Cette visite intervient au moment où la promesse du président américain démocrate Joe Biden de continuer à appuyer financièrement Kiev est mise en péril par l'absence d'accord budgétaire avec l'opposition républicaine.
L'ex-Premier ministre britannique "réaffirmera à la fois la force de la relation du Royaume-Uni avec son plus proche allié stratégique et notre soutien inébranlable à l'Ukraine dans son combat contre l'agression russe", selon un communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères. David Cameron a notamment annoncé avant la visite un soutien humanitaire de 37 millions de livres sterling (43 millions d'euros) pour l'Ukraine.
Il doit en outre discuter de l'approvisionnement de l'aide humanitaire "à ceux qui sont affectés par le conflit à Gaza" et de la manière dont Londres et Washington peuvent "travailler pour permettre une solution de long terme à deux Etats qui permette à la fois aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre ensemble en paix".
Sanctions annoncées
Cette visite intervient alors que Londres s'apprête à "cibler les fournisseurs militaires qui soutiennent la machine de guerre de Vladimir Poutine grâce à une série de sanctions" mercredi.
"Si nous permettons à l'agression de Poutine de réussir, cela va enhardir ceux qui s'en prennent à la démocratie ou menacent notre mode de vie", a déclaré le chef de la diplomatie britannique dans un communiqué, "nous ne pouvons pas les laisser l'emporter".
"Nous sommes également unis au Moyen-Orient, travaillant ensemble pour permettre sécurité et stabilité à long terme dans la région, et en répondant aux défis posés par la Chine", a-t-il ajouté.
afp/br