Banniere gaza 18janvier [Keystone]
Publié Modifié

Des combats intenses font rage à Khan Younès

- Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, est le théâtre mercredi de combats acharnés sur fond d'appels de l'ONU à maintenir le financement de l'UNRWA. Dans la nuit, des témoins ont fait état de frappes pendant lesquelles les forces israéliennes au sol tentent de défaire les combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

- L'armée israélienne a admis mardi envoyer "de gros volumes d'eau" dans des tunnels utilisés par le Hamas dans la bande de Gaza pour les "neutraliser", assurant ne pas compromettre ainsi l'accès à l'eau potable de la population civile.

- Le Hamas veut négocier un "cessez-le-feu complet" avec Israël dans la bande de Gaza en préalable à tout accord, a indiqué un haut responsable. Il a également indiqué être en train d'examiner la proposition d'accord de cessez-le-feu, résultat d'une réunion organisée à Paris ce week-end entre représentants américains, israéliens, qataris et égyptiens.

- Un commando israélien déguisé a pénétré dans un hôpital de Jénine, en Cisjordanie, pour exécuter trois hommes présentés comme des "terroristes", dont un membre du Hamas qui ne pouvait "plus bouger du tout". C'est la première fois depuis 2015 que les forces israéliennes lancent ce type d'opération dans un hôpital de Cisjordanie.

- Le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz a appelé à la démission du commissaire général de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens Philippe Lazzarini, à la suite des accusations selon lesquelles des agents de l'UNRWA auraient participé aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023 contre l'Etat hébreu.

- L'UNRWA a de son côté déclaré lundi qu'elle serait dans l'impossibilité de poursuivre sa mission dans la région au-delà de février, en l'absence de financements pérennes. Douze pays ont suspendu tout financement à l'UNRWA. La Suisse, elle, a annoncé ne pas avoir encore versé sa contribution à l'agence de l'ONU pour l'année 2024 et va évaluer plus en détail la situation.

- De violents combats font toujours rage dans la bande de Gaza. Le Hamas a annoncé mardi un bilan de 26'900 personnes tuées dans le territoire, en majorité des femmes, enfants et adolescents, depuis le 7 octobre. Il fait également état de plus de 65'600 blessés et de nombreuses personnes ensevelies sous les décombres.

Suivi assuré par RTSinfo

13h35

Quatre enfants arrivent de Gaza pour être soignés à Genève

Quatre enfants palestiniens, âgés de 18 mois à 17 ans, sont arrivés mardi à l'aéroport de Genève pour être soignés dans une clinique privée genevoise. Ce voyage a été rendu possible par l'initiative privée du médecin genevois Raouf Salti.

Au bénéfice de visas humanitaires de trois mois accordé par le SEM, ils ont voyagé depuis le Caire, accompagnés de leurs mères.

Pour l'heure, il est prévu que Raouf Salti retourne chercher, d'ici deux semaines, six autres enfants pour qu'ils soient soignés en Suisse.

Une vue de la ville de Genève. [Keystone - Salvatore di Nolfi]Keystone - Salvatore di Nolfi
Quatre enfants palestiniens sont arrivés à Genève pour être opérés / Le 12h30 / 2 min. / le 31 janvier 2024

11h00

Le bilan approche les 27'000 victimes, selon le dernier bilan du Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 26'900 personnes tuées, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Durant les dernières 24 heures, 150 personnes ont été tuées.

Selon le Hamas, l'invasion israélienne a également fait près de 66'000 blessés, tandis que de "nombreuses personnes" sont toujours ensevelies sous les décombres et inaccessibles aux secouristes.

09h50

Le corps d'un policier israélien tué le 7 octobre serait en mains d'un groupe armé à Gaza

La police israélienne a annoncé la mort d'un policier dans l'attaque le 7 octobre, et a précisé que son corps était détenu par un groupe armé dans la bande de Gaza.

Ran Gvili, officier de l'unité Yasam dans la région du Néguev (sud d'Israël), "a été tué en combattant l'ennemi lors de la bataille du kibboutz Alumim", a déclaré la police dans un communiqué. "Son corps est détenu par une organisation terroriste", ajoute le texte.

La mort de Ran Gvili porte à 29 le nombre de personnes décédées dont les corps demeurent dans le territoire palestinien où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, selon un décompte de l'AFP basé sur des données israéliennes.

09h30

Les organisations humanitaires à Gaza pourraient-elles prendre le relais de l'UNRWA si besoin?

Le risque d'un arrêt des opérations humanitaires de l'UNRWA, vitales à Gaza, est désormais bel et bien réel après les suspensions de financement qui se multiplient. Dans ce cas, les autres grands acteurs humanitaires sur place parviendraient-ils à prendre le relais?

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) assure qu'une UNRWA opérationnelle est indispensable pour la coordination: "L'UNRWA est irremplaçable dans l'opération humanitaire", indique son porte-parole Jens Larke dans La Matinale de mercredi.

"Ce n'est pas une question pour nous, c'est une question pour les puissances sur le terrain, c'est une question pour les Israéliens. Permettraient-ils une augmentation de notre volume d'aide?", s'interroge le porte-parole de l'OMS Chrisitan Lindmeier.

Il estime que l'affaire en cours détourne dangereusement les regards. "Les activités criminelles ne peuvent jamais rester impunies. Mais le débat actuel ne fait que détourner l'attention de ce qui se passe réellement chaque heure, chaque minute à Gaza. (…) C'est une distraction du fait qu'une population entière est empêchée d'avoir accès à l'eau potable, à la nourriture, à un abri. Nous appelons les donateurs à ne pas suspendre leur financement à l'UNRWA."

L'OMS assure encore que couper les vivres à l'UNRWA n'affectera que davantage la population de Gaza, qui a désespérément besoin d'assistance.

>> Ecouter le sujet complet dans La Matinale de mercredi :

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) soutient près de deux millions de personnes dans la bande de Gaza. [Keystone - Haitham Imad]Keystone - Haitham Imad
Les acteurs humanitaires sur place pourraient-ils prendre le relais de l'UNRWA? / La Matinale / 2 min. / le 31 janvier 2024

08h25

Le choc en Cisjordanie après le raid meurtrier d'un commando israélien dans un hôpital

A Jénine, des forces spéciales israéliennes déguisées en personnel médical et en femmes voilées ont abattu mardi trois Palestiniens dans un hôpital de la ville.

L’armée israélienne affirme que ces trois jeunes appartenaient à une "cellule terroriste" du Hamas, mais les Palestiniens, eux, dénoncent “un assassinat de sang-froid”. Le choc marque après cette attaque inédite dans son mode opératoire.

"Ce n'était jamais arrivé auparavant que l’armée israélienne entre et tue des gens dans un hôpital. Pourtant, on a déjà eu des cas où les soldats venaient à l’intérieur et arrêtaient des gens. Ça a été le cas à Jénine, mais aussi à Naplouse", raconte un docteur à la tête du service de chirurgie de cet hôpital Ibn Sina.

Les forces spéciales israéliennes ont fait irruption dans l'hôpital à 5h30 du matin, et depuis, il règne un climat étrange de deuil mélangé à de la peur, explique le docteur.

