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Un touriste tué à Paris près de la tour Eiffel dans une attaque au couteau

Une attaque au couteau a fait un mort et deux blessés samedi soir à Paris. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.
Une attaque au couteau a fait un mort et deux blessés samedi soir à Paris. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête. / 12h45 / 1 min. / le 3 décembre 2023
Un homme de 23 ans, à la double nationalité allemande et philippine, a été tué et deux personnes blessées samedi soir à Paris dans une attaque au couteau et au marteau près de la tour Eiffel. L'auteur présumé, un Français connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques, a été arrêté.

L'assaillant, un Français né en 1997, a été interpellé et placé en garde à vue, a indiqué le parquet de Paris. Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat.

Connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques, il a crié "Allah akbar" au moment des faits, selon une source policière. Il avait déjà été condamné à quatre ans de prison en 2016 pour avoir voulu passer à une action violente, a précisé dans la soirée le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"Nous ne céderons rien face au terrorisme"

La victime décédée est un touriste de 23 ans ayant la double nationalité allemande et philippine. Les deux blessés sont un Français âgé d'une soixantaine d'années et une personne de nationalité britannique âgée de 66 ans.

"Nous ne céderons rien face au terrorisme", a réagi peu après minuit la Première ministre française Elisabeth Borne. "Mes pensées vont à la victime, aux blessés et à leurs proches. Je salue le courage et le professionnalisme de nos forces de l'ordre et nos services de secours mobilisés", a encore écrit la cheffe du gouvernement français sur le réseau social X.

Tôt dimanche, le président français Emmanuel Macron a lui adressé ses "condoléances" aux proches de la victime tuée dans l'attaque.

Mode opératoire déjà vu

L'attaque survient moins de deux mois après celle d'Arras, dans le nord de la France, qui avait coûté la vie à un enseignant et conduit au relèvement du plan de sécurité Vigipirate au niveau maximal "urgence attentat".

>> Relire : Un enseignant tué au couteau dans un lycée à Arras, dans le nord de la France

Le mode opératoire de samedi rappelle celui de précédentes attaques dans la capitale française. En mai 2018, un Franco-Russe né en Tchétchénie avait tué au couteau de cuisine un passant après une lutte acharnée. L'assaillant s'en était pris à une dizaine de personnes et en avait blessé quatre, avant d'être abattu par la police. L'attaque avait été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

En février 2017, un Egyptien avait attaqué à la machette des militaires de l'opération Sentinelle en faction au Carrousel du Louvre, tout près du musée du Louvre à Paris, en criant "Allah Akbar". Il a été condamné en juin 2021 à Paris 30 ans de prison. Quelques mois plus tard, en octobre 2017, à Marseille, un homme était abattu après avoir attaqué des passants au couteau, tuant deux personnes, deux cousines de 20 et 21 ans,. L'attentat avait été revendiqué par l'EI.

afp/vic

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