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Remise en service d'un des Boeing impliqués dans l'incident de la porte envolée

Alaska Airlines remet en service l'un des Boeing impliqués dans l'incident de l'envol d'une porte début janvier. [AFP - Patrick T. Fallon]
Alaska Airlines a remis en service l'un des Boeing impliqués dans l'incident de la porte envolée / Le Journal horaire / 23 sec. / le 27 janvier 2024
La compagnie aérienne américaine Alaska Airlines a remis vendredi en service l'un de ses Boeing 737 MAX 9, suspendus de vol par le régulateur américain après le décrochage de la porte d'un avion en plein vol le 5 janvier dernier.

La compagnie avait annoncé sur internet dans la matinée que son vol 1146 lancerait la remise en service progressive de sa flotte de 65 avions 737 MAX 9.

L'appareil remis en service, reliant Seattle à San Diego, a décollé avec environ une heure de retard.

Ben Minicucci, patron d'Alaska Airlines, avait précisé jeudi, lors d'une audioconférence avec des analystes consacrée aux résultats de 2023, qu'il anticipait une reprise de ces vols à partir de vendredi.

Le retour en exploitation de la flotte doit s'étaler jusqu'à début février.

Avions suspendus de vol

Le 5 janvier dernier, une porte-bouchon de la carlingue d'un des Boeing 737 MAX 9 d'Alaska Airlines reliant Portland (Oregon) à Ontario (Californie) s'était décrochée en vol.

Les compagnies aériennes ont la possibilité de condamner une porte quand le nombre d'issues de secours existantes est suffisant au regard du nombre de sièges dans l'appareil. Cette modification a été effectuée sur 171 des 218 Boeing 737 MAX 9 livrés à ce jour.

Dans la foulée de l'incident, l'agence américaine de régulation de l'aviation (FAA) avait suspendu de vol jusqu'à nouvel ordre les appareils ainsi configurés.

>> Relire : Les Boeing 737 MAX 9 cloués au sol aux Etats-Unis après l'envol d'une porte

Le régulateur a annoncé mercredi soir avoir établi un "vaste" programme de maintenance et d'inspections pour permettre à ces avions de reprendre les airs.

Enquête encore en cours

Alaska Airlines a précisé vendredi matin que l'inspection de sa flotte - jusqu'à une douzaine d'heures par appareil - devrait être achevée "d'ici la fin de la semaine prochaine".

"Cela nous permettra d'opérer notre programme de vols en totalité", a relevé la compagnie, qui estime que 3000 vols auront été annulés en janvier du fait de la suspension, pour des conséquences financières estimées à 150 millions de dollars.

L'agence américaine de sécurité des transports (NTSB), chargée de déterminer les circonstances de l'incident du 5 janvier, a indiqué vendredi que l'un de ses enquêteurs devait retourner ce même jour à l'usine de Boeing à Renton, dans l'Etat de Washington.

L'équipe d'enquêteurs va "établir une chronologie depuis les premières étapes de la production de la porte-bouchon jusqu'à l'accident en vol", a précisé l'agence, ajoutant qu'ils vont également éplucher la documentation rattachée à l'avion (production et maintenance). Elle devrait faire un bilan de son enquête la semaine prochaine.

afp/iar

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