>> Le reportage de la correspondante de la RTS sur place pour La Matinale de mercredi :

Des commandos israéliens se sont déguisés mardi en civils pour passer inaperçus dans un hôpital de Jénine et tuer trois "terroristes", ont-ils affirmé. [Reuters]Reuters
Proche-Orient, reportage à l’hôpital de Jénine dans la bande de Gaza / La Matinale / 1 min. / le 31 janvier 2024

08h20

Des missiles navals lancés sur un navire de guerre américain en mer Rouge, disent les Houthis

Les rebelles Houthis du Yémen ont annoncé la poursuite de leurs attaques contre des navires de guerre américains et britanniques en mer Rouge, évoquant des actes de légitime défense. Mercredi matin, ils ont affirmé avoir visé un navire de guerre américain en mer Rouge, quelques heures après que l'armée américaine a dit avoir abattu un missile.

Les rebelles "ont lancé plusieurs missiles navals appropriés sur le destroyer américain USS Gravely en mer Rouge", ont-il affirmé dans un communiqué.

06h25

Combats intenses à Khan Younès, sur fond d'appels à sauver l'UNRWA

Un centre-ville ravagé, des tirs près des hôpitaux et une population en fuite: Khan Younès est le théâtre mercredi de combats acharnés sur fond d'appels de l'ONU à maintenir l'aide à Gaza de son agence pour les réfugiés palestiniens.

Dans la nuit, des témoins ont fait état de frappes nourries sur Khan Younès, principale ville du sud de la bande de Gaza où les forces israéliennes au sol tentent de défaire les combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

La ville de Khan Younès est le théâtre de combats acharnés. [Anadolu via Aafp - Jehad Alshrafi]
La ville de Khan Younès est le théâtre de combats acharnés. [Anadolu via Aafp - Jehad Alshrafi]

Une centaine de morts

Le ministère de la Santé du Hamas a dénombré 125 morts dans des violences à Gaza de mardi en fin de journée à mercredi matin.

Les équipes de l'hôpital al-Amal, un des plus importants de la ville avec le centre médical Nasser, ont rapporté des combats non loin de l'établissement et une pénurie de nourriture.

"Nous avons quitté l'hôpital Nasser sans matelas, sous les bombardements et frappes aériennes. Nous ne savions pas où aller, on ne nous a pas donné d'endroit précis où aller. Nous sommes dans le froid, livrés à nous-mêmes, sans tentes et sans rien pour survivre", a dit une Palestinienne ayant fui pour Rafah, plus au sud.

04h15

La suspension des versements à l'UNRWA "catastrophique" pour Gaza

La suspension par plusieurs pays de leurs financements à l'UNRWA, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, aura des "conséquences catastrophiques" pour la bande de Gaza, ont affirmé mercredi les chefs de plusieurs organisations de l'ONU.

"Le retrait des fonds à l'UNRWA est périlleux et entraînerait l'effondrement du système humanitaire à Gaza, ce qui aurait des conséquences considérables sur le plan humanitaire et des droits humains dans le territoire palestinien occupé et dans l'ensemble de la région", indique une déclaration conjointe des chefs des organisations qui forment le Comité permanent interorganisations de l'ONU.

MERCREDI 31 JANVIER

La riposte américaine après l'attaque qui a tué des soldats en Jordanie se précise

Joe Biden a déclaré mardi qu'il avait décidé comment riposter après l'attaque qui a tué trois militaires américains au Moyen-Orient, une réponse qui prendra probablement la forme de représailles "multiples".

Interrogé au sujet de l'Iran, le président américain a dit: "Je les tiens pour responsables dans la mesure où ils fournissent les armes aux gens qui ont fait ça", en l'occurrence les combattants ayant mené cette attaque meurtrière dimanche en Jordanie, tout près de la frontière syrienne.

Réponse graduée

En pleine année électorale, le démocrate de 81 ans, qui fait face à une intense pression de ses adversaires républicains pour répondre fermement à Téhéran, n'a pas donné plus de détails lors d'un échange rapide avec les journalistes à la Maison Blanche, avant de partir faire campagne en Floride.

"Il est très possible que vous assistiez à une réponse graduée, pas une seule action mais potentiellement de multiples actions," a ensuite assuré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, à bord de l'avion présidentiel.

La veille, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait évoqué des représailles "à plusieurs niveaux, menées par étapes et étalées dans le temps."

20h00

L'UNRWA laisse le Hamas "utiliser ses infrastructures", selon Israël

Le gouvernement israélien a accusé l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) d'être "fondamentalement compromise", en laissant notamment le mouvement islamiste Hamas "utiliser ses infrastructures" pour mener ses activités militaires et "cacher des terroristes".

L'agence, dont Israël accuse des employés d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre, a aussi "embauché massivement des terroristes" parmi ses 13'000 employés à Gaza et s'est "appuyée sur le Hamas pour la distribution de l'aide", affirme le porte-parole du gouvernement israélien.

19h25

Aucune organisation "ne peut remplacer" l'UNRWA, selon une responsable de l'ONU

Aucune organisation ne peut "remplacer" l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), mise en cause par Israël, afin d'aider la population de la bande de Gaza, a mis en garde la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour le territoire Sigrid Kaag.

"Il n'y a en aucune manière d'organisation capable de remplacer ou se substituer à la capacité énorme, au tissu de l'UNRWA, et à leur connaissance de la population de Gaza", a-t-elle indiqué à la presse au siège de l'ONU après une réunion à huis clos du Conseil de sécurité

Dernièrement, 12 employés de l'UNRWA ont été accusés d'être impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël. Dans la foulée de ces accusations, 12 pays ont suspendu leur financement de l'agence onusienne.

18h00

L'armée israélienne admet inonder les tunnels du Hamas

L'armée israélienne a admis envoyer "de gros volumes d'eau" dans des tunnels utilisés par le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza pour les "neutraliser", assurant ne pas compromettre ainsi l'accès à l'eau potable de la population civile.

"Divers outils ont été développés pour envoyer de larges volumes d'eau dans les tunnels (...)", a indiqué l'armée. "Cette capacité a été développée de façon professionnelle, y compris l'analyse des caractéristiques du sol et des canalisations."

L'armée israélienne a admis inonder les tunnels du Hamas. [EPA/Keystone - Atef Safadi]
L'armée israélienne a admis inonder les tunnels du Hamas. [EPA/Keystone - Atef Safadi]

17h50

Une conférence pro-palestinienne interdite à l'Université de Lyon

L'Université Lumière-Lyon II a annoncé avoir annulé une conférence sur les accusations de "génocide" à l'encontre d'Israël "sur demande de la préfecture et pour des raisons de sécurité".

Cette conférence, intitulée "Crimes de guerre, crimes contre l'humanité, génocide? Israël au tribunal!" et organisée par le syndicat étudiant Solidaires et le collectif Palestine69, avait été initialement autorisée.

Elle devait être animée par l'avocat Gilles Devers, qui a soumis en novembre à la Cour pénale internationale (CPI) un dossier réclamant une enquête pour "génocide" à Gaza.

