Robert Mardini a précisé que les deux parties avaient approché le CICR pour ce service-là, preuve de la confiance qu'elles placent dans l'organisation.
Il a aussi évoqué une "opération extrêmement délicate", car aujourd'hui, "personne n'est épargné à Gaza, avec le niveau de violence et l'intensité des combats. Aucun endroit à Gaza n'est complètement sûr".
Dialoguer avec le Hamas est "important"
Evoquant le décès de plusieurs collaborateurs et de leurs familles, il dit aussi espérer que la sécurité de ses équipes sera garantie durant l'échange de prisonniers.
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Le directeur du CICR estime aussi que le dialogue avec le Hamas demeure important même si on lui en fait le reproche. "C'est le rôle que les Conventions de Genève ont donné au CICR, d'être en dialogue avec toutes les parties durant un conflit (...) c'est ce qui nous permet d'opérer dans les situations les plus graves, de traverser les lignes de front."
Propos recueillis par Philippe Revaz