Elles ont été décidées dans des écoles, collèges et lycées de Bruxelles et de la province du Brabant wallon, au sud de la capitale.
"Hier soir nous avons été informés par plusieurs de nos chefs d'établissement qu'ils venaient de recevoir un mail menaçant", a expliqué sur la RTBF Julien Nicaise, administrateur général de WBE. Le courriel évoquait un possible usage d'"explosifs si nous ne payons pas une rançon".
Le service public de l'enseignement francophone a justifié la journée de fermeture par un "strict respect du principe de précaution".
Réévaluation en cours de journée
La plupart des parents ont été prévenus par les établissements qu'ils devaient garder leurs enfants à la maison lundi. "WBE est en contact avec les autorités compétentes, la situation fait l'objet d'une évaluation constante. Plusieurs sites ont d'ores et déjà été vérifiés ou sont en cours de vérification. La situation sera réévaluée dans le courant de la journée", a aussi indiqué le réseau sur son site.
Début novembre, au retour des vacances de la Toussaint, deux écoles avaient déjà été évacuées à Charleroi et Dinant, en Wallonie, à la suite d'alertes à la bombe reçues par mail. Aucun engin explosif n'avait été découvert.
Le réseau WBE a déploré lundi "la multiplication de ce type d'alertes ces dernières semaines et les difficultés qu'elles entraînent".
afp/ami
Quelque 800 alertes en France
En France, près de 800 fausses alertes à la bombe ont été recensées dans des établissements scolaires entre la rentrée de septembre et la mi-novembre, selon la secrétaire d'État chargée de la Jeunesse.
Elles se sont multipliées depuis l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à un enseignant le 13 octobre à Arras (nord de la France), à la fois dans les écoles, les aéroports ou les grands monuments accueillant des touristes.