Depuis lundi, c'est une faille de près de 4 kilomètres qui libère des tonnes de lave en fusion, au sud de Reykjavik. La population locale ne court, pour le moment, aucun danger. "Cette fissure est très proche d'une zone résidentielle, mais le flux de lave ne met pour l'instant pas en péril les infrastructures", a déclaré la Première ministre islandaise, Katrín Jakobsdóttir. Par prévention, 4000 personnes avaient déjà été évacuées en novembre dernier.
Luca Caricchi, volcanologue et professeur à l'Université de Genève, estime que si cette fissure se propage vers le sud, il y aura un impact sévère sur la ville de Grindavík. "La deuxième problématique réside de l'interaction entre le magma et l'eau. Au contact de l'eau, il pourrait y avoir une interaction explosive, avec la production de cendres", ajoute-t-il.
Pour l'instant, aucune perturbation du trafic aérien n'est à signaler.
>> Lire aussi: Un volcan entre en éruption en Islande après des semaines d'activité sismique
Arthur Roels