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Publié Modifié

Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU après le crash d'un avion militaire russe près de Belgorod

- Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit jeudi en urgence à la demande de Moscou, qui accuse l'Ukraine d'avoir abattu un avion de transport militaire russe et tué tous ses passagers dont 65 prisonniers de guerre ukrainiens qui devaient être échangés.

- Les services spéciaux ukrainiens (SBU) ont annoncé l'ouverture d'une enquête sur le crash survenu dans la région frontalière de Belgorod. Mais Kiev n'a pas confirmé ni infirmé que l'appareil avait été abattu par des armes ukrainiennes, comme le soutient Moscou.

- La Russie a lancé 14 drones et cinq missiles sur l'Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi, a déclaré jeudi l'armée de l'air ukrainienne, précisant les systèmes de défense aérienne avaient détruit 11 drones.

- L'Ukraine a revendiqué jeudi une frappe de drones contre un complexe pétrolier du sud de la Russie dans la nuit, site où les autorités russes avaient fait état d'un incendie.

Suivi assuré par RTSinfo

15h15

Une femme russe écope de 27 ans de prison pour le meurtre d'un blogueur pro-Kremlin

La justice russe annonce avoir condamné à 27 ans de prison Daria Trepova, une jeune femme de 26 ans accusée du meurtre à l'explosif en avril 2023 d'un blogueur nationaliste russe. L'homme était spécialisé sur l'assaut contre l'Ukraine.

Cet assassinat, orchestré selon Moscou par l'Ukraine - qui n'a jamais confirmé - avait fait grand bruit en Russie, notamment dans le milieu des partisans les plus fervents de l'intervention militaire chez le voisin ukrainien.

Le blogueur Vladlen Tatarskiï, de son vrai nom Maxime Fomine, avait été tué en avril 2023 après avoir accepté une statuette piégée, dans un café de Saint-Pétersbourg, des mains de Daria Trepova. L'explosion avait aussi blessé une trentaine de personnes.

13h25

L'opposant nationaliste Guirkine condamné à quatre ans de prison

La justice russe a condamné jeudi à quatre ans d'emprisonnement Igor Guirkine, ardent nationaliste russe et vétéran des combats en Ukraine en 2014, soutien de l'offensive contre Kiev et devenu un détracteur du Kremlin.

La Russie mène une vaste campagne de répression des critiques du Kremlin, mais c'est la première fois qu'une figure en vue de cette mouvance nationaliste est condamnée. Trois de ses partisans ont en outre été interpellés devant le tribunal moscovite où il a été condamné pour avoir manifesté leur soutien.

La juge a reconnu l'accusé coupable "d'appels publics à commettre des actions extrémistes" et l'a condamné à purger une peine de quatre années de camp, selon une correspondante de l'AFP à l'audience.

12h15

Crash d'un avion russe: interrogations sur la version russe

De nombreuses incertitudes demeurent jeudi, au lendemain du crash d'un avion militaire russe près de la frontière ukrainienne, Moscou accusant Kiev --sans éléments corroborants-- d'avoir sciemment abattu un appareil transportant 65 prisonniers ukrainiens .

Mercredi, un avion de transport Il-76 s'est écrasé près du village russe de Iablonovo, à 45 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine dans la région de Belgorod, tuant ses 74 occupants d'après les autorités russes.

Selon la version de Moscou, 65 prisonniers ukrainiens qui allaient être échangés s'y trouvaient, avec un équipage de six personnes et trois militaires russes.

L'armée russe assure que l'appareil a été détruit par les forces ukrainiennes qui "savaient" pourtant que les prisonniers seraient emmenés par avion de Belgorod à un point de rendez-vous à la frontière.

Cependant, la Russie n'a apporté aucune preuve quant à l'identité des passagers ni démontré que l'Ukraine savait qui était à bord de l'appareil.

Kiev reconnaît qu'un échange de prisonniers était prévu, mais assure n'avoir "pas été informé" de la nécessité de sécuriser l'espace aérien dans la zone du crash.

Kiev ne confirme pas avoir abattu l'avion, mais souligne sa volonté de continuer à frapper des cibles militaires en territoire russe.

Et le renseignement militaire ukrainien (GUR) a insisté sur le manque "d'informations fiables et complètes" concernant les passagers de l'avion.

11h35

Kiev demande une inspection du site du crash

Le commissaire ukrainien aux droits humains, Dmytro Loubinets, a demandé jeudi à ce que l'ONU et la Croix-Rouge aient accès au site du crash d'un avion militaire en Russie la veille qui, selon Moscou, transportait 65 prisonniers de guerre ukrainiens.

