe."
agences/lan