Liberté d'expression bafouée

Lundi, la section régionale du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) avait demandé l'interdiction de la conférence "craignant des répercussions sur la sécurité des étudiants juifs et des troubles à l'ordre public".

"On vient parler de la Cour internationale de justice dans une université, qu'on ne puisse pas le faire est navrant", a commenté Gilles Devers. Il a également indiqué que les organisateurs cherchaient une autre salle.

17h30

Israël restitue des dizaines de corps exhumés

Des dizaines de corps ont été enterrés dans une fosse commune à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après la restitution par Israël des dépouilles de Palestiniens exhumées, selon des responsables palestiniens.

Selon une source du ministère des Affaires religieuses du Hamas, les corps avaient été "volés" deux semaines plus tôt dans le cimetière de Bani Suheila, à l'est de Khan Younès.

Ils ont été enterrés par des employés du ministère de la Santé du Hamas, sur un site proche des tentes de personnes déplacées par la guerre.

L'armée israélienne avait déjà fait état d'exhumations de corps pour rechercher des otages israéliens enlevés par le Hamas et potentiellement décédés. Elle dit agir "dans des lieux spécifiques où les informations indiquent que les corps d'otages peuvent être localisés" et assure que "les corps dont il est établi qu'ils ne sont pas ceux d'otages sont rendus avec dignité et respect".

Le ministère des Affaires religieuses à Gaza affirme que 2000 tombes ont été ouvertes ou détruites sur le territoire palestinien.

15h20

Le directeur de l'UNRWA invité par une commission du Conseil national en mars

Le patron suisse de l'UNRWA Philippe Lazzarini sera invité le 25 mars prochain à une séance de la commission de politique extérieure du Conseil national. "On pourra poursuivre l'analyse de la situation avec lui", a précisé le président de cette commission Laurent Wehrli (PLR/VD).

Il a rappelé que la Suisse - qui figurait en 2022 parmi les dix principaux donateurs de l'agence - ne verse actuellement pas d'argent à l'UNRWA, suite à la décision du Parlement dans le cadre de la discussion sur le budget de la Confédération en décembre. Une consultation est en cours à ce sujet au sein des commissions de politique extérieure.

Douze pays, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ont suspendu leur financement à l'agence. L'Union européenne a elle demandé à l'UNRWA d'accepter un audit indépendant.

15h15

Manifestation à Beyrouth pour soutenir l'UNRWA

Des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés devant le siège de l'UNRWA à Beyrouth pour protester contre la décision prise par 12 pays de suspendre leur aide financière à cette agence incontournable pour garantir la survie de près de six millions de Palestiniennes et de Palestiniens.

"Tous nos enfants étudient dans les écoles de l'UNRWA et la majorité de nos soins médicaux sont couverts par l'agence", a déclaré un réfugié palestinien de 65 ans, venu pour "demander aux pays de revenir sur leur décision". "La suspension des aides serait catastrophique d'un point de vue social et humanitaire", a ajouté le sexagénaire.

Pour un autre manifestant, ces suspensions rendent "complice de génocide du peuple palestinien". "Chaque heure, des enfants meurent à Gaza! Cette décision est en dessous de toute humanité", scande-t-il au micro de La Matinale de mercredi.

Plus de 700'000 Palestiniens ont été expulsés ou ont fui leurs terres entre avril et août 1948 au moment de la création d'Israël, selon l'ONU. Ces personnes, ainsi que leurs descendants, ont le statut de réfugié. Et selon les estimations de l'ONU, près de 250'000 Palestiniens résident encore au Liban, où il sont enregistrés auprès de l'UNRWA qui fournit éducation, soins de santé, services sociaux, infrastructures des camps, microfinance et aide d'urgence à celles et ceux qui en ont besoin.

>> Ecouter les témoignages des manifestants dans La Matinale de mercredi :

Des manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu mardi à Beyrouth (Liban). [AP photo / Keystone - Bilal Hussein]AP photo / Keystone - Bilal Hussein
Retrait des fonds à l’UNRWA, manifestation à Beyrouth / La Matinale / 1 min. / le 31 janvier 2024

15h00

La posture pro-israélienne de Joe Biden lui fait perdre de précieuses voix

Furieux de la position de l'administration américaine sur Gaza, l'électorat et les élus arabo-américains tournent le dos au président Joe Biden. La semaine dernière, sa directrice de campagne devait rencontrer plusieurs responsables dans le Michigan, dont certains ont décliné l'invitation, un camouflet de mauvais augure pour les démocrates dans cet Etat-clé.

"Ce n'est pas le moment de faire de la politique électoraliste", a cinglé sur CNN l'un d'eux, Abdullah Hammoud, le maire de Dearborn, une banlieue de Détroit connue pour abriter l'une des plus grandes communautés d'origine arabe du pays. "Les gens ne veulent pas soutenir un candidat qui défend et finance un génocide", a-t-il assené.

Un électorat peu nombreux mais potentiellement décisif

Ses propos reflètent la colère et la déception de nombreux Américains d'origine arabe ou de confession musulmane face à la catastrophe humanitaire à Gaza et au soutien à Israël de Joe Biden, qui a demandé au Congrès des milliards de dollars supplémentaires d'aide militaire.

Son administration a aussi mis son veto à une résolution de l'ONU réclamant un cessez-le-feu. Et même s'il a plusieurs fois répété, depuis le 7 octobre, qu'il "rejetait l'islamophobie", d'autres propos ont choqué une partie de son électorat musulman, notamment fin octobre, lorsqu'il a affirmé qu'il n'avait "pas confiance" dans les bilans fournis par les Palestiniens.

Bien qu'ils ne représentent qu'une fraction de la population américaine, les Arabes et les musulmans peuvent avoir un grand impact dans des Etats-clés, soit le Michigan, la Géorgie, la Pennsylvanie ou la Virginie. Joe Biden l'avait nettement emporté au sein de cet électorat en 2020, mais il pourrait donc perdre des plumes en 2024.

14h45

Représailles contre l'UNRWA: l'OMS dénonce une "distraction"

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé mardi à Genève une "distraction" des besoins dans la bande de Gaza pour les civils dans les accusations portées contre l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.

L'OMS ne nie pas "l'importance" des accusations ciblant 12 employés de l'UNRWA, accusés d'être proches du Hamas ou d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre. "Les activités criminelles ne doivent jamais rester impunies", a souligné un porte-parole. Mais elles ne doivent pas faire "oublier pas la réalité" de ce qui a lieu dans le territoire palestinien, a-t-il martelé.

"C'est une distraction" face au manque de nourriture et d'eau ou encore face aux bombardements israéliens, affirme ce porte-parole de l'OMS. Face à ceux qui appellent d'autres agences d'étendre leurs activités pour remplacer l'UNRWA, il répète à quel point cette entité pilote l'assistance dans la bande de Gaza, où elle emploie plus d'un millier de personnes.

Après les ordres donnés par la Cour internationale de justice (CIJ) la semaine dernière à Israël de laisser acheminer davantage d'assistance, la situation n'a pas changé autour du principal hôpital dans le sud de la bande de Gaza. Elle "n'a fait que se détériorer", selon lui.