"Je demanderai à ce que des représentants de ces organisations se joignent à l'inspection des lieux", dans la région russe de Belgorod, a affirmé Dmytro Loubinets, disant avoir contacté l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour savoir s'ils étaient au courant d'un transfert de prisonniers par la Russie mercredi. Il s'est toutefois dit "convaincu" que "personne ne serait autorisé à voir le site".

11h30

Digger dope sa production de démineuses

Face à la forte demande, de la part de l'Ukraine notamment, la Fondation Digger a décidé d'agrandir son unité de production de démineuses, qu’elle développe et conçoit de A à Z à Tavannes (BE). Grâce à la mise à disposition de nouveaux locaux par la commune, elle espère ainsi tripler sa production de machines.

Depuis 1998, l'organisation à but non lucratif produit des machines de déminage. Aujourd'hui, celles-ci sont capables de nettoyer l’équivalent d’un terrain de football par jour. Un de ses exemplaires travaille actuellement en Ukraine.

>> Voir le sujet du 19h30 :

La Fondation Digger à Tavannes (BE) va agrandir son unité de production de démineuses, très demandées en Ukraine
La Fondation Digger à Tavannes (BE) va agrandir son unité de production de démineuses, très demandées en Ukraine / 19h30 / 2 min. / le 24 janvier 2024

11h00

L'Ukraine dit avoir frappé un site pétrolier en Russie

L'Ukraine a revendiqué jeudi une frappe de drones contre un complexe pétrolier du sud de la Russie dans la nuit, site où les autorités russes avaient fait état d'un incendie, selon une source militaire à l'AFP.

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont frappé une raffinerie de Touapsé, ville située sur les côtes de la mer Noire, et une "unité de traitement de pétrole" a été endommagée, a indiqué cette source.

Dans la nuit, les autorités régionales avaient annoncé qu'un site pétrolier était en feu à Touapsé, sans expliquer les causes du sinistre.

Les flammes avaient été maîtrisées vers 05H00 jeudi (02H00 GMT), et aucune victime n'avait été recensée. Mais la partie russe n'a donné aucune indication quant à l'ampleur des dégâts.

10h45

Enquête en Ukraine sur le crash d'avion en Russie

Les services spéciaux ukrainiens (SBU) ont annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête sur le crash la veille d'un avion militaire russe dans la région frontalière de Belgorod. Moscou accuse Kiev de l'avoir abattu alors que des prisonniers de guerre ukrainiens étaient à bord.

"L'enquête est menée en vertu de l'article 438 du Code pénal ukrainien (violation des lois et coutumes de la guerre)", a indiqué le SBU, un jour après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de "jouer" avec la vie de prisonniers ukrainiens. "Le SBU prend des mesures pour clarifier les circonstances" de la catastrophe, a-t-il ajouté dans un communiqué

La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir délibérément abattu cet avion qui transportait 65 prisonniers de guerre en vue d'un échange, mais Moscou n'a apporté jusqu'ici aucun élément pour corroborer sa version des faits, ni même l'identité des personnes à bord.

09h00

Serguei Lavrov rejette les bons offices helvétiques

Le ministre des Affaires étrangères russe Serguei Lavrov a envoyé un camouflet à Ignazio Cassis mercredi lors d'une conférence de presse à l’ONU.

La veille, il avait rencontré en bilatérale son homologue suisse à New York. Le conseiller fédéral lui avait présenté ses services de médiateur pour discuter de la tenue d’un Sommet pour la Paix en Ukraine à Genève.

Une idée à la base du président ukrainien, qui l’avait soumise lors de sa visite à Berne il y a 10 jours. Pour Ignazio Cassis, cette rencontre doit obligatoirement se faire avec la Russie. Serguei Lavrov s’en est donc pris à la Suisse, doutant de sa neutralité, et la soupçonnant même de "russophobie".

"J'ai rencontré le ministre des Affaires étrangères suisse. Il essayait de me convaincre qu'ils pouvaient faire comme avant, qu'ils peuvent être des médiateurs dans n'importe quel processus. Et j’ai essayé de leur expliquer que le médiateur devait être impartial et neutre", a ainsi indiqué le chef de la diplomatie russe.

>> Ecouter le sujet du 12h30 sur les réactions à Berne :

Le Premier ministre russe Serguei Lavrov. [Keystone - Russian Foreign Ministry Press Service via AP]Keystone - Russian Foreign Ministry Press Service via AP
La Russie ne participera pas à la Conférence de Paix sur l'Ukraine: les réactions à Berne / Le 12h30 / 2 min. / le 25 janvier 2024

La semaine dernière, Moscou avait déjà rejeté le scénario d'un Sommet mondial de la paix en Ukraine.

Aux yeux Moscou, Berne a pris fait et cause pour l'Ukraine, car depuis le début du conflit en février 2022, la Suisse a repris à son compte les différents régimes de sanctions contre la Russie.

