Deux fissures se sont ensuite ouvertes, l'une vers 08H00 à quelques 400 mètres de la ville et l'autre à la mi-journée en lisière des premières habitations, selon l'office météorologique islandais (IMO), crachant d'importantes coulées de lave orange vif.
En milieu d'après-midi, deux premières maisons ont été touchées par la lave brûlante et ont immédiatement pris feu, dégageant d'importants panaches de fumée noir, selon les images des caméras de surveillance retransmises par la télévision publique islandaise. Le feu a ensuite gagné une maison après l'autre.
"C'est comme regarder un film"
"Dans une petite ville comme celle-ci, nous sommes tous comme une famille, nous nous connaissons tous comme une famille, alors c'est une tragédie de voir cela" a réagi auprès de l'AFP un habitant de Grindavik évacué en novembre.
"C'est irréel. C'est comme regarder un film", ajoute cet homme travaillant dans l'industrie de la pêche.
Le président islandais Gudni Johannesson doit s'exprimer à 20H00 locales, selon la chaine d'audiovisuel publique RUV.
Plus tôt, il avait assuré qu'"aucune vie n'est en danger", dans la mesure où "la ville a déjà été évacuée avec succès pendant la nuit". "Mais les infrastructures pourraient être menacées", avait-il encore dit dans un message sur X.
Il s'agit de la cinquième éruption volcanique en Islande en près de trois ans, la précédente avait eu lieu dans la soirée du 18 décembre dans ce même secteur.
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Grindavik, qui compte 4000 habitants, avait été évacuée le 11 novembre par mesure de précaution après des centaines de séismes provoqués par le déplacement du magma sous la croûte terrestre - signe précurseur d'une éruption volcanique.
Ces séismes ont endommagé la ville, créant d'importantes fissures dans les routes et sur les maisons et bâtiments publics.
agences/miro/kkub