"Les deux parties ont convenu d'un cessez-le-feu immédiat, d'un désengagement du personnel militaire et d'une résolution des différends [...] par le biais de négociations pacifiques", a indiqué une porte-parole de la diplomatie chinoise.
Les pourparlers, rendus possibles grâce à "la médiation et la facilitation" de la Chine, se sont déroulés mercredi et jeudi à Kunming, grande ville du sud-ouest proche de la Birmanie, a précisé la porte-parole, qui n'a pas indiqué quelles zones étaient concernées par cet accord.
Importante offensive
Depuis octobre, une alliance de plusieurs mouvements insurgés représentant des minorités ethniques a lancé une importante offensive contre l'armée, dans les régions proches de la frontière chinoise.
L'alliance s'est emparée de plusieurs villes et carrefours frontaliers vitaux pour le commerce avec la Chine dans ce que les analystes considèrent comme le plus grand défi militaire lancé à la junte depuis son coup d'Etat en 2021.
En décembre, la Chine avait déjà annoncé un cessez-le-feu entre les belligérants. Pékin avait haussé le ton au début du mois et exprimé son "fort mécontentement" après des débordements sur son territoire qui ont causé des victimes côté chinois.
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"Maintenir la paix"
Plusieurs médias locaux avaient alors rapporté qu'un obus d'artillerie en provenance de Birmanie s'était abattu en territoire chinois, et avait explosé.
La Chine a indiqué vendredi que les parties au conflit s'étaient engagées à "maintenir la paix et la stabilité à la frontière".
ats/jfe