Berne est "du côté du droit", avait rétorqué de son côté la présidente de la Confédération Viola Amherd après ces reproches.

>> Ecouter le traitement du 12h45 :

Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov remet en cause la neutralité de la Suisse
Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov remet en cause la neutralité de la Suisse / 12h45 / 1 min. / le 25 janvier 2024

07h00

L'Ukraine dit avoir abattu 11 drones russes

La Russie a lancé 14 drones et cinq missiles sur l'Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi, a déclaré jeudi l'armée de l'air ukrainienne, précisant les systèmes de défense aérienne avaient détruit 11 drones.

L'armée de l'air a indiqué sur Telegram que la Russie avait principalement visé le sud de l'Ukraine.

Deux personnes ont été blessées lors d'une attaque ayant visé Odessa, a déclaré Oleh Kiper, le gouverneur de la région, sur Telegram.

"Malgré le travail efficace et fructueux de la défense aérienne pour repousser les attaques ennemies, une installation industrielle a malheureusement été touchée à Odessa, et des infrastructures civiles et des immeubles résidentiels ont été endommagés", a-t-il dit.

Reuters n'a pas pu vérifier ces informations de manière indépendante. La Russie n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

02h30

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit après le crash d'un avion militaire russe

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit jeudi en urgence à la demande de Moscou, qui accuse l'Ukraine d'avoir abattu un avion de transport militaire russe et tué tous ses passagers dont 65 prisonniers de guerre ukrainiens qui devaient être échangés.

La réunion doit avoir lieu à 17H00 (22H00 GMT), a annoncé la présidence française du Conseil, après une demande formulée mercredi par le chef de la diplomatie russe en visite à New York, Sergueï Lavrov.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, de son côté, demandé l'ouverture d'une enquête internationale, et chargé plusieurs agences d'Etat de conduire leurs propres investigations sur le crash.

Kiev n'a pas confirmé ni infirmé que l'appareil avait été abattu par des armes ukrainiennes, comme le soutient Moscou.

01h00

Zelensky demande une enquête internationale sur l'avion écrasé à Belgorod

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé mercredi soir une enquête internationale sur l'affaire de l'avion russe abattu qui, selon Moscou, transportait des prisonniers ukrainiens en route vers un échange.

"Il est évident que les Russes jouent avec les vies des prisonniers ukrainiens, avec les sentiments de leurs parents et les émotions de notre société", a-t-il déclaré dans son adresse quotidienne, sans confirmer ou démentir que les victimes étaient bien des prisonniers de son pays.

"Nous devons établir tous les faits clairement et autant que possible, étant donné que l'avion a été abattu sur le territoire russe, ce qui échappe à notre contrôle", a-t-il ajouté ans une vidéo publiée dans la soirée sur les réseaux sociaux.

Moscou a rejeté la faute sur l'Ukraine, qualifiant la destruction de l'appareil d'"acte terroriste". L'armée ukrainienne a confirmé qu'un échange de prisonniers était bien prévu mercredi et estimé que la Russie avait la responsabilité de protéger les prisonniers de guerre ukrainiens dont elle a la garde.

00h30

Dix millions de "plaintes" pourraient être adressées à Moscou

"Je ne serais pas surpris qu'on atteigne les 10 millions" de plaintes qui pourraient atterrir dans le répertoire international des dommages causés par la Russie en Ukraine, a déclaré mercredi Markiyan Kliuchkovskyi, directeur exécutif du Registre des dommages de la guerre en Ukraine, une nouvelle institution internationale adossée au Conseil de l'Europe. Ce "registre" devrait être opérationnel dès avril, a-t-il précisé.

Sa création a été décidée lors d'un sommet du Conseil de l'Europe à Reykjavik en mai dernier, afin de garder trace des dommages infligés par la Russie à l'Ukraine depuis l'invasion du 24 février 2022 et d'en calculer le montant, dans l'optique d'obtenir à terme des réparations. "L'idée est de répertorier les plaintes relatives aux pertes humaines, aux blessures, à la torture et autres souffrances physiques, y compris les violences sexuelles, aux déplacements forcés ou aux déportations, aux pertes de revenus, à la destruction de logements et des entreprises, à l'environnement", a détaillé Markiyan Kliuchkovskyi.

L'objectif du registre n'est pas d'évaluer la recevabilité des plaintes, qui sera réalisée dans un second temps par une commission indépendante, mais uniquement de les rassembler. La question du paiement de la facture qui sera présentée un jour à Moscou reste, elle aussi, hypothétique.

19h00

Deux morts, dont un adolescent, dans un village ukrainien

Une frappe russe a fait deux morts et huit blessés, dont un adolescent de 16 ans, mercredi dans une attaque à la roquette sur Girnyk, un village de la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales.

