- Des dizaines de dirigeants, chefs d'Etat et monarques se sont succédé à la tribune de la COP28 à Dubaï vendredi, mais le chemin vers un accord pour rompre la paralysie climatique semble loin d'être acquis. Si les discours ont souvent été enflammés, aucune avancée significative n'a été enregistrée.
- Le président des Emirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed al-Nahyane, a annoncé la création d'un fonds privé en partenariat avec le géant de la gestion d'actifs BlackRock, dédié aux "solutions" face au changement climatique, au deuxième jour de la COP28.
- Le président de la Confédération Alain Berset a estimé que la COP28 était "le dernier moment pour agir" et atteindre l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5 degré. La Suisse promet quelque 170 millions de francs en faveur des pays les plus touchés par le changement climatique.
- Le roi Charles III a de son côté appelé les dirigeants réunis à faire de cette 28e conférence de l'ONU sur le climat un tournant digne de l'accord de Paris pour accélérer l'action climatique.
- La 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique a été ouverte jeudi à Dubaï par le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri, président de la précédente réunion, qui a appelé à un court moment de silence pour "tous les civils ayant trouvé la mort dans le conflit actuel à Gaza.
- Dès le premier jour de la réunion, la mise en oeuvre du fonds destiné à financer les "pertes et dommages" climatiques des pays vulnérables a été adoptée. De quoi espérer dégripper les tensions financières entre le Nord et le Sud.
- La COP28, qui doit durer jusqu'au 12 décembre, est officiellement la plus grande COP organisée avec 80'000 participants inscrits sur une liste provisoire qui dévoile pour la première fois leurs fonctions précises
- Dirigeants et négociateurs se retrouvent pour discuter de la manière de limiter le changement climatique et de s'y préparer. Les attentes sont immenses à la fin d'une année au cours de laquelle les phénomènes météorologiques extrêmes se sont succédé. L'une des décisions les plus attendues est l'adoption d'un bilan de l'accord de Paris huit ans après sa signature.
- La question de la sortie des énergies fossiles sera aussi une des épineuses questions qui seront abordées, alors que la COP28 est accueillie par les Emirats arabes unis, un petit Etat pétrogazier aux ambitions climatiques peu claires. Des appels à la démission ont d'ailleurs été lancés à l'encontre du président de la COP28 Sultan Al Jaber, qui est aussi ministre de l'Industrie de l'émirat et patron de la compagnie pétrolière nationale.
RTSinfo