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Aux USA, B.Netanyahu reste ferme sur Jérusalem

Benjamin Netanyahu a été ovationné à la tribune.
Benjamin Netanyahu a été ovationné à la tribune.
En visite à Washington, Benjamin Netanyahu est resté ferme lundi sur la question de Jérusalem, "qui n'est pas une colonie, mais la capitale d'Israël". Dans son discours, le Premier ministre israélien n'a pas fait allusion à la querelle actuelle sur les nouvelles implantations juives.

Dans une déclaration devant le Congrès annuel de l'American
Israel Public Affairs Committee (AIPAC), le principal lobby
pro-israélien aux Etats-Unis, Benjamin Netanyahu a affirmé que "le
peuple juif a construit Jérusalem il y a 3000 ans et le peuple juif
construit Jérusalem aujourd'hui", ce qui en fait la capitale
d'Israël.



Et d'ajouter qu'il suivait simplement la politique de tous les
gouvernements d'Israël depuis 1967, une déclaration accueillie par
une ovation debout de la part de la plupart des quelque 7500
délégués présents à la conférence, mais aussi quelques
protestations.

L'amitié américano-israélienne

A la tribune, Benjamin Netanyahu s'est aussi montré confiant
"dans la poursuite de l'amitié" avec les Etats-Unis, qu'il a
qualifiés de "plus grande nation du monde ». "D'un président à
l'autre, d'un Congrès à l'autre, l'engagement de l'Amérique dans la
sécurité d'Israël est resté indéfectible", a-t-il déclaré dans son
discours de 45 minutes.



Le leader israélien s'est aussi montré ferme sur l'Iran, affirmant
qu'Israël attendait que "la communauté internationale agisse de
manière rapide et décisive" contre la menace nucléaire iranienne et
se réservait "le droit de se défendre par lui-même".



Israël attend "de la communauté internationale qu'elle agisse de
manière rapide et décisive pour contrecarrer ce danger, mais nous
nous réserverons toujours le droit de nous défendre nous-mêmes",
a-t-il dit.

Choix difficiles mais nécessaires

La secrétaire d'Etat américaine
Hillary Clinton avait auparavant appelé Israël à faire des choix
"difficiles mais nécessaires". Une avancée vers la paix "exige que
toutes les parties, y compris Israël, fassent des choix difficiles
mais nécessaires", avait-elle déclaré. Les constructions
israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie nuisent au climat de
confiance, au dialogue de paix et au rôle de médiation des
Etats-Unis, avait conclu l'ex-First Lady.



Les relations sont passablement dégradées entre les Etats-Unis et
Israël en raison du refus de Benjamin Netanyahu de lâcher du lest
sur la colonisation. La crise diplomatique avec Washington a éclaté
avec l'annonce de la construction de 1600 logements dans un
quartier juif de Jérusalem-Est, en pleine visite du vice-président
Joe Biden à la mi-mars.



Benjamin Netanyahu doit également rencontrer le président Barack
Obama mardi à la Maison Blanche.



afp/boi

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Quatre Palestiniens blessés

Sur le terrain, quatre Palestiniens ont été blessés dans la nuit de lundi à mardi lors d'un raid de l'aviation israélienne contre la bande de Gaza, a-t-on appris de sources palestinienne et israélienne concordantes.

Les quatre victimes, dont une femme, ont été légèrement blessés par des éclats lorsqu'un appareil israélien a tiré un missile contre une maison située à l'est de la ville de Gaza.

La maison, qui était vide lors du raid, a été entièrement démolie, et trois autres maisons du voisinage ont été endommagées.

Ce raid a été lancé après qu'une roquette a été tirée lundi à partir de la bande de Gaza contre le sud d'Israël sans faire de blessé.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a précisé que quelque 35 roquettes ont été tirées depuis Gaza contre le territoire israélien depuis le début de l'année, et plus de 330 depuis la fin de l'offensive "Plomb durci" en décembre 2008-janvier 2009.

Durant cette dévastatrice offensive plus de 1400 Palestiniens et 13 Israéliens ont été tués, et le Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007, observe depuis de facto un essez-le-feu.