Le dirigeant de la région a accusé la Russie d'avoir "ciblé" cette attaque directement contre des civils.

17h30

Le Premier ministre ukrainien reçoit son homologue slovaque, opposé à l'aide militaire à Kiev

L'Ukraine et la Slovaquie ont assuré mercredi vouloir "renforcer" leur relation, après une rencontre à Oujgorod, dans l'ouest de l'Ukraine, entre le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal et son homologue slovaque Robert Fico, qui s'oppose à l'aide militaire occidentale à Kiev.

Dans un communiqué commun diffusé par l'Ukraine, les deux chefs de gouvernement ont assuré que leurs pays comptaient "renforcer leurs relations interétatiques sur la base de la confiance et du respect mutuels".

Le communiqué évoque aussi le "respect de l'intégrité territoriale de la souveraineté de l'Ukraine". Un point sensible, car Robert Fico a affirmé par le passé que Kiev devrait céder des portions de son territoire pour que le conflit avec Moscou cesse.

Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal rencontre son homologue populiste slovaque, Robert Fico. [Reuters - Press Service of the Cabinet of Ministers of Ukraine]
Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal rencontre son homologue populiste slovaque, Robert Fico. [Reuters - Press Service of the Cabinet of Ministers of Ukraine]

Dans un message vidéo au ton moins conciliant, Robert Fico a toutefois rappelé que les deux pays avaient "des opinions différentes" et qu'il ne croyait pas à "une solution militaire" à l'invasion russe.

Le Premier ministre slovaque y insiste aussi sur le fait qu'il soutiendrait "n'importe quel plan de paix" pour mettre fin aux hostilités. Enfin, il a réaffirmé son opposition à l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et dénoncé l'influence "relativement grande" des Etats-Unis sur Kiev.

Ces derniers mois, Robert Fico, populiste élu en octobre 2023, a remis en question la souveraineté de l'Ukraine et appelé à un compromis avec la Russie, tout en promettant de couper l'aide militaire à Kiev. Signe des tensions, le Slovaque avait indiqué à la veille de cette rencontre que la vie était "normale" à Kiev, le jour même d'un bombardement massif, minimisant l'ampleur de la guerre.

17h15

Les Russes sont "entrés dans Avdiïvka mais ont pu être repoussés"

L'armée russe a réussi à entrer pour la première fois dans la ville ukrainienne d'Avdiïvka, point chaud des combats dans l'est. Mais elle a été repoussée, a affirmé mercredi son maire Vitaly Barabach. Il n'a pas indiqué quand elle avait eu lieu ni combien de temps elle avait duré.

"Des groupes de sabotage et de reconnaissance russes sont entrés dans la partie sud d'Avdiïvka, mais ils ont été repoussés. (...) Ils n'y sont plus à l'heure actuelle, l'armée ukrainienne les a délogés et a repris ses positions", a-t-il assuré, mais "l'ennemi continue d'attaquer", a-t-il poursuivi, estimant que la situation restait "difficile mais sous contrôle" dans cette cité industrielle de la région de Donetsk.

Les forces russes tentent depuis des mois d'encercler Avdiïvka, où les soldats ukrainiens sont retranchés dans des positions fortifiées. Il s'agit de l'un des épicentres des combats depuis l'échec de la contre-offensive ukrainienne de l'été dernier.

Un soldat ukrainien blessé est traité à Adviivka, dans l'est de l'Ukraine. [Anadolu/AFP - Ozge Elif Kizil]
Un soldat ukrainien blessé est traité à Adviivka, dans l'est de l'Ukraine. [Anadolu/AFP - Ozge Elif Kizil]

17h00

L'armée ukrainienne prévient qu'elle continuera à cibler la région russe de Belgorod

L'armée ukrainienne a juré mercredi qu'elle continuerait à viser la région de Belgorod et l'aviation militaire russe, quelques heures après le crash d'un avion de transport Il-76 près de la frontière avec l'Ukraine.

Dans un communiqué publié quelques heures après le crash, mais qui n'en fait aucune mention, l'armée a promis de continuer à "détruire les engins de livraison et contrôler l'espace aérien afin d'éliminer la menace terroriste, y compris dans la zone de Belgorod-Kharkiv" afin de lutter contre les frappes russes en Ukraine.

"Pas d'information" sur de potentiels prisonniers dans l'avion abattu

Par ailleurs, le renseignement militaire ukrainien a affirmé ne pas avoir "d'informations fiables" sur les passagers de l'avion russe abattu mercredi, tout en confirmant qu'un échange avec la Russie était prévu dans la journée.

