D'autres médias locaux, comme la chaîne privée NTV, ont évoqué un vote au plus tard cette semaine.
Après la ratification par la Turquie, il ne resterait plus que la Hongrie comme dernier obstacle au processus d'adhésion, que la Suède et son voisin finlandais ont entamé en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a près de deux ans.
La candidature de la Suède avait été approuvée fin décembre au sein de la commission des Affaires étrangères du Parlement turc, mais le vote en séance plénière avait été mis en attente.
>> Lire : Recep Tayyip Erdogan soumet l'adhésion de la Suède à l'Otan au parlement turc
Groupes kurdes taxés de "terroristes"
Le président Recep Tayyip Erdogan objectait depuis le début du processus de la mansuétude supposée de Stockholm envers certains groupes kurdes, qu'il considère comme terroristes.
Début décembre, Recep Tayyip Erdogan avait ajouté comme condition à la ratification d'Ankara celle, "simultanée", par le Congrès américain de la vente d'avions de chasse F-16 à la Turquie dont elle a besoin pour moderniser sa force aérienne.
Le gouvernement américain n'est pas hostile à cette vente mais le Congrès l'a bloquée jusqu'ici pour des raisons politiques, notamment les tensions avec la Grèce - également membre de l'Otan - dont Ankara s'est récemment rapproché.
Recep Tayyip Erdogan s'est entretenu le mois dernier par téléphone avec le président américain Joe Biden, qui a fait valoir que la Turquie pourrait obtenir l'approbation requise du Congrès si elle ratifiait l'adhésion de la Suède à l'Otan.
ats/kkub