Interrogé par des journalistes à la Maison Blanche sur ces frappes, le président américain a déclaré: "Est-ce qu'elles arrêtent les Houthis? Non. Est-ce qu'elles vont continuer? Oui."
Mentionnant les frappes déjà menées dans la nuit de mercredi à jeudi sur 14 missiles des rebelles pro-Iran, John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a pour sa part déclaré: "Nous l'avons fait à nouveau ce matin en frappant des missiles (...) dont nous pensons qu'ils étaient prêts à être lancés de manière imminente en mer Rouge."
Il a ajouté que le commandement militaire américain au Moyen-Orient donnerait bientôt davantage de détails.
Une zone cruciale pour le commerce international
Ces frappes américaines, alors que le Moyen-Orient risque un embrasement régional autour de la guerre entre Israël et le Hamas, sont intervenues quelques heures après que Washington a de nouveau qualifié d'entité "terroriste" les rebelles yéménites.
Les Houthis, en guerre depuis près d'une décennie contre le gouvernement yéménite, ciblent des navires marchands qu'ils estiment liés à Israël, dans une zone cruciale pour le commerce international.
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Les Etats-Unis ont décidé de mener la riposte internationale à ces attaques, en frappant les Houthis de concert avec le Royaume-Uni, et avec le soutien de l'Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas.
Le Danemark, berceau de l'armateur Maersk, numéro deux du transport maritime mondial qui a provisoirement arrêté de transiter par la mer Rouge, a annoncé jeudi vouloir rejoindre cette coalition.
afp/ther