"Nous ne disposons pas actuellement d'informations fiables et complètes sur les personnes qui se trouvaient à bord de l'avion ou leur nombre", a indiqué le renseignement. "Un échange de prisonniers était prévu aujourd'hui, mais il n'a pas eu lieu", a-t-il ajouté.

Il a également assuré que l'Ukraine n'avait "pas été informée" de la nécessité de sécuriser l'espace aérien dans la zone.

16h30

Le chef des armées britanniques veut entraîner "une armée de citoyens"

Le chef d'état-major britannique a appelé mercredi à "entraîner et équiper une armée de citoyens" face aux risques de conflit. Il cite en exemple les mesures prises par certaines pays européens pour se renforcer face à la "menace russe".

"Nous devons être capables de combattre et de gagner de manière crédible des guerres terrestres" et pas seulement dans les airs et en mer, a déclaré le général, critique de longue date des réductions d'effectifs dans l'armée britannique. "Nous avons besoin d'une armée organisée pour grossir rapidement", a-t-il insisté, citant la nécessité de "préparer et équiper" une "armée de citoyens".

Il a jugé "essentiel et non seulement désirable" de "prendre les mesures préparatoires en vue de placer nos sociétés sur le pied de guerre si besoin". "L'Ukraine illustre le fait que les armées régulières commencent les guerres, les armées de citoyens les gagnent".

Ces propos interviennent à l'approche des deux ans de l'invasion russe en Ukraine, qui a conduit les pays européens à s'interroger sur leur état de préparation à un possible conflit d'ampleur.

15h30

Viktor Orban réaffirme son soutien à l'entrée de la Suède dans l'Otan

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a réaffirmé mercredi son "soutien" à une adhésion de la Suède à l'Otan, au lendemain du vote turc et d'une invitation à Budapest de son homologue suédois.

Dans un appel avec le chef de l'organisation Jens Stoltenberg, il a ajouté qu'il allait "continuer à appeler le Parlement à boucler la ratification à la première occasion possible".

"Bon échange téléphonique avec Viktor Orban", a commenté de son côté le secrétaire général de l'Otan, saluant le "soutien clair" du responsable hongrois. "Hâte que la ratification ait lieu dès que le Parlement reprendra ses travaux".

Les députés doivent siéger de nouveau à partir de mi-février. Mais le dossier n'est pas à l'ordre du jour à ce stade.

Relation toujours tendue avec la Suède

Budapest a donné son soutien de principe mais traîne des pieds depuis des mois et appelle Stockholm à cesser sa politique de "dénigrement" à l'égard du gouvernement hongrois, accusé de dérive autoritaire. Viktor Orban a convié mardi le Premier ministre suédois Ulf Kristersson en Hongrie, évoquant dans une lettre la nécessité de "bâtir une solide confiance mutuelle".

Le ministre suédois des Affaires étrangères a pour l'heure répondu froidement à l'invitation, affirmant que son pays n'avait "pas de raison" de négocier actuellement avec la Hongrie.

14h10

Le Tchad, "pays frère" de la Russie

Le Tchad, un allié de la France, est un "pays frère" de la Russie, a affirmé mercredi le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno, reçu par Vladimir Poutine qui lui a assuré en retour que Moscou pourrait aider à "stabiliser la situation" dans le pays.

La Russie s'est fixé pour objectif de regagner son influence en Afrique, perdue après la chute de l'URSS. Le Kremlin a notamment focalisé ses efforts dans les pays du Sahel, pour y concurrencer la France, déployant notamment des groupes paramilitaires.

14h00

La Russie accuse Kiev d'avoir abattu l'avion militaire

La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir abattu mercredi un avion militaire russe au-dessus d'une région frontalière de l'Ukraine, tuant tous ses occupants, dont selon Moscou 65 prisonniers ukrainiens qui devaient être échangés dans la journée.

Les dirigeants ukrainiens n'ont pas réagi dans l'immédiat aux accusations de Moscou et au drame, qui a eu lieu près du village russe de Iablonovo, à 45 kilomètres de la frontière commune. Un responsable a appelé à "ne pas tirer de conclusions hâtives".

"À 11h15 (9h15 en Suisse), le régime ukrainien de Kiev a commis un acte terroriste en abattant un avion de transport militaire russe qui effectuait un vol de l'aérodrome Tchkalovksiï (près de Moscou, ndlr) à Belgorod pour transporter des militaires ukrainiens en vue d'un échange", a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

D'après le ministère russe, l'armée ukrainienne "savait pertinemment" que les Russes emmèneraient les prisonniers ukrainiens par avion à Belgorod, puis à un point de rendez-vous à la frontière.

Selon cette source, les Ukrainiens ont ainsi lancé, depuis la région de Kharkiv (nord-est), "deux missiles" issus "d'un système de défense antiaérien" pour abattre l'avion de transport militaire et pouvoir ensuite "accuser la Russie".