14h30

L'Iran n'aurait "pas d'intérêt" à commanditer des attaques contre les Etats-Unis

Après la mort de trois soldats dans l'attaque d'une milice pro-iranienne sur une base américaine en Jordanie, les regards sont tournés vers Joe Biden. Le président a promis des représailles, mais s'en prendre directement à l'Iran risquerait de provoquer une situation encore plus explosive.

D'autant que, si la Maison Blanche impute la responsabilité de l'attaque à Téhéran, certains experts estiment que l'Iran n'aurait aucun intérêt à avoir commandité cette attaque.

"La situation au Proche-Orient est très dangereuse, y compris pour la République islamique. Elle doit faire très attention à ne pas entrer en conflit direct avec Israël ou les Etats-Unis, car une grande guerre mettrait en danger la sécurité du régime de la République islamique, et ses dirigeants le savent bien", souligne Ali Fathollah-Nejad, politologue au Centre pour le Proche-Orient et l'ordre mondial (CMEG).

De son côté, Pékin a aussi appelé mardi matin toutes les parties à ne pas rentrer dans un cercle vicieux de représailles.

>> Les explications du 12h45 :

Joe Biden a promis des représailles après la mort de soldats américains en Jordanie, mais le risque d’élargir le conflit inquiète
Joe Biden a promis des représailles après la mort de soldats américains en Jordanie, mais le risque d’élargir le conflit inquiète / 12h45 / 1 min. / le 30 janvier 2024

12h45

Des ONG appellent à rétablir le financement de l'UNRWA

Une vingtaine d'ONG internationales se sont dites "révoltées" par l'annonce de douze pays de suspendre leur aide à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens alors que Gaza vit une situation de "catastrophe humanitaire" et que la Cour internationale de justice a précisément alerté sur le risque de génocide de la population palestinienne. Elles rejoignent ainsi Amnesty International, qui a appelé lundi à revenir sur cette décision.

L'UNRWA est le "principal fournisseur d'aide" à Gaza et dans la région et cesser de la financer "va avoir une incidence sur l'aide vitale apportée à plus de deux millions de civils, dont plus de la moitié sont des enfants, qui dépendent tous de son aide", pointent 21 organisations, dont Oxfam ou Médecins du Monde, dans un communiqué commun.

L'agence a d'ores et déjà licencié douze de ses salariés, sur la simple base des accusations israéliennes, et promis une enquête sur ces allégations, une attitude "saluée" par les ONG, qui se disent à l'inverse "choquées" par la décision "irresponsable" de bailleurs de "couper les vivres à une population tout entière", alors même que ces pays "appelaient eux-mêmes au renforcement de l'aide à Gaza".

L'agence onusienne a perdu 152 employés, tués depuis le 7 octobre, et 141 de ses installations ont été endommagées par des bombardements, rappellent par ailleurs les ONG.

12h20

Nouveau bilan du Hamas, qui dit "examiner" une proposition de cessez-le-feu

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un bilan de 26'751 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Il a également fait état de plus de 65'600 personnes blessées.

Le mouvement islamiste palestinien a également indiqué avoir reçu et être en train d'"examiner" la proposition d'accord de cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza, résultat d'une réunion organisée à Paris ce week-end entre représentants américains, israéliens, qataris et égyptiens.

Le chef du mouvement islamiste Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, "confirme que le mouvement a reçu la proposition qui a circulé lors de la réunion et que le Hamas est en train de l'examiner" et de préparer sa réponse, précise le communiqué.

Lundi, le mouvement palestinien a réclamé un "cessez-le-feu complet, et non une trêve temporaire" dans la bande de Gaza en préalable à tout accord. Une fois que les combats auront cessé, "le reste des détails pourra être discuté", y compris la libération de la centaine d'otages israéliens encore détenus à Gaza, ont-ils assuré.

11h45

Trois exécutions sommaires dans un hôpital en Cisjordanie

Le commando israélien était déguisé en soignants et en civils palestiniens. [Reuters - Vidéos de surveillance]
Le commando israélien était déguisé en soignants et en civils palestiniens. [Reuters - Vidéos de surveillance]

Les forces israéliennes ont envoyé un commando déguisé dans l'hôpital Avicenne de Jénine, en Cisjordanie occupée, pour exécuter trois hommes présentés comme des "terroristes", dont un membre du Hamas.

Un journaliste de l'AFP a vu les corps des trois hommes, pleurés par des proches, à l'intérieur de l'hôpital. Un brancard, sur lequel un oreiller percé par une balle était tâché de sang, laissait peu de doute sur la nature de l'opération. Plus loin, un matelas portait encore des traces d'exécution.

Les hôpitaux protégés par le droit international

"Un groupe de membres des forces d'occupation habillés en civil est entré et a assassiné" les trois hommes avec des armes équipées de silencieux, a déclaré le Dr. Naji Nazzal, directeur médical de l'établissement.

Une vidéo de surveillance montre une douzaine d'hommes et des femmes équipés d'armes de guerre et déguisés en personnel médical ou en civil pénétrer dans une unité de soins et mettre en joue les personnes présentes.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé sur X des meurtres "odieux" qui relevaient de "crimes contre l'humanité". Le ministère de la Santé a pour sa part rappelé dans un communiqué que les établissements hospitaliers étaient protégés par le droit international.

Une première depuis 2015

Dans un communiqué commun, l'armée, la sécurité intérieure et la police israéliennes ont indiqué avoir "neutralisé" ensemble un membre du Hamas et deux autres personnes, deux frères affiliés au mouvement palestinien Djihad islamique, toutes trois qualifiées de "terroristes".

C'est la première fois depuis 2015 que les forces israéliennes lancent ce type d'opération dans un hôpital de Cisjordanie, où les tensions s'intensifient sur fond de guerre à Gaza.

09h30

Les Etats-Unis "ne cherchent pas la guerre avec l'Iran"

Aux Etats-Unis, la pression monte sur l'administration Biden pour envoyer un message ferme à l'Iran après l'attaque mortelle sur une de ses bases militaires en Jordanie, revendiquée par la Résistance islamique en Irak, une milice soutenue par Téhéran, et qui a fait trois morts et au moins quarante blessés.

Depuis le début des bombardements israéliens à Gaza, les attaques contre les bases américaines dans la région sont devenues quotidiennes. On compte 130 soldats blessés depuis le 6 octobre. Ce sont toutefois, à notre connaissance, les premiers soldats américains tués au Proche-Orient sur cette même période.

Lundi, une porte parole de la défense américaine affirmait que l'Iran était impliquée dans cette attaque, sans pouvoir affirmer qui en était le commanditaire directe. De leur côté, les Iraniens démentent tirer les ficelles de ces milices, ou que celles-ci exécuteraient des ordres de Téhéran.

Les Américains ont déjà riposté à ces attaques en frappant les milices et leurs dépôts d'armes, sans effet dissuasif. Ils ont annoncé de nouvelles représailles "très conséquentes" après cette dernière attaque, mais Washington ne souhaite pas aggraver une situation déjà explosive au Proche-Orient. L'administration Biden cherche donc une riposte suffisamment cinglante, sans provoquer une spirale de violence.

