"Nous voulons savoir beaucoup mieux quelle est l'origine des objets et si l'on peut établir qu'ils ont été obtenus par un vol, de la violence, de la manipulation", explique le directeur du musée Bart Ouvry.
L'exposition "Rethinking Collections" présente par exemple la statue du chef Ne Kuko, l'un des symboles de la spoliation qui a eu cours lors de la colonisation du Congo.
Saisies violentes
Un commerçant s'en était emparé lors d'une attaque contre les chefs de Boma, à l'ouest de la RDC, en 1878 pour les punir d'avoir introduit une hausse des taxes sur leurs routes commerciales.
A l'époque, les objets sont "collectés" par des militaires, des agents de l'administration ou encore des missionnaires, rappelle Didier Gondola. L'historien souligne la "violence" accompagnant ces saisies.
ami avec afp