>> Les précisions de Forum :

Doutes après le crash d'un avion près de Belgorod en Russie
Doutes après le crash d'un avion près de Belgorod en Russie / Forum / 3 min. / le 24 janvier 2024

13h10

La Douma russe veut saisir les biens des détracteurs de l'armée

Les députés russes ont voté mercredi en première lecture un projet de loi visant à confisquer l'argent et les biens de toute personne reconnue coupable d'avoir diffusé des "fausses informations" sur l'armée. Ce texte est une nouvelle illustration des mesures visant à réprimer les critiques après deux ans de guerre.

Le projet a été approuvé par 395 élus, selon Viatcheslav Volodine, le président de la Douma (chambre basse du Parlement), sans préciser qui des 450 députés au total se sont abstenus ou ont voté contre.

Activités "criminelles"

Dans les faits, le projet de loi ne prévoit pas de confisquer absolument tous les biens d'une personne condamnée, mais de saisir son argent et ses fonds "utilisés ou destinés" à financer des activités "criminelles", des termes qui restent toutefois très vagues.

"Quiconque tente de détruire la Russie et de la trahir doit recevoir la punition qu'il mérite et compenser les dommages causés au pays", avait justifié samedi Viatcheslav Volodine, sur les réseaux sociaux. Cette mesure doit ainsi permettre de punir les "crapules" qui "salissent notre pays (et) les soldats" engagés en Ukraine, avait-il appuyé.

Le texte prévoit également d'autoriser la justice à retirer toutes les distinctions honorifiques d'État de personnes condamnées pour "fausses informations".

12h25

Aucun survivant après le crash de l'avion militaire russe

Personne n'a survécu au crash mercredi d'un avion militaire russe dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur local. L'appareil transportait 74 personnes, dont 65 prisonniers de guerre ukrainiens.

"Toutes les personnes à bord ont été tuées", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram. Selon le ministère russe de la Défense, 65 prisonniers de guerre ukrainiens, six membres d'équipage et trois accompagnateurs étaient dans l'avion.

Les prisonniers de l'armée ukrainienne étaient transportés vers la région de Belgorod en vue d'un "échange".

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Après un crash d'un avion militaire russe près de la frontière, Kiev nie avoir été mis au courant. [Keystone]Keystone
Un avion militaire russe s'écrase près de Belgorod avec 65 prisonniers ukrainiens à bord / Le 12h30 / 1 min. / le 24 janvier 2024

11h15

Résolution du Parlement russe qui dénonce la présence de "mercenaires" français en Ukraine

Les députés russes ont voté mercredi une résolution dénonçant la présence présumée de "mercenaires" français combattant pour Kiev en Ukraine, une accusation démentie par Paris qui la voit comme une nouvelle campagne de désinformation du Kremlin.

"Il est regrettable que les autorités françaises, qui ont été autrefois avec notre pays l'un des initiateurs de la détente politico-militaire en Europe, prolongent avec leurs actions l'agonie du régime nazi de Kiev", indique cette résolution adressée à l'Assemblée nationale française et publiée sur le site de la Douma, la chambre basse du Parlement russe.

10h45

Un avion militaire russe s'écrase avec 65 prisonniers ukrainiens à bord

Un avion de transport militaire russe Il-76 s'est écrasé mercredi dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a annoncé le ministère russe de la Défense. L'appareil transportait 65 prisonniers de guerre ukrainiens.

L'accident est survenu vers 11h00 de Moscou (09h00 suisses) dans la région de Belgorod, a indiqué le ministère, cité par les agences russes. "A bord se trouvaient 65 soldats prisonniers de l'armée ukrainienne, transportés vers la région de Belgorod en vue d'un échange, six membres d'équipage et trois accompagnateurs", a-t-il ajouté.

"Une commission de l'armée de l'air est partie sur le lieu de la chute de l'avion pour établir les causes de la catastrophe", a-t-il ajouté.

Un avion de transport militaire russe Il-76 s'est écrasé mercredi dans la région de Belgorod. [Reuters]
Un avion de transport militaire russe Il-76 s'est écrasé mercredi dans la région de Belgorod. [Reuters]

Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent un appareil chuter presque à pic, avant une grosse explosion, accompagnée de flammes et de fumée noire.

Le ministère russe n'a donné à ce stade aucune indication quant au sort des occupants de l'avion.

Plusieurs catastrophes aériennes

La Russie a connu depuis le début de son offensive contre l'Ukraine plusieurs catastrophes aériennes impliquant des appareils de l'armée. L'Ukraine a elle abattu par le passé des appareils russes. Elle a ainsi revendiqué la semaine dernière avoir abattu un avion espion A-50 (équivalent russe des AWACS occidentaux) et détruit un avion de commandement Il-22.