En année électorale, les critiques sont fortes chez ses opposants républicains, qui voient dans les attaques contre les soldats américains, mais aussi contre les navires au large du Yémen et l'opération du Hamas contre Israël une preuve que Joe Biden serait perçu comme faible.

>> Les explications de Tout un monde :

La base militaire américaine attaquée en Jordanie. [Keystone - Planet Labs PBC via AP]Keystone - Planet Labs PBC via AP
Les Etats-Unis "ne cherchent pas la guerre avec l'Iran" / Tout un monde / 3 min. / le 30 janvier 2024

06h45

Réunion à l'ONU pour maintenir l'aide de l'Unrwa

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres réunit à New York les principaux donateurs de l'agence pour les réfugiés palestiniens pour tenter de maintenir son financement, d'autant que la situation humanitaire dans la bande de Gaza est critique, avec en filigrane le risque de famine.

"Son message aux donateurs, notamment ceux qui ont suspendu leurs contributions, est d'au moins assurer la continuité des opérations de l'agence", a déclaré lundi soir son porte-parole Stéphane Dujarric. Sans ce financement, "les perspectives pour l'Unrwa et les millions de gens qu'elle aide (...) sont très sombres" a-t-il ajouté.

"Nous vivons de l'aide que nous apporte l'Unrwa. Si elle s'arrêtait, nous mourrions de faim et personne ne viendrait à notre secours", confie Sabah Masabih, 50 ans, à Rafah, ville à la pointe sud de la bande de Gaza où se sont réfugiés environ 1,3 million de Gazaouis.

MARDI 30 JANVIER

Intenses combats à Khan Younès

D'intenses combats font rage à Khan Younès, principale ville du sud de Gaza. Au cours de la nuit, des témoins ont fait état de frappes israéliennes dans plusieurs secteurs du sud et du centre de la bande de Gaza, et le Croissant-Rouge palestinien de tirs d'artillerie autour de l'hôpital al-Amal de Khan Younès.

Le ministère de la Santé du Hamas a dénombré de lundi soir à mardi matin au moins 128 morts, dont des "dizaines" à Khan Younès, où la situation demeure critique dans les principaux hôpitaux locaux.

En parallèle, les craintes d'une plus importante extension du conflit ont ressurgi après la mort de trois soldats américains tués en Jordanie dans une attaque de drone, imputée par Washington à des groupes pro-Iran, sur fond de tensions au Yémen, en mer Rouge, en Irak, au Liban et en Syrie.

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a d'ailleurs indiqué lundi soir que des soldats postés à Gaza "montent vers le nord (du pays) et se préparent pour la suite", une référence à la frontière israélo-libanaise, théâtre d'échanges avec le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas.

Et, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des missiles israéliens ont visé dans la nuit "une base du Hezbollah libanais et des Gardiens de la Révolution", l'armée idéologique du régime iranien, faisant huit morts, dans la banlieue de Damas.

22h35

Antony Blinken exige que l'UNRWA enquête sur les accusations

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a jugé lundi "impératif" que l'UNRWA enquête sur les accusations selon lesquelles certains de ses employés ont été impliqués dans l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

"L'UNRWA a joué et continue de jouer un rôle absolument indispensable pour s'assurer que les hommes, les femmes et les enfants qui ont désespérément besoin d'aide à Gaza en bénéficient effectivement", a déclaré Antony Blinken.

Le responsable a ajouté que "cela ne fait que souligner l'importance pour l'UNRWA de s'attaquer à ce problème aussi rapidement, efficacement et minutieusement que possible".

21h30

Le Hamas dit vouloir un "cessez-le-feu complet" avec Israël

Le Hamas veut négocier un "cessez-le-feu complet" avec Israël dans la bande de Gaza en préalable à tout accord, a indiqué lundi à l'AFP un haut responsable du mouvement islamiste palestinien.

"Nous parlons avant tout d'un cessez-le-feu complet et total et non d'une trêve temporaire", a déclaré Taher al-Nounou, haut responsable du Hamas, après une rencontre à Paris ce week-end entre responsables américains, israéliens, qataris et égyptiens pour faire taire les armes dans le territoire palestinien.

Une fois que les combats auront cessé, "le reste des détails pourra être discuté", y compris la libération de la centaine d'otages israéliens encore détenus à Gaza.

Un cadre pour une trêve et la libération des otages doit être transmis au Hamas, a annoncé à Washington le Premier ministre du Qatar. Mais il n'était pas clair lundi soir si le responsable du Hamas réagissait à ce cadre ou pas.

Des soldats israéliens près de la bande de Gaza, le 29 janvier 2024. [AP/Keystone - Tsafrir Abayov]
Des soldats israéliens près de la bande de Gaza, le 29 janvier 2024. [AP/Keystone - Tsafrir Abayov]

20h30

Fin de parcours pour la Palestine à la Coupe d'Asie

Le parcours inédit de la Palestine à la Coupe d'Asie des nations a pris fin en huitième de finale. Elle a été battue 2-1 par le Qatar au stade Al-Bayt.

La sélection palestinienne a atteint les huitièmes de finale pour la première fois de son histoire dans la compétition, mais a cédé contre le Qatar, nation-hôte et tenant du titre de cette Coupe d'Asie.

Le parcours de la Palestine était particulièrement suivi alors que le conflit entre Israël et le Hamas continue de faire rage dans la bande de Gaza, et que de nombreux drapeaux palestiniens et supporters arborant des keffiehs étaient visibles en tribunes. Une minute de silence a été observée avant la rencontre.

>> Lire : Coupe d'Asie des Nations

>> Réécouter aussi l'analyse de Forum :

Football: la Palestine joue le premier huitième de finale de son histoire contre le Qatar en Coupe d’Asie des nations
Football: la Palestine joue le premier huitième de finale de son histoire contre le Qatar en Coupe d’Asie des nations / Forum / 3 min. / le 29 janvier 2024

20h00

L'ONU demande aux victimes de crimes sexuels du Hamas de "briser le silence"

Les femmes israéliennes victimes des crimes sexuels présumés du Hamas le 7 octobre doivent "briser le silence" et raconter ce qu'elles ont subi, a affirmé lundi la représentante spéciale de l'ONU en charge des violences sexuelles en période de conflit.

"J'ai un message pour les survivants, j'ai un message pour les familles des victimes et un autre pour les témoins: s'il vous plait, brisez le silence car votre silence constituera une autorisation pour les coupables", a déclaré Pramila Patten au cours d'un entretien avec la Première dame d'Israël, Michal Herzog.

"Nous sommes là pour vous écouter en toute sécurité et confidentialité (...). Le monde a besoin de comprendre ce qui s'est vraiment passé le 7 octobre", a-t-elle insisté, selon un communiqué de la présidence.

Témoignages

Des accusations de viols, violences sexuelles, mutilations génitales, pédophilie et nécrophilie ont émergé ces dernières semaines à l'encontre des commandos du mouvement islamiste palestinien, lors de l'attaque sur le sud d'Israël le 7 octobre.

Ces accusations, niées par le Hamas, sont appuyées par des témoignages de plus en plus nombreux, relayés notamment par une enquête approfondie du New York Times fin décembre.

