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Rachida Dati, tout juste nommée ministre, confirme sa candidature à la mairie de Paris en 2026

Rachida Dati, tout juste nommée ministre, confirme sa candidature à la mairie de Paris en 2026. [AFP - LUDOVIC MARIN]
Rachida Dati, tout juste nommée ministre, confirme sa candidature à la mairie de Paris en 2026 / Le Journal horaire / 16 sec. / le 17 janvier 2024
Rachida Dati, nouvelle ministre de la Culture et maire du VIIe arrondissement de la capitale, a annoncé mercredi sur RTL sa candidature à la mairie de Paris en 2026, au lendemain d'une conférence de presse du président de la République durant laquelle Emmanuel Macron a assuré n'avoir pas parlé de ce sujet avec elle.

"Moi, je suis élue parisienne. Mon objectif, c'est Paris. Moi, j'ai une volonté, c'est de rassembler tous ceux qui veulent que ça change à Paris, je suis déterminée", a-t-elle d'abord répondu à la question de savoir si elle serait candidate. Avant de répondre par l'affirmative: "C'est dans trois ans. Bien sûr, je l'ai toujours dit".

"Ce n'est pas un plan de carrière, pas un sujet de notoriété", a insisté celle qui est maire du VIIe arrondissement depuis 2008. "Je suis élue parisienne, je l'ai été (candidate) en 2020 avec des vents contraires. (...) Je rassemblerai tous ceux qui veulent qu'à Paris ça change", a-t-elle poursuivi.

Après son exclusion des Républicains, annoncée dans la foulée de sa nomination au gouvernement, le groupe LR et apparentés du Conseil de Paris doit décider dans les prochains jours le maintien ou non de Rachida Dati à sa tête.

Suffrage universel

Cette dernière a aussi soutenu l'annonce par Emmanuel Macron d'une réforme de la loi organisant l'élection des maires à Paris, Lyon et Marseille, afin qu'ils soient choisis au suffrage universel direct.

En vertu de la loi PLM du 31 décembre 1982, les élections municipales dans ces trois villes se déroulent par arrondissements ou par secteurs, et non pas à l'échelle de la ville. Et ce sont ensuite les conseillers municipaux élus dans chaque secteur qui élisent le maire lors du premier conseil municipal à la mairie centrale.

Qualifiant le système actuel d'"anomalie anti-démocratique", elle a jugé qu'il n'y avait "pas de raison pour que les Parisiens ne choisissent pas leur maire".

"Pas de deal"

Emmanuel Macron avait assuré mardi soir n'avoir "pas parlé de Paris" avec Rachida Dati, alors que des informations de presse avaient fait état d'un accord électoral avec le chef de l'Etat en vue des élections municipales de 2026, peu après sa nomination.

L'intéressée avait démenti cela le week-end dernier, puis le député parisien Sylvain Maillard (Renaissance) avait lui aussi contesté tout "deal" avec elle.

"On sait bien que c'est l'objectif de sa vie (...) Qui est surpris?", a réagi le premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui a critiqué plus largement une "opération de communication" pas "de nature à fédérer sur une vision".

ats/vajo

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La ministre de l'Education continue de se défendre

Le gouvernement a commencé mercredi le service après-vente de la longue conférence de presse donnée la veille par Emmanuel Macron sans détailler des annonces particulièrement axées sur l'autorité et la jeunesse, que les oppositions ont critiquées sur le fond comme sur la forme.

La déclaration de politique générale du Premier ministre ne se tiendra toutefois que dans deux semaines, le 30 janvier, et son équipe n'est toujours pas au complet, y compris sur des sujets sensibles comme le transport et le logement.

La feuille de route est particulièrement dense dans l'Education - entre généralisation de l'uniforme et du Service national universel (SNU) - où la ministre Amélie Oudéa-Castéra en pleine tourmente s'est montrée soulagée de conserver "la confiance du chef de l'Etat".

Ce dernier l'a publiquement absous mercredi de sa "maladresse" quant à son choix de scolariser ses enfants dans le privé pour éviter "les paquets d'heures pas sérieusement remplacées".

Confortée à sa place, elle a exprimé sur France 2 sa "détermination" à "faire réussir l'école publique".