Enfin, l'avion transportant le chef du groupe armé Wagner, Evguéni Prigojine, s'est écrasé en août dernier lors d'un vol reliant Moscou et Saint-Pétersbourg, le tuant lui et ses principaux lieutenants quelques semaines après une mutinerie avortée. Les autorités russes avaient démenti toute implication et estimé que l'avion a pu s'écraser parce que ses passagers ont fait exploser une grenade à bord.

09h30

Nouvelles frappes russes sur Kharkiv

Au moins neuf personnes ont été blessées par des frappes russes dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional, au lendemain de bombardements ayant fait 18 morts dans le pays.

Au cours de cette attaque, des maisons mais aussi des installations de télécommunication ont été endommagées, selon cette même source.

Au début de l'invasion russe en février 2022, les forces russes ont tenté, sans y parvenir, de conquérir Kharkiv. Puis elles ont été forcées de se replier de presque toute la région éponyme.

Mais l'armée russe bombarde très régulièrement la ville de près d'un million et demi d'habitants avant la guerre et elle mène une offensive dans la région depuis l'été, visant en particulier à réoccuper le district de Koupiansk.

07h00

La Russie nie la déportation d'enfants ukrainiens

La Russie nie avoir déporté vers son territoire des milliers d'enfants ukrainiens depuis le début de la guerre. Moscou a catégoriquement balayé mardi à l'ONU les accusations de Kiev, de la justice internationale et des ONG.

Pourtant, de son côté, l'Ukraine estime à au moins 20'000 le nombre d'enfants ukrainiens envoyés de force en Russie, qualifiant cela de "génocide", comme l'explique dans La Matinale Amjad Yamin, responsable de l'ONG Save the children en Ukraine.

"On ne sait pas qui sont ces enfants. Est-ce qu'ils sont seuls ou avec leurs familles? Avec un représentant légal? Est-ce qu'ils ont été transférés de force? Mais ce qu'on sait, c'est qu'on a environ 20'000 enfants ukrainiens qui sont aujourd'hui en Russie. Et on a besoin d'une solution pour eux."

La Russie assure vouloir "protéger ces enfants des combats" et estime le faire en toute légalité. Une version qui ne tient pas, comme le soutient Amjad Yamin.

"Il y a des cas où on peut déplacer des populations de manière légale. Le problème, c'est qu'il y a des règles strictes pour ça: il faut que les personnes puissent revenir quand elles le veulent. Elles doivent avoir la liberté de mouvement. On ne peut pas modifier leur nationalité. Si ce sont des enfants, on ne peut pas les faire adopter. Et le déplacement doit être temporaire. Ce n'est pas ce qu'a constaté la commission d'enquête de l'ONU sur l'Ukraine."

Les conclusions du Comité des droits de l'enfant de l'ONU ne seront pas publiées avant le 8 février.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Accusée notamment par l'ONU, la Russie nie toute "déportation" d'enfants ukrainiens. [Keystone]Keystone
La Russie nie avoir déporté vers son territoire des milliers d’enfants ukrainiens / La Matinale / 1 min. / le 24 janvier 2024

MERCREDI 24 JANVIER 2024

Après les frappes russes en Ukraine, Volodymyr Zelensky promet une réponse forte

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis mardi une réponse forte après des bombardements russes sur Kiev et Kharkiv, qui ont fait au moins 18 morts. Selon l'armée ukrainienne, la Russie a visé l'Ukraine avec 41 missiles, dont 21 ont été abattus.

"Plus de 200 sites différents ont été touchés, dont 139 bâtiments d'habitation [...] 130 personnes ont été blessées. Toutes reçoivent l'aide nécessaire", a déclaré Volodymyr Zelensky sur Telegram, indiquant que le bilan des morts pouvait augmenter.

Le parquet général a de son côté fait état de 19 morts et 120 blessés, dont 15 morts dans la seule région de Kharkiv (est).

"Faites-leur savoir en Russie que le caractère ukrainien sait comment réagir avec suffisamment de force", a déclaré Volodymyr Zelensky. "La guerre russe sera inévitablement ramenée chez elle, là d'où vient ce mal, là où il doit être étouffé", a-t-il menacé.

22h00

Kiev critique le ravitaillement insuffisant en armes de l'Occident

Le chef de la diplomatie ukrainienne a critiqué le ravitaillement insuffisant en munitions d'artillerie et en missiles antiaériens de l'Occident, dans un entretien aux médias allemands Bild, Welt TV et Politico.

"Les attaques (russes sur Kiev et Kharkiv, ndlr) démontrent clairement la nécessité de fournir davantage de systèmes de défense antiaérienne, ainsi que des missiles antiaériens supplémentaires", a déclaré Dmytro Kouleba à Die Welt.

