Vu pour vous revient aujourd'hui sur le coup d'envoi de la COP28 donné ce jeudi à Dubaï. Outre l'adoption d'un fonds destiné à dédommager les pays les plus pauvres pour les conséquences du dérèglement climatique, la question de la sortie des énergies fossiles y sera aussi abordée.
L'année 2023 a été marquée par des vagues de chaleur et de sécheresse record. "Un réchauffement climatique record devrait donner des frissons aux dirigeants mondiaux. Et cela devrait les inciter à agir", a déclaré António Guterres, le Secrétaire général de l'ONU.
La COP28 se déroule à Dubaï et est présidée par Sultan al-Jaber, ministre de l'Industrie et dirigeant d'une compagnie pétrolière. Pour François Gemenne, expert GIEC, ce n'est pas une mauvaise chose. "Si on va poser la question de la sortie des énergies fossiles, on ne va pas pouvoir agir uniquement sur la demande, sur les pays consommateurs de pétrole. Il va aussi falloir agir sur l'offre et discuter avec les pays producteurs de pétrole", détaille-t-il.
Pour Kari De Pryck, politologue à l'Université de Genève, "cette COP28 sera réussie si on a des recommandations très claires dans la décision du bilan carbone, des engagements financiers et une mention claire de la sortie des énergies fossiles".
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Arthur Roels
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