18h30

Un cadre pour une trêve et la libération des otages sera transmis au Hamas

Un cadre pour l'arrêt des combats à Gaza et la libération des otages détenus depuis l'attaque du Hamas doit être transmis au mouvement islamiste palestinien, a annoncé lundi le Premier ministre du Qatar à l'issue de réunions avec des responsables américains, israéliens et égyptiens.

Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani a déclaré à la chaîne NBC que des "progrès notables" avaient été réalisés cette semaine au cours des pourparlers, et que les différentes parties "espéraient transmettre cette proposition au Hamas et l'amener à s'engager de manière positive et constructive dans le processus".

17h55

L'armée israélienne va "très bientôt" entrer en action à la frontière libanaise

L'armée israélienne va "entrer en action très bientôt" dans le nord du pays, à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens avec le Hezbollah, a indiqué lundi le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.

Le ministre a informé les soldats postés près de la frontière avec Gaza qu'ils quitteraient la zone pour gagner le nord du pays.

Le chef d'état-major Herzi Halevi a indiqué récemment que la probabilité d'une guerre "dans les prochains mois" dans le nord du pays était aujourd'hui "beaucoup plus élevée qu'elle ne l'était par le passé".

16h25

Alerte aux tirs de roquettes à Tel Aviv et dans le centre d'Israël

Les sirènes d'alerte ont retenti lundi à Tel-Aviv et dans le centre d'Israël pour prévenir les habitants de se mettre à l'abri après des tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza, a indiqué une journaliste de l'AFP.

Ces tirs, revendiqués par la branche armée du Hamas, interviennent après plusieurs semaines de calme dans cette région du pays, alors que la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza va bientôt entrer dans son cinquième mois.

16h00

La diplomatie israélienne demande la démission du dirigeant de l'UNRWA

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a appelé lundi à la démission du commissaire général de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, à la suite des accusations selon lesquelles plusieurs agents de l'UNRWA ont participé aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023 contre l'Etat hébreu.

"Je viens juste d'annuler les réunions du chef de l'UNRWA Philippe Lazzarini avec des responsables du ministère des Affaires étrangères d'Israël", a dit Israël Katz.

"Des employés de l'UNRWA ont participé au massacre du 7 octobre", a-t-il ajouté. "Lazzarini devrait en tirer les conclusions et démissionner. Les partisans du terrorisme ne sont pas les bienvenus ici."

Le chef de la diplomatie israélienne demande la démission du dirigeant de l'UNRWA. [EPA - Haitam Imad]
Le chef de la diplomatie israélienne demande la démission du dirigeant de l'UNRWA. [EPA - Haitam Imad]

15h10

Madrid continue de soutenir l'UNRWA

L'Espagne maintiendra ses relations avec l'UNRWA. "Nous ne changerons pas notre relation avec l'UNRWA", qui est "une agence des Nations unies indispensable pour soulager la situation humanitaire", a déclaré le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares devant le Congrès des députés.

L'Espagne "suivra" néanmoins "de près l'enquête interne" annoncée par l'agence "et les résultats qu'elle pourrait produire", a poursuivi le chef de la diplomatie espagnole.

15h05

Israël dit que 190 employés de l'UNRWA sont membres du Hamas et du Djihad islamique

Les services de renseignement israéliens accusent dans un rapport 190 membres du personnel de l'UNRWA d'appartenir au Hamas ou au Djihad islamique.

L'UNRWA est dans la tourmente depuis la révélation de l'implication présumée de 12 de ses agents dans les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Six pages

Selon le document de six pages rédigé par les services de renseignement et consulté par Reuters, des enseignants feraient partie des 190 employés de l'UNRWA également membres du Hamas ou du Djihad islamique. Le dossier contient les noms et les photos de 11 d'entre eux.

Les Palestiniens ont accusé Israël d'avoir falsifié des informations pour ternir l'image de l'UNRWA, qui dit s'être séparée de certains employés et enquêter sur ces accusations.

15h00

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 26'637 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi un bilan de 26'637 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Durant les dernières 24 heures, 215 personnes ont été tuées, indique le Hamas, qui fait également état de 65'387 personnes blessées depuis le début du conflit, le 7 octobre.

14h50

Washington promet des représailles "conséquentes" après la mort de soldats américains en Jordanie

Les Etats-Unis ont annoncé des représailles "très conséquentes" après une frappe de drone en Jordanie imputée à des groupes pro-Iran et qui a tué trois militaires américains, Téhéran réfutant toute implication dans cette attaque survenant dans un contexte régional déjà explosif.

Le président Joe Biden "répondra, vous savez, d'une manière très conséquente. Mais nous ne cherchons pas de guerre avec l'Iran. Nous ne cherchons pas un conflit plus large au Moyen-Orient", a déclaré lundi sur CNN John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Attaques de drones

La "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de combattants issus de groupes armés pro-Iran, a revendiqué des attaques menées "avec des drones" dimanche à l'aube contre trois bases en territoire syrien accueillant des soldats américains, nommant notamment les secteurs d'Al-Tanf et de Rukban, près de la frontière avec la Jordanie.

Difficile toutefois dans l'immédiat de déterminer si une de ces frappes était bien celle qui a tué trois soldats américains et fait 34 blessés. Il s'agit du bilan humain le plus lourd depuis que des groupes armés pro-Iran ont lancé à la mi-octobre des tirs de roquettes et frappes de drones contre les troupes de Washington et celles de la coalition internationale antijihadistes.

"N'ayez aucun doute: nous allons faire rendre des comptes à tous les responsables, quand et comme nous le voulons", avait promis dimanche le président américain Joe Biden. Il a aussi accusé "des groupes de combattants radicaux soutenus par l'Iran opérant en Syrie et en Irak" d'être responsables de l'attaque contre les troupes américaines "basées dans le nord-est de la Jordanie, près de la frontière syrienne".

14h45

L'Espagne va maintenir ses relations avec l'UNRWA

L'Espagne maintiendra ses relations avec l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, a annoncé le ministre des Affaires étrangères.

"Nous ne changerons pas notre relation avec l'UNRWA", qui est "une agence des Nations unies indispensable pour soulager la situation humanitaire", a déclaré le ministre José Manuel Albares devant le Congrès des députés.

L'Espagne "suivra" néanmoins "de près l'enquête interne" annoncée par l'agence "et les résultats qu'elle pourrait produire", a poursuivi le chef de la diplomatie espagnole.

14h40

Cinq Palestiniens tués après des opérations de l'armée israélienne en Cisjordanie

Cinq Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens, et de nombreux autres ont été blessés, lors de plusieurs opérations militaires en Cisjordanie occupée, d'après le ministère de la Santé palestinien.

"Un citoyen a été tué par balles" dans la ville de Silwad (centre de la Cisjordanie), portant à cinq le nombre de Palestiniens morts dans la journée, a indiqué le ministère.

Un membre du conseil municipal de Silwad a confirmé la mort d'Abdoul Rahman Hamed, 19 ans, lors d'une opération militaire dans ce village en tout début d'après-midi.

