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Ron DeSantis abandonne la course à l'investiture républicaine et soutiendra Donald Trump

Ron DeSantis, le principal rival de Donald Trump pour l’investiture du parti républicain, jette l’éponge
Ron DeSantis, le principal rival de Donald Trump pour l’investiture du parti républicain, jette l’éponge / 12h45 / 1 min. / le 22 janvier 2024
Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a annoncé dimanche se retirer de la course à l'investiture républicaine. Il a ajouté qu'il soutiendrait Donald Trump en vue de l'élection présidentielle de novembre.

"Je suspends aujourd'hui ma campagne", a-t-il dit dans une vidéo publiée sur X. "Il est clair selon moi que la majorité des électeurs républicains de la primaire veulent donner une autre chance à Donald Trump."

Ron DeSantis, aux positions dures sur l'immigration et l'avortement, est arrivé deuxième lors des caucus de l'Iowa lundi, loin derrière Donald Trump, avec 21% des voix contre 51% pour l'ancien président.

"Pas un chemin clair vers la victoire"

"Je ne peux pas demander à nos bénévoles de donner de leur temps et de leur argent si nous n'avons pas un chemin clair vers la victoire", a-t-il justifié dans sa vidéo.

Trump est meilleur que le sortant actuel, Joe Biden

Ron DeSantis

"J'ai eu des désaccords avec Donald Trump, comme sur la pandémie de coronavirus", mais "Trump est meilleur que le sortant actuel, Joe Biden", a ajouté le politicien de 45 ans.

Son annonce intervient à deux jours des primaires dans l'Etat américain New Hampshire. Arrivée 3e en Iowa avec 19% des voix, Nikki Haley est désormais la seule adversaire de Donald Trump en vue d'une investiture.

"Je veux dire à Ron qu'il a mené une très bonne campagne", a réagi Nikki Haley, selon une vidéo d'un média américain dans le New Hampshire, et repartagée par la candidate. "Désormais, il ne reste plus qu'un gars et une dame" dans la course, a-t-elle souligné.

Un manque de charisme critiqué

Souvent qualifié d'étoile montante de son parti l'année dernière, Ron DeSantis a peu à peu perdu la dynamique qui l'avait porté. Il avait déjà annulé ce week-end toutes ses interviews télévisées, laissant augurer de sa décision.

Le patron du "Sunshine State" a fait de la Floride un laboratoire des idées conservatrices. Il a fait les gros titres des journaux américains avec son combat contre la supposée "bien-pensance". Il s'est fait un nom à l'échelle nationale pendant la pandémie de Covid-19 avec un discours hostile aux mesures sanitaires.

Il s'est aussi joint aux gouverneurs d'autres Etats républicains pour envoyer des migrants vers les villes démocrates du nord et de l'est du pays. Mais le manque de charisme de cet homme au physique compact et au sourire rare a également été critiqué durant la campagne.

afp/boi

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