Des pays comme la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord,
l'Egypte, l'Erythrée, la Tunisie, le Turkménistan ou le Vietnam
sont les principaux pays pointés du doigt en la matière par
Reporters sans frontières (RSF), selon le communiqué de l'ONG, dont
le slogan pour cette journée est "N'attendez pas qu'on vous prive
de l'information pour la défendre".
A l'occasion de cette journée, le premier Prix du "net-citoyen" a
été décerné jeudi aux cyberféministes iraniennes du site
www.we-change.org - changement pour l'égalité -, par Reporters sans
Frontières en partenariat avec Google (lire
ci-contre).
Avec RSF Suisse
La section suisse de RSF, qui compte quelque 450 membres,
participe activement à cette Journée mondiale contre la censure sur
internet. L'action est relayée sur les sites de nombreux médias
helvétiques, dont la TSR notamment. RSF profite de l'occasion pour
lancer un appel pour trouver de nouveaux membres.
Reporters sans frontières est notamment actif dans la défense des
journalistes et collaborateurs des médias, la lutte pour faire
reculer la censure et combattre les lois visant à restreindre la
liberté de la presse. RSF est aussi très engagé dans l'octroi de
bourses d'assistance aux reporters et médias victimes de la
censure.
La section suisse de l'ONG, basée à Genève a aussi pour but
d'améliorer la sécurité des journalistes dans les zones de conflit
et d'organiser des événements permettant d'informer la société
civile.
hof
Des cyberféministes iraniennes primées
Le premier Prix du "net-citoyen" a été décerné jeudi aux cyberféministes iraniennes du site www.we-change.org (changement pour l'égalité) par Reporters sans Frontières en partenariat avec Google.
Conçu par une vingtaine de femmes, la plupart blogueuses et journalistes, ce site a vu le jour en septembre 2006 pour promouvoir une campagne de mobilisation à propos de lois discriminatoires envers les femmes, a expliqué RSF.
La militante, journaliste et blogueuse Parvin Ardalan, une des fondatrices du site, a reçu le prix jeudi des mains du journaliste français Jean-Marie Colombani. Elle a dédié son prix aux prisonniers iraniens victimes de leur combat pour la liberté d'expression en Iran.
Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Jean-François Julliard, a déclaré qu'internet avait "largement contribué à la défense des libertés et de la démocratie en Iran depuis la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad en juin dernier".
"La blogosphère iranienne est très active et mérite d'être fortement soutenue. Sans ces net-citoyens courageux et déterminés, nous serions privés d'une information indispensable à la compréhension de notre monde", a-t-il dit./afp