En ce qui concerne la situation sur le front, Kouleba observe: "la quantité insuffisante de munitions d'artillerie a été un problème dès le début". "Et bien que l'Ukraine ait considérablement augmenté sa production, nous constatons que l'industrie occidentale de l'armement n'est pas en mesure de produire des quantités suffisantes", a-t-il ajouté.

Le ministre s'exprimait à l'issue d'une  réunion du groupe de contact pour la défense de l'Ukraine, au sein duquel plus de 50 États et organisations planifient les capacités sur la ligne de front de l'Ukraine.

21h40

Les frappes russes ont fait au moins 18 morts, selon Volodymyr Zelensky

Le bilan des frappes russes mardi sur l'Ukraine s'est alourdi à 18 morts et 130 blessés, a indiqué le président Volodymyr Zelensky, le Parquet général faisant état de son côté de 19 morts.

"Plus de 200 sites différents ont été touchés, dont 139 bâtiments d'habitation (...) 130 personnes ont été blessées, toutes reçoivent l'aide nécessaire. Malheureusement 18 personnes sont mortes", a déclaré Volodymyr Zelensky sur Telegram, indiquant que ce bilan pouvait augmenter.

Le Parquet général avait auparavant fait état de 19 morts et 120 blessés, dont 15 morts dans la seule région de Kharkiv.

17h00

Ignazio Cassis a rencontré Sergueï Lavrov à New York avant une réunion à l'ONU

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis s'est avec son homologue russe Sergueï Lavrov avant une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à New York.

La semaine dernière, Moscou avait rejeté le scénario d'un Sommet mondial de la paix en Ukraine que la Suisse s'est engagée à organiser auprès du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Berne est "du côté du droit", avait rétorqué la présidente de la Confédération Viola Amherd après ces reproches. Dans une interview lundi à la chaîne américaine CBS, Sergueï Lavrov avait estimé de son côté que Moscou était prête à écouter ceux qui n'instrumentalisent pas l'Ukraine pour une guerre contre la Russie.

>> Les explications dans le 19h30 :

En marge d’une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU Ignazio Cassis a rencontré le ministre russe Serguei Lavrov.
En marge d’une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU Ignazio Cassis a rencontré le ministre russe Serguei Lavrov. / 19h30 / 2 min. / le 23 janvier 2024

MARDI 23 janvier

A moins sept morts et près de 80 blessés dans des frappes sur Kiev et Kharkiv

Au moins sept civils ont été tués et près de 80 blessés au cours de frappes aériennes russes nocturnes visant notamment la capitale ukrainienne Kiev et la ville de Kharkiv (est), ont annoncé mardi les autorités locales.

Ces dernières semaines, Kiev et Moscou se sont accusés de multiplier les frappes sur les zones civiles, au bilan parfois très lourd, tandis que la situation sur le front est quasiment gelée.

Rien qu'à Kharkiv, le bilan se mone à six morts et 51 blessés. A Pavlograd, dans la région de Dnipropetrovsk (centre), "une personne a été tuée et une autre blessée", selon le dirigeant régional.

>> Des sauveteurs sortent un homme des décombres à Kharkiv :

Des sauveteurs déblayent les décombres à Kharkiv le 23 janvier, après de nouvelles frappes russes
Des sauveteurs déblayent les décombres à Kharkiv le 23 janvier, après de nouvelles frappes russes / L'actu en vidéo / 29 sec. / le 23 janvier 2024

A Kiev, 22 personnes ont été blessées, a indiqué de son côté le maire de la capitale Vitali Klitschko, précisant que "13 ont été hospitalisées, dont trois enfants". "Une femme est en soins intensifs", a-t-il ajouté.

Selon le ministère ukrainien de l'Intérieur, une personne serait en "état de mort clinique", mais les autorités de la capitale n'ont pas confirmé ce décès jusqu'à présent.

Un immeuble incendié

Un immeuble et des véhicules ont pris feu dans le quartier Sviatochynski à Kiev. Dans ce même quartier, l'ogive non-explosée d'un missile a été retrouvée dans un appartement. Dans le quartier de Pechersk, un incendie s'est déclaré dans un bâtiment "non résidentiel".

Trois autres personnes ont été blessées par des "fragments de missiles" dans la région de Kiev, a déclaré le chef de l'administration militaire.

Selon le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, la Russie a visé l'Ukraine avec 41 missiles de type S-300, S-400, KH-101, KH-555, KH-55, KH-22,KH-59 et Iskander. Au total, les défenses antiaériennes en ont abattu 21, a-t-il ajouté, en assurant que ces missiles "n'ont pas tous atteint leur cible" sans donner davantage de précisions.