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Pas de répit pour les frappes américano-britanniques contre les Houthis au Yémen

U.S. President Joe Biden speaks to the media before departing the White House for North Carolina, in Washington, U.S., January 18, 2024. REUTERS/Evelyn Hockstein [reuters - Evelyn Hockstein]
Le président américain Joe Biden s'adresse aux médias avant de quitter la Maison Blanche pour la Caroline du Nord, à Washington, aux États-Unis, le 18 janvier 2024. - [reuters - Evelyn Hockstein]
Joe Biden a déclaré jeudi que les frappes américano-britanniques visant les Houthis au Yémen continueraient, et la Maison Blanche a d'ailleurs annoncé que les Etats-Unis avaient à nouveau frappé jeudi au sol des missiles du groupe rebelle, comme ils l'avaient déjà fait dans la nuit de mercredi à jeudi.

Interrogé par des journalistes à la Maison Blanche sur ces frappes, le président américain a déclaré: "Est-ce qu'elles arrêtent les Houthis? Non. Est-ce qu'elles vont continuer? Oui."

Mentionnant les frappes déjà menées dans la nuit de mercredi à jeudi sur 14 missiles des rebelles pro-Iran, John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a pour sa part déclaré: "Nous l'avons fait à nouveau ce matin en frappant des missiles (...) dont nous pensons qu'ils étaient prêts à être lancés de manière imminente en mer Rouge."

Il a ajouté que le commandement militaire américain au Moyen-Orient donnerait bientôt davantage de détails.

Une zone cruciale pour le commerce international

Ces frappes américaines, alors que le Moyen-Orient risque un embrasement régional autour de la guerre entre Israël et le Hamas, sont intervenues quelques heures après que Washington a de nouveau qualifié d'entité "terroriste" les rebelles yéménites.

Les Houthis, en guerre depuis près d'une décennie contre le gouvernement yéménite, ciblent des navires marchands qu'ils estiment liés à Israël, dans une zone cruciale pour le commerce international.

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Les Etats-Unis ont décidé de mener la riposte internationale à ces attaques, en frappant les Houthis de concert avec le Royaume-Uni, et avec le soutien de l'Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas.

Le Danemark, berceau de l'armateur Maersk, numéro deux du transport maritime mondial qui a provisoirement arrêté de transiter par la mer Rouge, a annoncé jeudi vouloir rejoindre cette coalition.

afp/ther

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