14h10

Sept morts, dont des combattants pro-iraniens, dans une frappe israélienne en Syrie

Sept personnes, dont des combattants pro-iraniens, ont été tuées dans une frappe israélienne au sud de Damas, la capitale de la Syrie, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Trois missiles israéliens ont visé une base du Hezbollah libanais et des Gardiens de la Révolution", l'armée idéologique du régime iranien, "dans le quartier de Sayeda Zeinab, faisant au moins sept morts", a déclaré à le directeur de l'OSDH, sans pouvoir préciser si des civils figuraient parmi les victimes.

Un garde du corps des Gardiens de la Révolution tué

Deux Syriens, dont le garde du corps d'un officier des Gardiens de la Révolution, figurent parmi les morts, a ajouté l'ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre.

"Vers 13h00 (14h00 en Suisse), l'ennemi sioniste a mené une agression aérienne depuis le Golan syrien occupé contre des positions au sud de Damas, tuant plusieurs conseillers iraniens et civils et faisant des blessés, en plus de dégâts matériels", a pour sa part indiqué le ministère syrien de la Défense.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que "le régime sioniste a pris pour cible un centre de conseil iranien" dans le quartier de Sayeda Zeinab.

13h25

L'UNRWA dit ne pas pouvoir opérer après février si les coupures de financements se poursuivent

L'agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré qu'elle serait dans l'impossibilité de poursuivre sa mission d'assistance à Gaza et dans la région au-delà de février, en l'absence de financements pérennes.

Si le financement n'est pas rétabli, l'organisation ne sera pas en mesure de poursuivre ses services et ses opérations dans la région, notamment à Gaza, au-delà de fin février", a dit un porte-parole de l'UNRWA.

Ses principaux donateurs, selon la liste de 2022, sont les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Union européenne.

12h35

L'Union européenne veut un audit sur le fonctionnement de l'UNWRA

L'Union européenne a réclamé un audit sur le fonctionnement de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, après les accusations sur la possible implication de certains de ses employés dans l'attaque du 7 octobre en Israël.

"Nous leur demandons (à l'UNWRA) d'accepter qu'un audit soit mené par des experts indépendants, choisis par la Commission européenne", a affirmé son porte-parole Eric Mamer.

Un audit pour rendre sa décision

La Commission a par ailleurs précisé qu'elle déciderait ou non de suspendre son financement à l'UNRWA, en fonction des résultats de l'enquête ouverte par l'ONU. Elle a ajouté qu'aucun paiement n'était prévu jusqu'à fin février.

"La Commission va examiner ce sujet à la lumière de l'issue de l'enquête annoncée par l'ONU et les actions qu'elle prendra", a-t-elle précisé dans communiqué.

"Il est absolument normal que nous réclamions que ces allégations soient clarifiées et fassent l'objet d'une enquête alors que nous sommes l'un des principaux donateurs" d'aide humanitaire et au développement pour les Palestiniens, a ajouté Eric Mamer.

10h55

L'Autriche suspend à son tour son financement à l'Unrwa

L'Autriche a annoncé la suspension de tout financement à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après des accusations israéliennes selon lesquelles des employés pourraient avoir été impliqués dans l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre.

Neuf Etats donateurs, dont les Etats-Unis, l'Allemagne et le Japon, ont annoncé des mesures similaires ces derniers jours.

La Suisse attend en revanche d'avoir plus d'informations avant de prendre une décision sur leurs aides à l'Unrwa, de même que la France qui a toutefois annoncé dimanche qu'elle ne prévoyait pas de "nouveau versement" à l'agence pour le premier trimestre de l'année. La Norvège a en revanche fait savoir qu'elle maintenait son financement.

"Accusations choquantes"

"Les accusations faisant état de l'implication présumée de collaborateurs de l'Unrwa sont profondément choquantes et extrêmement inquiétantes", a réagi le ministère autrichien des Affaires étrangères, réclamant "une enquête complète, rapide et sans faille sur ces allégations".

"Il en va de la crédibilité des Nations unies, qui doivent être au-dessus de tout soupçon", a-t-il estimé.

Au total, le pays alpin a débloqué 13 millions d'euros depuis le 7 octobre.

09h40

Les combats se poursuivent à Gaza, tuant 140 personnes à Khan Younès

De violents combats font rage lundi dans la bande de Gaza. Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé qu'au moins 140 personnes ont été tuées lors de frappes nocturnes à Khan Younès (au sud).

Les combats font toujours rage à Gaza, comme le montre ici la fumée émanant d'une frappe israélienne sur Khan Younès au sud. [Reuters - Mohammed Salem]
Les combats font toujours rage à Gaza, comme le montre ici la fumée émanant d'une frappe israélienne sur Khan Younès au sud. [Reuters - Mohammed Salem]

Parmi les personnes tuées dans la nuit de dimanche à lundi, figurent 20 membres d'une même famille touchés par une frappe aérienne, selon le ministère de la Santé du Hamas.

De son côté, l'armée israélienne a indiqué que ses soldats, appuyées par des chars, "ont affronté et tué des dizaines de terroristes armés lors de combats dans le centre de Gaza" où d'importantes quantités d'armes ont été trouvées dans la zone.

A Khan Younès, considérée comme une place forte du mouvement islamiste, les troupes israéliennes ont mené des raids contre des "des cibles terroristes et ont localisé des armes et du matériel militaire à l'intérieur d'une résidence de terroristes du Hamas".

Discussions "constructives" sur la libération d'otages israéliens

Sur le front des négociations, Israël a fait état de discussions "constructives" après la rencontre entre le chef du renseignement américain, William Burns, des hauts responsables égyptiens, israéliens et qataris dimanche.

Un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a souligné qu'il restait "toujours des différends" et que d'autres pourparlers étaient attendus dans les prochains jours.

Une source sécuritaire a confirmé que le président Biden avait envoyé William Burns pour tenter de négocier la libération des derniers otages israéliens détenus par le Hamas en échange d'un cessez-le-feu.

09h10

La suspension des financements pour l'UNRWA est une "punition collective" pour les Palestiniens

Alors que l'UNRWA a annoncé vendredi s'être séparée de plusieurs employés accusés d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre, plusieurs pays ont décidé de suspendre leurs financements. Une décision qui met en péril l'organisation et ses bénéficiaires.

L'annonce de licenciement des employés est une douche froide, déplore Mohammad, réfugié palestinien de 25 ans, dans La Matinale. Celui-ci précise que l’UNRWA s’occupe de l’éducation, du système de santé, de l’aide d’urgence, parfois des infrastructures.

Des conséquences sur la vie des Palestiniens

Pour Khaled, la cinquantaine, l'organisation a des défauts, mais elle est un pilier et donc l’arrêt de son financement n’est rien d’autre qu’une punition collective. Il estime que les pays occidentaux se rendent ainsi complices des violations israéliennes envers les Palestiniens.

"Les Américains en font trop avec le soutien à Israël. Les pays occidentaux aussi. Le Royaume Uni, l’Allemagne, ils sont tous sont contre nous. Mais pourquoi? Sommes-nous moins que des humains? Ici, c’est mon pays. Nous vivrons ici. Et nos enfants aussi vivront ici", affirme-t-il.

Déjà que l'UNRWA a du mal à boucler son budget de fonctionnement habituel, son existence pourrait être directement menacée par les crises humanitaires comme celle actuellement à Gaza. En conséquence, les Palestiniens n'auront plus de droit au retour possible et, selon Khaled, Benjamin Netanyahu le sait très bien.

>> Ecouter le reportage dans La Matinale :

Plusieurs pays ont jusqu'ici suspendu tout financement futur à l'UNRWA. [Keystone]Keystone
Les suspensions de financement de l'UNRWA mettent l'agence et ses bénéficiaires en péril / La Matinale / 1 min. / le 29 janvier 2024

07h50

Les détournements des bateaux en mer Rouge ont des conséquences économiques et environnementales

Selon les estimations de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, le tonnage des porte-conteneurs passant par le canal de Suez s'est effondré de 45% depuis début décembre à cause des attaques répétées des rebelles houthis du Yémen contre les navires internationaux en mer Rouge.

Les compagnies maritimes doivent en effet dérouter leurs bateaux, ce qui a des conséquences économiques et environnementales. La stratégie des transporteurs est de miser sur des routes plus sûres, mais plus longues.

Sur la route de Shanghai à Rotterdam, c'est désormais le passage par le cap de Bonne Espérance qui est favorisé, ce qui ajoute environ 7500 kilomètres et allonge le voyage d'au moins une semaine.

Résultat, les émissions de dioxyde de carbone augmentent d'environ un tiers, selon le tonnage et la vitesse du navire. Cette différence équivaudrait, selon l'organisation de défense du climat Transport et Environnement, à brûler 14 wagons de charbon.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

L'évitement du Canal de Suez par les navires cargos à cause des attaques des Houthis en mer Rouge a des lourdes conséquences. [Suez Canal Authority / Reuters]Suez Canal Authority / Reuters
Les lourdes conséquences du contournement de la mer Rouge par les transporteurs / La Matinale / 1 min. / le 29 janvier 2024

06h40

Quatre hommes exécutés en Iran pour espionnage en faveur d'Israël

Quatre hommes ont été pendus en Iran après avoir été condamnés à mort pour avoir coopéré avec les services d'espionnage israéliens, a annoncé l'agence de la justice. Ils voulaient saboter un site de la défense iranienne, affirme l'agence.

Les quatre condamnés avaient été arrêtés le 23 juillet 2022, alors qu'ils préparaient une opération contre un centre du ministère de la défense à Ispahan, pour le compte du Mossad, a précisé l'agence. Ils avaient été condamnés à mort en septembre 2023.

Selon la même source, ces quatre hommes avaient été recrutés par le Mossad, le service de renseignements extérieur d'Israël, "environ un an et demi avant l'opération". Ils avaient ensuite été envoyés dans des pays africains pour "des stages d'entraînement dans les centres militaires de ces pays". Des officiers du Mossad étaient présents à ces formations, a précisé l'agence.

06h10

L'Iran réfute sa mise en cause pour les soldats américains tués

L'Iran a rejeté sa mise en cause dans l'attaque au drone ayant tué dimanche trois militaires américains en Jordanie. Le chef de la diplomatie britannique David Cameron avait appelé Téhéran à la "désescalade".

"Ces accusations sont faites dans un but politique visant à inverser les réalités de la région", a affirmé lundi le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, cité par l'agence officielle iranienne Irna.

"Elles montrent aussi qu'elles sont influencées par des tiers, y compris le régime sioniste tueur d'enfants", a-t-il ajouté pour qualifier Israël, engagé dans une guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza après l'attaque du mouvement islamiste le 7 octobre dernier.

"Comme nous l'avons clairement dit auparavant, les groupes de résistance dans cette région répliquent aux crimes de guerre et au génocide commis du régime sioniste", a poursuivi le porte-parole. "Ils ne prennent pas d'ordre" auprès de l'Iran et "ils décident de leurs actions sur la base de leurs propres principes".

05h00

Le Japon suspend à son tour son financement à l'UNRWA

Le Japon a annoncé qu'il suspendait à son tour le financement de l'UNRWA, après des accusations israéliennes selon lesquelles douze de ses collaborateurs auraient été impliqués dans l'attaque du Hamas du 7 octobre en Israël.

Tokyo s'est déclaré "extrêmement préoccupé par l'implication présumée de membres du personnel de l'UNRWA dans l'attaque terroriste contre Israël le 7 octobre de l'année dernière".

Le Japon continuera "en même temps à accomplir des efforts diplomatiques pour améliorer la situation dans la bande de Gaza et pour apaiser la situation".

Le pays est le neuvième à suspendre son financement à l'agence onusienne après notamment les Etats-Unis et l'Allemagne. La Suisse attend d'avoir plus d'informations avant de prendre une décision.

01h45

"Nous allons répondre", prévient Joe Biden après la mort de soldats américains en Jordanie

Trois militaires américains ont été tués et 25 blessés dans une attaque au drone en Jordanie, contre laquelle le président américain Joe Biden a promis de répondre dimanche en pointant des groupes pro-Iran.

>> Les explications du 12h45 :

Le président Joe Biden menace de représailles après le décès de trois militaires américains lors d’une attaque de drone en Jordanie
Le président Joe Biden menace de représailles après le décès de trois militaires américains lors d’une attaque de drone en Jordanie / 12h45 / 1 min. / le 29 janvier 2024

"Nous savons que cela a été mené par des groupes de combattants radicaux soutenus par l'Iran opérant en Syrie et en Irak", a dit Joe Biden. "N'ayez aucun doute: nous allons faire rendre des comptes à tous les responsables, quand et comme nous le voulons", a-t-il ajouté.

C'est la première fois que des soldats américains sont tués au Moyen-Orient depuis le début, le 7 octobre, de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, faisant de nouveau craindre une escalade des tensions sur fond de guerre larvée entre Israël et l'Iran.

>> Les précisions de La Matinale :

Le Président américain Joe Biden a promis de "répondre" après la mort de soldats américains en Jordanie (image d'illustration). [Reuters - Jonathan Ernst]Reuters - Jonathan Ernst
Joe Biden promet une riposte après la mort de soldats américains à la frontière entre la Jordanie et la Syrie / La Matinale / 1 min. / le 29 janvier 2024

00h30

Des manifestants particulièrement remontés contre l'UNRWA

En Israël, c'est le scandale de trop. Depuis des années, l'UNRWA est dans le collimateur de l'Etat hébreu, qui l'accuse de soutenir le terrorisme et d'entretenir la haine d'Israël.

Sur le terrain, des manifestants particulièrement remontés n'ont pas hésité à bloquer ces derniers jours les convois humanitaires à la frontière de Gaza.

>> Voir le reportage du 19h30 :

En Israël, la colère monte contre l'UNRWA. L'Etat hébreux l'accuse depuis des années de soutenir le terrorisme.
En Israël, la colère monte contre l'UNRWA. L'Etat hébreux l'accuse depuis des années de soutenir le terrorisme. / 19h30 / 1 min. / le 28 janvier 2024

00h00

Le suivi des événements de dimanche